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Comprendre le deuxiĂšme accord toltĂšque⊠Quand nous prenons quelque chose personnellement, nous nous sentons directement concernĂ©s, visĂ©s. Si, face Ă ce que quelquâun a fait ou a manquĂ© de faire, a dit ou nâa pas dit, nous nous sentons blessĂ©s, Ă©nervĂ©s, humiliĂ©s ; si nous ressentons le besoin de nous justifier â nous ou notre point de vue- dâavoir raisonâŠ, câest que nous venons de le prendre personnellement. Ce deuxiĂšme accord toltĂšque est assez difficile Ă mettre en place parce que nous avons souvent du mal Ă voir comment nous pouvons faire autrement que de prendre ce qui nous arrive de façon personnelle. Pourtant, ce que lâautre dit ou fait ne nous concerne pas. Pour faire autrement nous devons changer notre vision 1. Prendre conscience que les autres sont dans un monde, un rĂȘve diffĂ©rent du nĂŽtre Du point de vue toltĂšque nous rĂȘvons en permanence. Cela veut dire que ce que nous appelons rĂ©alitĂ© nâest quâune interprĂ©tation de celle-ci, et cette interprĂ©tation nous la faisons Ă partir du filtre de nos sens, de notre histoire, de ce que nous avons vĂ©cu, du sens que nous y avons donnĂ© et des croyances que nous y avons mises en place. Le filtre est diffĂ©rent pour chacun de nous, câest pour cela que nous vivons tous dans des rĂȘves diffĂ©rents car lâinterprĂ©tation que nous faisons de la rĂ©alitĂ© nâest pas la mĂȘme. Si nous arrivons Ă prendre vraiment conscience que nous vivons chacun dans un monde diffĂ©rent, que la rĂ©alitĂ© de lâautre nâest pas la nĂŽtre, alors nous allons commencer trĂšs facilement Ă ne pas prendre personnellement ce que lâautre fait ou ne fait pas, dit ou ne dit pas. Nous ne sommes pas responsables et nus nâavons aucun pouvoir sur ce que les autres pensent, disent ou font. Ce quâils pensent, disent ou font dĂ©pend de leur systĂšme de croyances. En en faisant une affaire personnelle on donne notre pouvoir Ă lâautre. 2. Sortir de la dĂ©pendance du regard de lâautre Une autre difficultĂ© quand nous essayons de mettre en place cet accord dans nos vies vient du fait que nous nous efforçons de ne pas prendre personnellement ce qui nous blesse, mais que nous ne faisons pas attention Ă ne pas prendre personnellement ce qui nous fait plaisir ou nous met en valeur⊠Il est important dâavoir conscience que les compliments viennent autant que les critiques de la rĂ©alitĂ© de lâautre, donc quâils concernent lâautre et non nous. Tenir compte de cela nous aide Ă sortir de la dĂ©pendance du regard de lâautre. Câest Ă travers lâautre que nous avons tendance Ă chercher lâamour, la reconnaissance, notre valeur, nous avons peur que lâautre nous rejette, quâil ne nous trouve pas bien, pas Ă la hauteur⊠Nous cherchons cette approbation chez lâautre parce que nous nous jugeons nous-mĂȘmes pas assez bien. Cette façon de faire crĂ©e une faille chez nous qui va nous faire rĂ©agir personnellement Ă ce que lâautre va dire ou faire. Tant que nous avons besoin que lâautre nous aime, reconnaisse notre valeur, ait une bonne image de nousâŠ, nous allons avoir beaucoup du mal Ă ne pas prendre personnellement ce quâil dit ou fait. 3. Comprendre que personne nâa de pouvoir sur nos Ă©motions Souvent nous rendons lâautre responsable de nos Ă©motions, tu mâĂ©nerves » tu me fais souffrir », etc. si nous rĂ©agissons Ă©motionnellement, ce nâest pas Ă cause de lâautre, nous rĂ©agissons parce que les mots ou les actes de lâautre ont touchĂ© quelque chose qui Ă©tait dĂ©jĂ blessĂ© en nous. LĂ vous pourriez me dire oui, mais ce quâil a dit ou fait nâĂ©tait pas juste. Peut ĂȘtre que câest ne pas juste, mais si nous nâavons pas de blessure, mĂȘme en nâĂ©tant pas justes, les mots ou actions de lâautre ne peuvent pas nous blesser. Câest bien parce que nous avons des point sensibles quâils nous blessent. Aussi longtemps que nous croirons que nous souffrons Ă cause des autres, nous leur donnons le pouvoir sur notre vie. Si nous prenons la responsabilitĂ© de nos Ă©motions et identifions nos blessures, nous pouvons agir sur elles et nous en libĂ©rer. Personne ne peut faire cela pour nous, personne ne peut guĂ©rir nos blessures, personne ne peut nous libĂ©rer de nos limites, câest notre responsabilitĂ© et notre choix. Si nous faisons le choix de regarder nos blessures et de nous en occuper, nous reprenons notre pouvoir et nous pouvons ainsi changer notre vie. Si nous attendons que ce soit lâautre qui prend la responsabilitĂ© de nos Ă©motions en ne touchant pas nos blessures, nous lui donnons notre pouvoir et le pouvoir sur notre vie. Quel est donc lâintĂ©rĂȘt de ne rien prendre personnellement? Ătre libre dâĂȘtre complĂštement soi-mĂȘme, sortir de la dĂ©pendance Ă lâautre et entrer dans le vrai amour de soi. Ătre heureux. Coral Jardon Paru dans Strada la vie dâici n°22 Coach en dĂ©veloppement personnel en Haute-Loire, Accompagnement thĂ©rapeutique, MarinaDel Rey Hotel, Marina del Rey dĂšs 265⏠sur Tripadvisor: Consultez les 1 199 avis de voyageurs, 708 photos, et les meilleures offres pour Marina Del Rey Hotel, classĂ© n°1 sur 10 hĂŽtels Ă Marina del Rey et notĂ© 4,5 sur 5 sur Tripadvisor. Vous avez dĂ©jĂ entendu parler des 4 ou 5 accords ToltĂšques ? Ce livre, qui est un best-seller mondial, demande vraiment Ă ĂȘtre lu par chacun. Dans cet article je vais vous informer sur DâoĂč viennent ces fameux accords ToltĂšques ? Les 4 accords ToltĂšques quâest ce que câest ? Quâest ce que le 5Ăšme accord ToltĂšque ? Mon avis Peut-ĂȘtre que mes infos vous donneront envie dâen lire plus đ Allons y ⊠Voie de la libertĂ© personnelle et de la maĂźtrise de soi, ces deux livres sont dans la catĂ©gorie DĂ©veloppement personnel. Et on a tous besoin de dĂ©veloppement personnel, surtout dans lâĂšre dans laquelle on vit ! Voyons un peu⊠DâoĂč viennent ces fameux accords ToltĂšques ? Lâorigine de la traditions ToltĂšque, qui est une gardienne des connaissances de Quetzacoatl Serpent Ă plumes », viennent des Chamans du Mexique. Lâauteur de ces best-seller se nomme Don Miguel, il rĂ©vĂšle la source des croyances limitatrices et aussi comment le processus Ă©ducatif nous fait oublier la sagesse inhĂ©rente avec laquelle nous venons au monde. Qui nâa jamais rĂȘvĂ© de casser toutes les croyances quâon nous a infligĂ© et de recommencer Ă zĂ©ro en crĂ©ant nos propres croyances ? Les croyances limitatrices nous privent souvent de bonheur personnel et de joie. Elles crĂ©ent des souffrances inutiles tout au long de notre vie. Vous arrive-tâil de vous prendre la tĂȘte » pour des choses dĂ©risoires ? Don Miguel montre comment on peut se libĂ©rer du conditionnement afin de retrouver la dimension dâamour inconditionnel qui fait partie de notre origine. La peur, lâenvie, la colĂšre, la dĂ©ception ; toutes ces Ă©motions nâont pas lieu dâĂȘtre si on ne nous conditionne pas pour les ressentir. Don Miguel nĂ© au Mexique et Ă©levĂ© par une mĂšre curendera guĂ©risseuse et un grand-pĂšre nagual Chaman. Il Ă fait des Ă©tudes de mĂ©decine pour devenir chirurgien. Une rencontre avec la mort dans les annĂ©es 70 a changĂ© sa vie. DĂšs lors il sâest consacrĂ© Ă la maĂźtrise de la sagesse ancestrale. Il est devenu un nagual de la lignĂ©e des chevaliers de lâAigle, vouĂ© au partage de sa connaissance des enseignements ToltĂšques. Allons voir la suite⊠Les 4 accords ToltĂšques quâest ce que câest ? Ces 4 accords sont un puissant code de conduite capable de transformer notre vie en une aventure et expĂ©rience de libertĂ©, de bonheur absolu et dâamour. Ils ont Ă©tĂ© publiĂ©e il y a de nombreuses annĂ©es. Ces accords sont en mesure de transformer la vie de chacun, de façon positive, Ă©videmment đ Sans plus attendre, je vais vous expliquer en rĂ©sumĂ©, oui parce que vous expliquer tout le livre câest un peu long -, les 4 accords ToltĂšques⊠Le premier accord ToltĂšque Que votre parole soit impeccable Ce premier accord est tout ce que vous avez forger une vie magnifique. Câest lâaccord le plus important et aussi le plus difficile Ă honorer lorsquâon commence une transformation de soi. Pourquoi faire attention Ă notre parole ? La parole est une force, câest par elle que lâon manifeste nos intentions. Avoir une parole impeccable, avec intĂ©gritĂ©, câest respecter les autres et aussi se respecter sois-mĂȘme. Elle a un grand pouvoir, vous lâavez certainement remarquĂ© ? Le mauvais usage de la parole, quand celle-ci est destructrice, engendre votre enfer personnel. Tout revient Ă nous, toujours⊠Le bon usage de la parole fait dâelle un pouvoir magique, de bons sentiments, de la positivitĂ©, une force. Le deuxiĂšme accord ToltĂšque Quoi quâil arrive, nâen faites pas une affaire personnelle Chaque personne de notre entourage voit son propre monde Ă sa maniĂšre. Votre mĂšre, par exemple, verra votre frĂšre de sa propre maniĂšre, alors que vous, suivant ce que vous avez vĂ©cu avec votre frĂšre, vous le verrez de votre propre maniĂšre. Chacun Ă sa propre vision de sa propre crĂ©ation de son propre monde ! Ce que les autres disent ou font nâest quâune projection de leur propre rĂ©alitĂ©, de leur monde intĂ©rieur. Du coup, quoi quâil arrive, nâen faites pas une affaire personnelle. Le point de vue de chacun divergera toujours⊠Le troisiĂšme accord ToltĂšque Ne faites pas de suppositions On peut dire que tous les conflits sont le rĂ©sultats de mensonges, puisque la vĂ©ritĂ© est exempt de tout conflit. Les mensonges ne sont pas rĂ©els â câest nous qui les crĂ©ons -, mais nous leur donnons vie et nous les rendons rĂ©els. Faire des suppositions, câest chercher des ennuis, puisque la plupart dâentre elles ne sont pas vraies đ Au lieu de poser des questions, quand nous ignorons quelque chose, nous faisons toutes sorte de suppositions. Quand on pose des questions, et que lâon communique clairement avec les autres, on Ă©limine tout besoin de faire des suppositions, et par consĂ©quent, on Ă©vite tristesse, malentendus et drames. Ne faites pas de suppositions⊠Le quatriĂšme accord ToltĂšque Faites toujours de votre mieux Une fois que vous ĂȘtes prĂȘts Ă changer de vie et Ă modifier vos accords, ce quâil y a de plus important, câest la conscience. En effet, comment on peut modifier quoi que ce soit, si on ne sait pas ce quâon aimerait changer ? Avec de la pratique et de lâentraĂźnement, on arrive Ă changer et Ă©viter le jugement de sois, la culpabilitĂ© et aussi dâavoir des regrets. Le changement est la consĂ©quence de lâACTION. Câest la pratique qui conduit Ă la maĂźtrise ! En conclusion, votre mode de vie actuel est le rĂ©sultat de nombreuses annĂ©es dâentraĂźnements đ Faites toujours de votre mieux⊠Quâest ce que le 5Ăšme accord ToltĂšque ? Le premier accord ToltĂšque, Que votre parole soit impeccable, est tout ce dont vous avez besoin pour vous forger une vie magnifique. Quand quoi quâil arrive, vous nâen faites pas une affaire personnelle, quand vous ne faites pas de suppositions, vous imaginez bien quâil est plus facile dâavoir une parole impeccable. Quand vous ne faites pas de suppositions, il est plus facile de ne rien prendre personnellement, et vice versa đ Les 3 premiers accords sont difficiles Ă tenir mais pas impossible. Câest le quatriĂšme accord, faites toujours de votre mieux, qui rend tout le reste possible. Ni plus, ni moins ! Faites simplement de votre mieux, faites le, passez Ă lâACTION. Le cinquiĂšme accord ToltĂšque Soyez sceptique, mais apprenez Ă Ă©couter Soyez sceptique, car la majeure partie de ce que vous entendez nâest pas vrai đ Ils peuvent ĂȘtre vrai uniquement parce que nous nous sommes mit dâaccord Ă leur sujet ! Apprenez Ă Ă©couter⊠Si vous apprenez Ă Ă©couter, vous comprendrez la signification des symboles quâutilisent les gens, vous comprendrez leur histoire et dĂšs lors la communication sâamĂ©liorera beaucoup. Et arrive la clarté⊠Soyez sceptique » est un outil magistral, puisquâil fait appel au pouvoir du doute pour discerner la vĂ©ritĂ© ! Est-ce la vĂ©ritĂ© ou non ? Sâagit-il dâune rĂ©alitĂ© ou dâune rĂ©alitĂ© virtuelle ? En vous montrant sceptique vous ne goberez et croirez pas systĂ©matiquement chaque message venant Ă vous. Mon avis Ces 5 accords mâont appris beaucoup sur moi-mĂȘme et sur les autres. Je vous conseil de les lire, vous risquez bien de vous sentir Ă©voluĂ© et super bien dans votre peau et aussi dans votre Ăąme ! Les gens ont des croyances qui font office de miroir et celles-ci leurs montrent que ce quâils croient, or ce nâest pas du tout la vĂ©ritĂ©, câest juste leur vĂ©ritĂ© qui est dans leur monde. De ce fait, ils projettent ce quâils croient sur vous, et vous percevez ces projections, mais vous nâen faits pas une affaire personnelle, puisque vous ne faites pas la supposition que ce quâils projettent est vrai. Vous savez que leurs projection correspondent Ă ce quâils croient Ă leur propos, et si vous le savez, câest tout simplement parce que vous agissiez comme eux, autrefois. » Voila un texte qui me parle Ă©normĂ©ment en cet instant prĂ©sent. On peut dire que jâen suis la đ Ma premiĂšre lecture des accords ToltĂšque Ă commencĂ© il y a 3 ans. Je vous encourage Ă les lire, cela risque de vous changer pour obtenir une meilleur version de vous ! Vous me tenez au courant ? Amicalement, StĂ©phanie Cet article sur Les accords ToltĂšques prĂ©sentation et mon avis » vous a plu ? Merci de me laisser un commentaire et aussi de le partager, jâen serais ravie đDon Miguel Ruiz AprĂšs avoir lu les livres de Don Miguel Ruiz et eu lâoccasion de le rencontrer au Mexique, voici dix ans, jâai continuĂ© dâutiliser les principes exposĂ©s dans Les Quatre Accords ToltĂšques. Jâai dâailleurs Ă©crit Ă lâĂ©poque une sĂ©rie dâarticles sur les outils toltĂšques que propose Don Miguel, qui sont parus dans divers mĂ©dias français et suisses. Câest avec les deuxiĂšme et troisiĂšme accords toltĂšques que jâai rencontrĂ© le plus de difficultĂ©s Quoi quâil arrive, nâen fais pas une affaire personnelle » et Ne fais pas de suppositions ». Cela tient sans doute Ă leur formulation nĂ©gative, en ne⊠pas ». On sait en effet aujourdâhui que le cerveau, et plus particuliĂšrement le subconscient, a du mal Ă comprendre les ordres nĂ©gatifs, voire â pire â quâil fait exactement ce quâon lui intime de ne pas faire. Dites par exemple Ă un enfant sur son vĂ©lo, Ne tâapproche pas trop de ce trou ! », et â devinez quoi ? â il se dirigera droit dessus et tombera dedans. TrĂšs tĂŽt, dans la vie, jâai pris lâhabitude de prendre le contre-pied de mes propres pensĂ©es, dâinverser et de retourner mon point de vue. Je faisais cela au dĂ©but par jeu et par simple curiositĂ©, mais, par la suite, jâai compris quâun point de vue unique ne permet jamais dâavoir une vision complĂšte de ce quâon observe, de mĂȘme quâun seul spot lumineux produira immanquablement une ombre de lâautre cĂŽtĂ© de lâobjet quâon Ă©claire. Il faut au minimum deux spots â idĂ©alement plusieurs â pour Ă©viter les ombres. DĂšs lors, chaque fois que jâavais du mal Ă appliquer les deuxiĂšme et troisiĂšme accords toltĂšques, je faisais ce quâil mâĂ©tait naturel de faire je les inversais. Les rĂ©sultats se rĂ©vĂ©lĂšrent si intĂ©ressants que jâai fini par en faire deux Renversements dâAccord ToltĂšques, comme jâaime Ă les appeler, et que jâai Ă©laborĂ© au fil des ans une maniĂšre de travailler avec eux que dâautres ont Ă©galement trouvĂ© utile. Ă titre de complĂ©ment au Don du Pardon, je vous offre donc ces deux Renversements dâAccord ToltĂšques ci-dessous, tirĂ©s des deuxiĂšme et troisiĂšme accords de Don Miguel Prenez tout personnellement » et Faites de nombreuses suppositions » ! Le premier Renversement dâAccord ToltĂšque Prenez tout personnellement » Quand jâai commencĂ© Ă mettre en pratique Les Quatre Accords ToltĂšques, jâavais du mal Ă appliquer le deuxiĂšme, Quoi quâil arrive nâen faites pas une affaire personnelle » ou, en abrĂ©gĂ©, Ne prenez rien personnellement ». Câest vrai comment sây prend-on ? Bien sĂ»r, jâai suivi les instructions de Don Miguel qui explique que ce que les autres disent de moi nâa en rĂ©alitĂ© rien Ă voir avec moi. Mais Ă mes yeux, cette approche comporte un danger cachĂ©, surtout quand on lâapplique de maniĂšre simpliste elle peut pousser les gens â comme on le voit parfois dans le milieu du dĂ©veloppement personnel â Ă sâenfermer dans une bulle. DĂšs lors, Ă©videmment, tout ce que dit autrui cesse de les affecter, de les faire rĂ©agir. Mais le risque est de se retrouver ainsi complĂštement coupĂ© des autres ! Quoi que disent les gens, ces personnes-lĂ rĂ©pondent, Câest ton affaire », Câest ton problĂšme », Câest ton point de vue », Câest toi qui vois cela comme ça », etc. LâĂ©change nâest plus vraiment possible, tout glisse sur elles comme lâeau sur les plumes dâun canard. Or, ne pas prendre les choses personnellement » ne signifie pas ne pas les prendre du tout ! Le but nâest pas de devenir impermĂ©able, insensible, isolĂ©. Par ailleurs, je mâĂ©tais rendu compte que, lorsque je prends les choses personnellement, câest toujours parce que les jugements et les remarques nĂ©gatives dâautrui sont venus faire Ă©cho Ă toutes les critiques que je mâadresse Ă moi-mĂȘme. Câest comme lorsquâon gratte la corde de rĂ© dâune guitare et que, par rĂ©sonance, la mĂȘme corde dâautres instruments se trouvant Ă proximitĂ© â guitare, violon ou piano â se met Ă vibrer Ă son tour. Mes rĂ©actions Ă ce quâautrui dit ou fait mâindiquent donc quels sont les jugements que je continue dâavoir sur moi-mĂȘme. Par consĂ©quent, en les utilisant de maniĂšre judicieuse, ces rĂ©actions peuvent en rĂ©alitĂ© mâaider Ă les identifier et Ă mâen dĂ©faire. Jâai donc dĂ©cidĂ© de Tout prendre personnellement », de dĂ©libĂ©rĂ©ment laisser les autres appuyer sur mes boutons, dâobserver ce que cela dĂ©clenchait en moi, sans essayer de mây soustraire ou de lâĂ©viter. DĂšs que je me suis mis Ă fonctionner ainsi, jâai dĂ©veloppĂ© une conscience encore plus aigĂŒe de ce quâautrui dĂ©clenchait chez moi. SitĂŽt que jâidentifiais un jugement intĂ©rieur en moi â câest-Ă -dire la raison interne de ma rĂ©action Ă des dĂ©clencheurs externes â jâutilisais les outils que dĂ©crit Don Miguel dans Pratique de la Voie ToltĂšque et dâautres que jâai dĂ©couverts au fil des ans pour me libĂ©rer de ce jugement contre moi-mĂȘme. Je commençais gĂ©nĂ©ralement par identifier lâorigine de ce jugement. On a en effet tendance Ă se juger de la mĂȘme maniĂšre que nous jugeaient nos parents, nos professeurs et autres figures dâautoritĂ©, quand nous Ă©tions enfants. Petit, je nâavais pas dâautre choix que dâaccepter les Ă©tiquettes que me collaient les adultes, mais devenu grand Ă mon tour, je me rends bien compte â si je prends le temps de les remettre en question â que ces jugements sont biaisĂ©s, partiels et inexacts. Lâopinion dâautrui lâest toujours, dâailleurs personne nâest 100 % objectif Ă notre sujet. En prenant conscience de cela, pas seulement globalement, mais jugement par jugement, opinion par opinion, jâai progressivement retirĂ© Ă autrui le pouvoir de me juger et de me dĂ©finir, ou â plus exactement â le pouvoir de laisser ces jugements et dĂ©finitions avoir le moindre impact sur moi. Olivier Clerc Jâai constatĂ© que chaque fois que je parvenais Ă identifier et Ă me libĂ©rer de lâun des jugements que je portais sur moi-mĂȘme, je me libĂ©rais du mĂȘme coup des critiques de mĂȘme nature Ă©manant des autres, qui cessaient de mâaffecter⊠sans pour autant que jâaie Ă me couper de ces personnes ou Ă ne pas Ă©couter et recevoir ce quâelles disaient. Comme le dit le cinquiĂšme accord toltĂšque Soyez sceptique, mais apprenez Ă Ă©couter ». Or, plus je me libĂšre de mon propre juge intĂ©rieur, plus je suis libre des jugements dâautrui, moins jâai la moindre chose Ă craindre ou Ă dĂ©fendre, ce qui me permet dâĂȘtre tout Ă fait ouvert et rĂ©ceptif Ă ce que disent les autres. Le Renversement dâAccord Prenez tout personnellement » est donc un bon moyen dâidentifier la façon dont les rĂ©flĂ©chissent dans notre direction notre propre nĂ©gativitĂ© envers nous-mĂȘmes. Lâopinion et les jugements dâautrui nâont de pouvoir que dans la mesure oĂč ils ont cet effet miroir. Musicalement parlant, câest nous qui donnons aux autres le pouvoir de nous faire rĂ©agir, en conservant en nous des cordes dissonantes, susceptibles dâentrer en rĂ©sonance avec les propos dĂ©sagrĂ©ables quâils peuvent tenir. SitĂŽt que nous avons Ă©liminĂ© cette corde dissonante de notre registre ou â image plus pertinente ici â que nous lâavons rĂ©-accordĂ©e sur ce quâil y a de meilleur en nous, nous ne rĂ©sonnons plus de la mĂȘme maniĂšre. Les vibrations nĂ©gatives de notre entourage ne dĂ©clenchent plus rien chez nous elles nous traversent librement, sans nous affecter le moins du monde. Nous restons tout Ă fait capables dâentendre ce qui nous est dit, dâen apprendre mĂȘme quelque chose ne serait-ce que le point de vue de notre interlocuteur, ce quâil projette sur nous, mais nous nâavons plus de rĂ©actions personnelles nĂ©gatives, puisque nous ne portons plus ces jugements-lĂ contre nous-mĂȘmes. Il y a, je trouve, quelque chose de jubilatoire Ă pouvoir passer de la crainte de prendre les choses dâune maniĂšre personnelle â et de lâeffort dâĂ©viter Ă tout prix de telles rĂ©actions â Ă lâacceptation de rĂ©agir personnellement Ă ce que les gens peuvent dire ou faire. On finit mĂȘme par inviter consciemment des rĂ©actions de ce genre, afin de mieux se connaĂźtre et dâavoir de prĂ©cieux indices sur ce quâil reste Ă transformer en soi, pour progresser vers la libertĂ© intĂ©rieure. On aborde alors chaque journĂ©e en se disant, Quâest-ce que je vais apprendre sur moi aujourdâhui de mes interactions avec mon conjoint, ma famille, mes voisins et mes collĂšgues ? Quelles rĂ©actions vont-ils Ă©ventuellement dĂ©clencher en moi ? ». Quand on les accueille avec cette attitude-lĂ , nos rĂ©actions ne nous font plus peur, nous ne les fuyons plus, nous ne craignons plus quâelles soient le signe que nous ne sommes pas assez spirituels ou Ă©voluĂ©s ». Nous les interprĂ©tons au contraire comme les symptĂŽmes rĂ©vĂ©lateurs de ce qui cherche Ă se rĂ©soudre et Ă guĂ©rir en nous. Et rien nâempĂȘche dâen faire un jeu ! Cette approche nâest pas forcĂ©ment destinĂ©e Ă tout le monde y en a-t-il une qui le soit ?. Ă vous de voir si elle vous convient ou non. Mais, rappelez-vous les vĂ©ritĂ©s et les outils spirituels sont pareils Ă des fruits dĂ©licieux, gorgĂ©s de vie. Si quelquâun vous offre une mangue parfumĂ©e et juteuse, vous nâallez pas lâencadrer pour la mettre au mur de votre chambre, ni la disposer religieusement sur un petit autel privĂ© pour brĂ»ler de lâencens devant, en priant. Non. Vous allez mordre joyeusement dedans, y planter les crocs, en savourer le jus et lâarĂŽme, la rĂ©duire en bouillie dans votre bouche avant de lâavaler. Puis, votre systĂšme digestif en triera mĂ©ticuleusement les composants, de sorte que vous finirez par en assimiler tous les nutriments essentiels dont vous avez besoin vitamines, sucres, oligoĂ©lĂ©ments, etc. avant de rejeter dans vos urines et vos selles tout ce qui ne vous sert pas. Les vĂ©ritĂ©s spirituelles qui nous sont offertes sont appelĂ©es Ă subir le mĂȘme sort. Nous devons joyeusement les dĂ©guster, en extraire les Ă©nergies et la vie quâelles contiennent, puis faire un tri en fonction de notre propre structure et de nos besoins. Il nous reste alors Ă intĂ©grer ce qui nous est utile, puis Ă Ă©liminer les parties que notre organisme, notre ĂȘtre intĂ©rieur, ne peut assimiler. VoilĂ ce que tout maĂźtre spirituel authentique attend de ses apprentis ou de ses disciples. Une telle attitude est dâailleurs un excellent antidote aux attitudes sectaires que dĂ©veloppent certains, qui nuisent autant au guide spirituel quâĂ ses dĂ©vots fanatiques. Il faut parfois savoir trahir la forme, ou tout au moins la changer, pour rester fidĂšle au fond. Le second Renversement dâAccord ToltĂšque Faites de nombreuses suppositions » Le troisiĂšme accord toltĂšque â Ne faites pas de suppositions » â Ă©tait encore plus difficile Ă appliquer pour moi que le second. Moi, ne pas faire de suppositions ? La bonne blague ! Autant demander Ă un singe de ne pas faire de grimaces. Je fais des suppositions tout le temps ! Bien sĂ»r, il y a de nombreuses situations oĂč je peux facilement arrĂȘter dâen faire, et le troisiĂšme accord toltĂšque mâa Ă©tĂ© bien utile pour cela. Par exemple, au lieu dâessayer de deviner ce que pense quelquâun, ce quâil a lâintention de faire, je peux parfaitement le lui demander ! Chaque fois que câest possible, cette attitude permet dâĂ©viter tous les problĂšmes et conflits qui voient le jour simplement parce quâon sâimagine ce que les autres ont en tĂȘte ou dans le cĆur, quâon leur prĂȘte des intentions, au lieu de vĂ©rifier directement auprĂšs dâeux ce quâil en est. Mais il y a aussi de multiples situations oĂč on lâon ne peut pas demander ce qui motive les actes, propos ou dĂ©cisions dâautrui. Je ne peux pas demander au conducteur qui me double dans un virage ce qui le pousse Ă rouler aussi dangereusement. Je ne peux pas demander Ă un ami qui est en retard et injoignable par tĂ©lĂ©phone, pourquoi il nâest pas Ă lâheure. Je ne peux pas demander Ă un leader politique pourquoi il a pris telle dĂ©cision qui a sur ma vie un impact que je dĂ©plore. Et ainsi de suite. De toute Ă©vidence, nous sommes tous confrontĂ©s Ă des Ă©vĂ©nements au sujet desquels il nous est impossible de savoir ce qui se passe vraiment, dâen connaĂźtre les tenants et aboutissants, de sorte que nous tentons naturellement de deviner ce que nous ignorons, faisant spontanĂ©ment des suppositions quant aux causes et aux intentions en jeu dans ce que nous observons. Mais, quand on y regarde de plus prĂšs, le problĂšme nâest pas que nous fassions des suppositions. Le vrai problĂšme, me suis-je rendu compte, nâest pas de faire des suppositions, au pluriel ; câest de faire une supposition, au singulier, puis de croire quâelle est vraie. En effet, si nous nây prĂȘtons pas attention, notre premiĂšre supposition dĂ©coule le plus souvent des intentions nĂ©gatives que nous prĂȘtons â ce qui implique clairement que ce sont les nĂŽtres â aux autres. DĂšs lors, Ă travers le comportement dâautrui, nous rĂ©agissons personnellement Ă nos propres intentions, aprĂšs les avoir projetĂ©es sur lui ! Pour Ă©viter cela, et au lieu de ne faire aucune supposition â ce qui est trop demandĂ© Ă un mental comme le mien â jâai rĂ©solu de mâastreindre Ă faire au moins deux suppositions contraires, dans toute situation, voire davantage trois, quatre, cinq ! Par exemple un conducteur me fait une queue de poisson dans le trafic. Ma premiĂšre supposition est peut-ĂȘtre que ce nâest quâun chauffard de plus, quelquâun qui se fiche des autres et ne pense quâĂ lui. AussitĂŽt, au lieu de croire cette premiĂšre supposition automatique, presque inconsciente, jâĂ©labore immĂ©diatement et consciemment deux autres suppositions totalement diffĂ©rentes si ça se trouve, sa femme est en train dâaccoucher sur la banquette arriĂšre et il fonce Ă lâhĂŽpital ; ou alors, il est en pleine crise dâasthme et doit trouver une pharmacie au plus vite pour avoir sa Ventoline. Vous comprenez le principe. Le plus important, câest quâen multipliant les suppositions, je prends clairement conscience que je nâai aucune idĂ©e de ce qui motive vĂ©ritablement le comportement qui me dĂ©range. Bien sĂ»r, je continuerai de trouver ce comportement dĂ©plaisant, mais je ne me laisserai pas aller Ă cultiver du ressentiment, Ă Ă©mettre des jugements et Ă ruminer des pensĂ©es nĂ©gatives. Je ne fais pas un problĂšme mental dâune contrariĂ©tĂ© concrĂšte. Quand nous ne faisons quâune seule supposition, notre mental projette une intention nĂ©gative sur les actes dâautrui et, de la sorte, justifie les sentiments peu reluisants que ceux-ci Ă©veillent en nous. La tĂȘte devient alors le valet de lâego, et notre cĆur se laisse submerger par les voix de la colĂšre et du ressentiment qui lâempressent de se refermer. Au lieu dâutiliser toutes ses capacitĂ©s de rĂ©flexion, le mental en est ainsi rĂ©duit Ă ĂȘtre lâesclave de nos Ă©motions les plus sombres. Ă lâinverse, quand nous cultivons dĂ©libĂ©rĂ©ment plusieurs suppositions trĂšs diffĂ©rentes, lâintellect dĂ©ploie toute son aptitude Ă penser â si la pensĂ©e Ă des ailes, ce nâest pas pour rester derriĂšre les barreaux de nos peurs â, ce qui lui permet dâenvisager la mĂȘme situation sous plusieurs angles, afin de garder le cĆur ouvert et de ne pas se fermer Ă la premiĂšre contrariĂ©tĂ©. Le mental projette alors de multiples Ă©clairages sur une mĂȘme situation, Ă©vitant ainsi de crĂ©er des ombres uniques. Il empĂȘche de la sorte le cĆur de mariner dans des eaux froides, sombres et marĂ©cageuses, le maintenant au contraire dans une lumiĂšre chaleureuse. Ă ce propos, certains exĂ©gĂštes de la Bible suggĂšrent que lâinvitation de JĂ©sus Ă tendre lâautre joue », quand quelquâun nous frappe, fait rĂ©fĂ©rence Ă cette polaritĂ© intĂ©rieure que nous possĂ©dons tous lâintellect les pensĂ©es, les idĂ©es et le cĆur les sentiments, les Ă©motions. Quand quelquâun vous frappe sur la joue gauche â le cĆur â et que vous ĂȘtes submergĂ© de sentiments nĂ©gatifs, tendez la droite, utilisez votre intellect pensez, rĂ©flĂ©chissez, activez vos mĂ©ninges, pour vous sortir au plus vite du marais boueux de vos Ă©motions. Inversement, quand on vous frappe sur la joue droite â lâintellect â quand vous nâarrivez plus Ă penser clairement et que votre mental rumine les mĂȘmes idĂ©es noires, branchez-vous sur votre cĆur et vos sentiments cultivez des sentiments chaleureux, exprimez de lâaffection autour de vous fĂ»t-ce Ă un animal de compagnie, laissez lâeau de lâamour rĂ©hydrater le sol de votre vie quâont dessĂ©chĂ© les vents du mental. Dans la GrĂšce antique, les sophistes apprenaient Ă leurs Ă©tudiants Ă dĂ©fendre une idĂ©e de la maniĂšre la plus convaincante possible, avec les meilleurs arguments, avant dâadopter le point de vue totalement opposé⊠et de le dĂ©fendre avec autant de vigueur et de talent. Ce genre de compĂ©tences fait malheureusement cruellement dĂ©faut dans lâĂ©ducation moderne. Par consĂ©quent, nous sommes souvent des cyclopes de la pensĂ©e, limitĂ©s Ă un seul point de vue et Ă une seule supposition sur chaque chose, prisonniers de rĂ©actions limitĂ©es et privĂ©s dâune vĂ©ritable libertĂ© de pensĂ©e. Qui plus est, la majeure partie de notre systĂšme Ă©ducatif se concentre exclusivement sur les facultĂ©s intellectuelles, au dĂ©triment du cĆur, de lâaffectif. Nous ne recevons donc pratiquement ni information, ni formation sur les interactions qui se produisent entre ces deux polaritĂ©s fondamentales de notre ĂȘtre la tĂȘte et le cĆur. Comment mes sentiments influencent-ils et parfois dĂ©forment-ils mes pensĂ©es ? Comment mes pensĂ©es dĂ©clenchent-elles, justifient-elles ou contrent-elles mes sentiments ? Quâest-ce qui prĂ©domine en moi ? Suis-je libre de mes pensĂ©es et de mes sentiments ? Ou suis-je lâesclave de peurs, de croyances, dâĂ©motions dont jâignore totalement lâorigine et les consĂ©quences ?⊠Dans la tradition toltĂšque, la premiĂšre maĂźtrise est la MaĂźtrise de la Conscience. Et, effectivement, si nous voulons devenir libres, nous devons tout dâabord prendre conscience de ce qui se passe en nous. Apprendre Ă multiplier les suppositions, sitĂŽt quâarrive quelque chose qui dĂ©clenche en nous un a priori nĂ©gatif, est une maniĂšre Ă la fois simple et puissante de recouvrer toute notre libertĂ© intellectuelle et mentale. Cela nous permet dâĂȘtre moins victimes des Ă©motions et sentiments nĂ©gatifs qui nous submergent par moment. Si vous avez un intellect vif et bien dĂ©veloppĂ©, qui dĂ©marre au quart de tour, toujours prompt Ă faire des suppositions et Ă rĂ©flĂ©chir, ce second Renversement dâAccord ToltĂšque peut se rĂ©vĂ©ler particuliĂšrement efficace. Ce quâil y a de merveilleux, dans cette façon de faire, câest que plus vous multipliez les suppositions les plus contradictoires, moins vous croirez automatiquement lâune ou lâautre dâentre elles vous renforcerez ainsi votre capacitĂ© Ă accorder la mĂȘme valeur Ă plusieurs idĂ©es conflictuelles. Les bĂ©nĂ©fices potentiels sont Ă©normes vous accĂ©derez Ă une vraie libertĂ© de pensĂ©e et, conjointement, vous deviendrez de plus en plus capable de choisir les sentiments que vous voulez cultiver dans votre cĆur. Ăa, câest une vĂ©ritable libĂ©ration ! Ces deux Renversements dâAccord apportent simplement un autre Ă©clairage sur les enseignements toltĂšques de Don Miguel Ruiz. Ils concordent dâailleurs avec ceux de diverses autres traditions. Le contraire dâune vĂ©ritĂ© est aussi une vĂ©ritĂ©, affirment de nombreux sages. Qui plus est, vous nâavez pas Ă choisir entre les accords toltĂšques originaux ou leur version inversĂ©e vous pouvez librement utiliser les uns ou les autres, en fonction de vos prĂ©fĂ©rences, et varier dâun jour Ă lâautre dâaprĂšs vos besoins. Je nâai pas jugĂ© utile dâinventer des contre-accords au premier accord toltĂšque Que ta parole soit impeccable », ni au quatriĂšme Fais toujours de ton mieux ». Cela ne mâa pas paru nĂ©cessaire, ayant du plaisir Ă les pratiquer tels quels. Avoir une parole impeccable â aussi difficile que cela puisse ĂȘtre par moment â est une injonction que lâon retrouve dans de nombreuses voies spirituelles. JĂ©sus, par exemple, disait Ce nâest pas ce qui entre dans la bouche qui rend lâhomme impur. Mais ce qui sort de la bouche, voilĂ ce qui rend lâhomme impur. » Et MaĂźtre Philippe de Lyon, lâun des plus grands guĂ©risseurs du 20Ăšme siĂšcle, parfois appelĂ© le maĂźtre inconnu », demandait comme seul âpaiementâ Ă ses guĂ©risons souvent miraculeuses Ne dites pas de mal dâautrui durant [selon la personne concernĂ©e] une heure⊠un jour⊠un mois⊠[ou davantage] ». VoilĂ , je trouve, qui en dit trĂšs long sur la puissance du premier accord toltĂšque, dont Miguel Ruiz souligne quâĂ lui seul il peut totalement transformer toute notre vie. De maniĂšre analogue, jâutilise le quatriĂšme accord toltĂšque tel quâil est. Faire de son mieux » une injonction toute simple en apparence, que certains jugeront hĂątivement un peu boy-scout, mais dont la portĂ©e est autrement plus grande quâil nây paraĂźt de prime abord. Je me rappelle avoir entendu Marshall Rosenberg, fondateur de la communication non-violente CNV, faire un renversement trĂšs intĂ©ressant du dicton, Ce qui mĂ©rite dâĂȘtre fait, mĂ©rite dâĂȘtre bien fait ». Il disait plutĂŽt Ce qui mĂ©rite dâĂȘtre fait, mĂ©rite mĂȘme dâĂȘtre fait de maniĂšre approximative ». Que voulait-il dire par lĂ ? Que si quelque chose mĂ©rite vraiment dâĂȘtre fait, cela vaut la peine de le tenter, mĂȘme si lâon nây parvient pas trĂšs bien. Quâil vaut mieux faire de son mieux », fĂ»t-ce imparfaitement, que de ne rien faire du tout, sous prĂ©texte que ce ne sera pas parfait. En rĂ©sumĂ©, les renversements, les inversions peuvent parfois nous ouvrir des perspectives insoupçonnĂ©es, quand on se sent coincĂ©, quand tel outil, telle idĂ©e ou solution ne semble plus donner de rĂ©sultat, quand ce que nous croyons vrai nous fait ruminer des pensĂ©es et des sentiments nĂ©gatifs. Et si on allait voir de lâautre cĂŽtĂ© ? Et si on prenait tout cela par lâautre bout ? Et si on faisait tout le contraire ? Ăa donnerait quoi ?⊠Le merveilleux symbole du Tao nous rappelle que, dans la nature, lâharmonie rĂ©sulte des interactions entre Ă©nergies diffĂ©rentes de mĂȘme valeur. Les tigres et les Ă©lĂ©phants, par exemple, jouissent dâune force qui les place au sommet de la chaĂźne alimentaire⊠à lâautre extrĂ©mitĂ© de laquelle on trouve les virus et les microbes qui, en dĂ©pit de leur taille infinitĂ©simale, possĂšdent eux aussi un pouvoir considĂ©rable et peuvent affaiblir ou mĂȘme tuer des crĂ©atures considĂ©rablement plus grandes quâeux. Le pouvoir se rĂ©partit ainsi Ă©quitablement entre polaritĂ©s opposĂ©es. DĂšs lors, quand nous nous sentons impuissants, dĂ©munis, dĂ©semparĂ©s, câest peut-ĂȘtre le signe quâil est temps dâessayer le contraire de ce quâon a fait jusque-lĂ , dâaller vers la polaritĂ© opposĂ©e. La vie ne cesse de nous inviter Ă ne pas nous limiter, Ă explorer plus loin, Ă continuer dâavancer et de progresser. Cette progression est sans fin, de sorte que sitĂŽt que nous croyons que nous y sommes », que nous avons atteint notre destination, une nouvelle route sâouvre dĂ©jĂ devant nous. Nâest-ce pas merveilleux ? Je vous souhaite tout le meilleur sur votre propre chemin ! Olivier Clerc .
Scandaleux! Je prends rdv pour changer une batterie, je donne la plaque, le modĂšle etcon commande la batterie avec la pose, horaire compliquĂ©e donc obligĂ© de sâorganiser bref quand jâarrive « ben non la batterie est placĂ©e Ă lâintĂ©rieur du vĂ©hicule donc on ne pose pas » Mais vous aviez les caractĂ©ristiques du vĂ©hicule non ? 0 professionnalisme !Les cinq accords toltĂšques pour maĂźtriser sa libertĂ© personnelleLa sagesse des anciens est intemporelle et sâapplique partoutTemps de lecture estimĂ© 5â6 minutesVous rappelez-vous avoir Ă©tĂ© victime de conditionnements culturels et Ă©ducatifs ?On a pu vous dire que ceci Ă©tait vrai ou faux, bon ou mauvais, beau ou suivent des projections personnelles qui ont achevĂ© de mettre fin Ă lâinnocence de votre enfance il faut ĂȘtre gentil, il faut rĂ©ussir, il faut se soumettre Ă lâautoritĂ©, le chantait IAM dans leur morceau LibĂšre mon imagination, Le conditionnement est si parfait, tellement acceptĂ©, que certains attendent quâon leur dise de penser. »Nous avons dĂ©veloppĂ© des croyances limitantes qui distordent la rĂ©alitĂ© et nous maintiennent dans la les Quatre Accords ToltĂšques puis le CinquiĂšme Accord ToltĂšque, Miguel Ruiz nous dĂ©voile la source des pensĂ©es limitantes pour se dĂ©barrasser des chaĂźnes qui nous empĂȘchent de rĂ©aliser notre plein potentiel, de jouir dâune libertĂ© personnelle et de faire la paix avec premier accord Que votre parole soit impeccable Parlez avec intĂ©gritĂ©, ne dites que ce que vous pensez. Nâutilisez pas la parole contre vous ni pour mĂ©dire dâautrui. » â Miguel RuizLes mots dĂ©tiennent un pouvoir puissant sur le nâa pas gardĂ© en mĂ©moire une phrase blessante dâun parent ? La critique rĂ©sonne encore une fois parole est un outil qui peut construire, dĂ©truire, libĂ©rer ou lancer des sorts Ă dâautres personnes. Les mots exercent une influence insoupçonnĂ©e, ils agissent sur la rĂ©alitĂ©. Dites Ă un enfant quâil ne sait pas chanter, et il nâosera plus entretenant la modĂ©ration dans ses propos, nous pouvons prĂȘter attention Ă notre discours intĂ©rieur. Les critiques et les jugements cultivĂ©s sur autrui, les dĂ©clarations comme je suis nul », je suis moche », je suis bĂȘte » ne font que polluer notre ne sont que des projections qui ne reflĂštent pas ce que nous sommes, mais des images faussĂ©es en rĂ©ponse Ă ce que nous croyons que lâautre ou le monde attend de ne pas mettre lâaccent sur vos qualitĂ©s et vos talents ? Nous avons tous une particularitĂ© qui nous distingue dâautrui ou un accomplissement pour lequel nous Ă©prouvons une certaine mots que vous employez livrent quelques indices sur votre façon de penser. Bien maniĂ©, vous pouvez formuler de bonnes idĂ©es, modeler votre sens de la rĂ©alitĂ© et affecter les opinions des autres. Employer les mots de façon impeccable » signifie les utiliser Ă votre avantage et ne pas souiller votre vie par des autojugements destructeurs. Si vous parvenez Ă parler avec intĂ©gritĂ©, sans calomnier, ni mentir, vos craintes dâĂȘtre jugĂ©s ou rejetĂ©s disparaĂźtront second accord Quoi quâil arrive, nâen faites pas une affaire personnelle Ce que les autres disent et font nâest quâune projection de leur propre rĂ©alitĂ©. Lorsque vous ĂȘtes immunisĂ© contre cela, vous nâĂȘtes plus victime de souffrances inutiles. » â Miguel RuizPourquoi nous nous soucions plus du nĂ©gatif que du positif ? Les compliments sâoublient dans la minute qui suit, lĂ ou une insulte peut envahir nos pensĂ©es jusquâĂ nous empĂȘcher de lors que vous commencez Ă interprĂ©ter les choses personnellement, vous prenez le risque de lâaccepter, dâĂ©prouver regrets et culpabilitĂ© alors quâil nâen est tombez pas dans lâillusion de croire que vous ĂȘtes la source de mĂ©contentement dans les actes dâautrui. Ce que les autres disent et font nâest quâune lâexpression de leur propre rĂ©alitĂ© et de leurs mĂȘme, les Ă©vĂ©nements qui surviennent ne sont pas toujours des rĂ©ponses Ă notre comportement. Selon Miguel Ruiz, nous devons sortir de cet Ă©gocentrisme qui nous fait croire que tout ce qui arrive autour de nous est une consĂ©quence de notre attitude. Le moi je » nous maintiens dans lâillusion. Donc dans la personne rĂ©guliĂšrement en colĂšre siĂšge dans une dĂ©tresse. Ses sauts dâhumeurs et ses insultes reflĂštent de son malheur alimentĂ© par des problĂšmes, opinions et croyances avec lesquelles elle essaie de gĂ©rer la situation prĂȘter une telle attention Ă ce que dâautres pourraient penser de vous ? Pourquoi prendre cela au sĂ©rieux ? Sachez qui vous ĂȘtes et vous nâaurez pas besoin de rechercher cette validation auprĂšs dâautrui. La critique ou le compliment reçu est une projection quâautrui se fait de vous. Ce nâest pas ne peut affecter quelquâun qui se sait Ă lâabri du jugement impeccable et loin de tout troisiĂšme accord Ne faites pas de suppositions Ayez le courage de poser des questions et dâexprimer vos vrais dĂ©sirs. Communiquez clairement avec les autres pour Ă©viter tristesse, malentendus et drames. » â Miguel RuizLa plupart des gens formulent des hypothĂšses qui se rĂ©vĂšlent fausses ce qui provoque des inquiĂ©tudes tant quâhumains, nous avons besoin de prĂ©dire, dâexpliquer et de justifier les Ă©vĂ©nements qui se produisent dans nos vies, et quand nous ne savons pas quelque chose, nous comblons les lacunes en imaginant ce que les gens pensent, font et hypothĂšses se rĂ©vĂšlent frĂ©quemment comme des mensonges que nous nous racontons, et si nous y croyons cela peut gĂ©nĂ©rer malentendus et que vous avez un enfant adolescent et quâil nâest pas rentrĂ© Ă lâheure de sa soirĂ©e. Vous allez commencer Ă vous inquiĂ©ter en inventant un scĂ©nario digne dâun film dâhorreur. Votre enfant revient tout sourire. Fin de lâ remĂ©dier aux hypothĂšses, posez des questions prĂ©cises, exprimez vos vrais dĂ©sirs et besoins. Communiquez clairement avec les autres pour Ă©viter tristesses, malentendus et supposez pas quâune personne vous soit hostile en raison de ses croyances diffĂ©rentes de la vĂŽtre, ne dĂ©formez pas la vĂ©ritĂ© en jetant le voile de lâhypothĂšse. Câest souvent une perte de quatriĂšme accord Faites toujours de votre mieux Votre âmieuxâ change dâinstant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous Ă©viterez de vous juger. » â Miguel RuizFaire de son mieux consiste Ă mettre en pratique les trois premiers accords dĂšs que lâoccasion se prĂ©sente pour les intĂ©grer dans votre vie. Cela rĂ©clame une pratique rĂ©pĂ©titive et de la vous en faites trop, vous risquez de vider votre Ă©nergie et cela finira par agir contre vous. Si vous en faites peu, vous vous exposez Ă la frustration, Ă la culpabilitĂ© et au qui est bon pour vous ne dĂ©pend dâaucune plus grand piĂšge est la course de la perfection. Remplacer ses je dois faire ceci » par des je peux faire ceci » permet de sâapproprier pleinement de lâobjectif Ă atteindre sans se soucier des attentes et du regard des lâadversitĂ©, lâessentiel est de faire de son cinquiĂšme accord Soyez sceptique, mais apprenez Ă Ă©couter Ne vous croyez pas vous-mĂȘme, ni personne dâautre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez est-ce vraiment la vĂ©ritĂ© ? Ăcoutez lâintention qui sous-tend les mots et vous comprendrez le vĂ©ritable message. » â Miguel RuizĂtre sceptique signifie remettre en doute les croyances et les vĂ©ritĂ©s couramment admises. Refuser de se prononcer hĂątivement et rĂ©server son jugement avec recul est une posture qui vous prĂ©serve de tout quelquâun vous communique un message, demandez-vous si câest vraiment la vĂ©ritĂ©, ou une vĂ©ritĂ© relative. Il ne sâagit pas de rejeter tout ce quâon peut vous dire, mais de lire entre les lignes pour dĂ©couvrir le vĂ©ritable une personne vous juge nĂ©gativement, elle ne fait que communiquer une vĂ©ritĂ© relative, Ă savoir la sienne, qui ne correspond pas Ă la une posture sceptique, aiguise lâesprit critique et vous offre de nouvelles perspectives pour ne pas rĂ©agir naĂŻvement et Minute Essentielle vous aide Ă maĂźtriser le meilleur de ce que les autres ont dĂ©jĂ comprisRejoignez plus de 5 000 personnes qui reçoivent La Minute Essentielle, ma newsletter personnelle pour vous aider Ă changer vos habitudes, prendre de meilleures dĂ©cisions et atteindre vos votre inscription, vous recevrez Un extrait de mon livre Petites Habitudes, Grandes RĂ©ussites 51 pratiques inspirantes pour devenir la meilleure version de soi-mĂȘmeUn guide pratique PDF de 96 pages 87 petites habitudes pour libĂ©rer son potentielLe guide PDF Les 59 livres les plus recommandĂ©s par les milliardaires, les icĂŽnes et les leadersCliquez sur lâimage pour vous abonner Ă ma sur lâimage pour dĂ©couvrir mon recommandĂ©e
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Temps de lecture 13 minutesIl y a peu, je partageais ma critique du livre de Lise Bourbeau, les 5 blessures qui empĂȘchent dâĂȘtre câest sur un autre gĂ©ant du dĂ©veloppement personnel que je me concentre, jâai nommĂ©, les 4 accords ToltĂšques 4AT. TrĂŽnant fiĂšrement Ă cĂŽtĂ© de son insĂ©parable binĂŽme sur une Ă©tagĂšre Ă la fnac, son bandeau affirme fiĂšrement que le secret ancestral retranscrit sur ces quelques 120 pages a changĂ© la vie de 4 millions de lecteurs. Logique ; aprĂšs ĂȘtre devenu soi-mĂȘme en faisant table rase de toutes les blessures du passĂ©, il ne nous reste plus quâĂ reprogrammer notre esprit sur la sagesse de Don Miguel Ruiz DMR, chaman proclamĂ© de la lignĂ©e des Chevaliers de lâAigle », de quoi vivre pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cette critique sera prĂ©sentĂ©e en deux temps. La partie une sâarticulera autour des quatre accords, quâelle dĂ©taillera. La seconde sera centrĂ©e sur mon avis personnel. Sommaire1 Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques2 Critique accords par 1. Que votre parole soit a Lâextrapolation du pouvoir des 2 La confusion fond/ Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, câest son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR nâa rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve dâun bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que lâon aimerait quâils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing quâun petit livre de 120 pages qui se revendique lâhĂ©ritage dâune civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. Nâen faites jamais une affaire Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, nâest Ă retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et lâinteraction avec autrui, conjuguĂ©e Ă la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă accueillir, et celle Ă rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, dâautres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, dâautres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă ne rien prendre personnellement ». Alors, je mâinterroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait lâutilitĂ© dâavoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de Concluons Disons quâil ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer quâautrui est un mĂ©chant qui cherche Ă nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă ne pas faire de procĂšs dâintention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu quâil ne rejette pas notre parole quâil jugerait subjectivement reprochable, et accepte dâen faire son affaire personnelle !. Jâen profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre lâessence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre Concluons Comme Ă son habitude, DMR fait de lâindividu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique lâalpha et lâomĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que lâindividu nâest pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout nâest pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel nâest pas le curseur du bien et du mal, de lâacceptable ou Quand lâauteur affirme au lecteur quâil a le droit dâĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais sâencombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand lâauteur justifie cette injonction Ă ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit dâĂȘtre heureux », Ă quoi sâen rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit dâĂȘtre heureux ? Et Ă quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Quâajouter Ă tout ce qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche. Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques Le livre des 4AT sâouvre sur une prĂ©face annonçant dâemblĂ©e le mysticisme dans lequel il sâancre. Lors dâune courte introduction, DMR, lâauteur, explique que ses propos sâappuient sur la tradition dâune civilisation lointaine qui aurait trouvĂ© les clĂ©s du bonheur tant et si bien quâelle nâexiste plus !. Toutefois, comme son ami LB, il ne citera aucune source ni ne proposera aucun ouvrage de rĂ©fĂ©rence concernant ladite civilisation ayant inspirĂ© ses propos rĂ©volutionnaires. Justification faite de sa lĂ©gitimitĂ© Ă Ă©crire, DMR expose une thĂ©orie qui tisse la toile de fond des 4AT quâil dĂ©veloppera plus tard. Dans lâenfance, nos parents, la sociĂ©tĂ©, les religions et autres marqueurs environnementaux et culturels, nous assujettiraient Ă une domestication. Ce processus, reposant sur un systĂšme de sanctions/rĂ©compenses, nous conduirait Ă passer des accords tacites avec les autres afin dâobtenir leur reconnaissance et leur amour. AttachĂ©s Ă ce fonctionnement, nous nous maintiendrons, Ă lâĂąge adulte, dans un processus dâauto-domestication, ignorant que ces accords qui rĂ©gissent nos vies ne reposeraient, en rĂ©alitĂ©, que sur nos peurs. Ces accords, donc, seraient nocifs et devraient urgemment ĂȘtre remplacĂ©s par 4 nouveaux accords ou plutĂŽt, 5 puisque DMR a sorti un nouveau livre abordant le cinquiĂšme â et, non, ça nâa rien Ă voir avec le succĂšs financier gĂ©nĂ©rĂ© par le premier bouquin, voyons ! qui nous libĂ©reraient de ces schĂ©mas vampirisants. Lesdits accords Ă©tant 1- Que votre parole soit impeccable ; 2- Ne jamais en faire une affaire personnelle ; 3- Ne pas faire de suppositions ; 4- Faire toujours de votre mieux. 1. Que votre parole soit impeccable. Il sâagirait, ici, de ne parler quâen positif de soi-mĂȘme et des autres, fond et forme. Pour DMR, impeccable » = gentil », et il suffirait de parler gentil » pour crĂ©er un monde gentil ». Effectivement, câest du bon sens que de dire quâil faut soigner ses mots. Ils ont un poids, une charge Ă©motionnelle. La parole joue un rĂŽle central dans les relations humaines, elle permet dâexprimer notre pensĂ©e et, se faisant, de crĂ©er un lien entre notre monde intĂ©rieur et le monde extĂ©rieur. Mais ma critique de ce premier accord porte sur deux points lâextrapolation du pouvoir des mots, et une confusion entre le fond et la forme de la parole ». Le premier point gĂȘnant, donc, Ă mon sens, est que DMR attribue aux mots un pouvoir crĂ©ateur objectivement faux. Tout commence lorsquâil cite la Bible ; pourquoi, dâailleurs ? Serait-ce Ă des fins marketing ? Je ne saurais le supposer, de peur dâenfreindre le troisiĂšme accord ! Votre parole est votre pouvoir crĂ©ateur. Câest un cadeau qui vous vient directement de Dieu. Le prologue de lâĂ©vangile de Jean, parlant de la CrĂ©ation de l Univers, dit âAu commencement Ă©tait la parole*, et la parole Ă©tait avec Dieu, et la parole Ă©tait Dieu.â ». Bon, tout dâabord, choisir une telle citation prouve le peu dâĂ©gard quâil a pour son lecteur. Si celui-ci est athĂ©e, il y voit un argument parfaitement obsolĂšte ; sâil est chrĂ©tien, il y voit un argument parfaitement faux de fait, un chrĂ©tien un tant soit peu instruit, sait que la parole » Ă©voquĂ©e dans lâĂvangile ne se rapporte pas Ă un pouvoir universel de crĂ©er ex-nihilo, comme DMR aimerait le faire croire, mais sâen rĂ©fĂšre Ă la Seule Personne de JĂ©sus-Christ, appelĂ© verbe de Dieu ». Quitte Ă se la jouer religieux en citant la Bible, il aurait pu choisir un verset qui parle rĂ©ellement du pouvoir de la parole, comme celui du Livre des Proverbes qui dit que La langue a pouvoir de vie et de mort. » un pouvoir non pas crĂ©ateur mais exĂ©cutif qui sâexerce sur ce qui est dĂ©jĂ créé car pour choisir du sort dâun homme, encore faut-il que celui-ci existe ! Ainsi, son choix de verset nâest pas anodin il atteste que lâidĂ©e dĂ©fendue par DMR est que la parole peut crĂ©er ex-nihilo Ă partir de rien. Or, je nâai nul besoin de le prouver le rĂ©el et la vĂ©ritĂ© nous prouvent que la parole existe comme membre dâun tout et nâa dâimpact quâen ce quâelle engendre lâaction. La parole construit. Elle ne crĂ©e pas. DMR continue dâappuyer sa pensĂ©e dĂ©viante et fantaisiste en disant que chaque ĂȘtre humain est un magicien qui peut jeter un sort par ses mots ». Il multiplie les analogies entre la parole et la magie, un refrain incessant quâil saupoudre dâexemples toujours plus grotesques et inappropriĂ©s. La parole est si puissante quâun seul mot peut changer une vie ou dĂ©truire lâexistence de millions de personnes. Il y a quelques dĂ©cennies, la parole dâun seul homme en Allemagne a manipulĂ© toute une nation peuplĂ©e de gens intelligents. Il les a conduits Ă la guerre, par la seule puissance de sa parole. Il a rĂ©ussi Ă convaincre certains de commettre les actes de violence les plus atroces qui soient. Sa parole a rĂ©veillĂ© les peurs des gens et, comme une immense explosion, les tueries et la guerre ont ravagĂ© le monde entier. » Oui, il a osĂ©. DMR, celui qui prĂ©tend rĂ©volutionner votre vie, ose braver des milliers dâhistoriens, bafouer leurs recherches en affirmant que la Seconde Guerre mondiale et lâholocauste nâauraient pour coupable que la parole dâun dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Non, ce ne sont pas des facteurs Ă©conomiques et sociaux, historiques et jâen passe qui ont contribuĂ© Ă la barbarie nazie, NON ! Câest uniquement la parole crĂ©atrice et magique dâAdolphe Hitler qui a ouvrĂ©e, seule. DMR continue sur sa lignĂ©e dâexemples simplifiĂ©s Ă lâextrĂȘme et caricaturaux, comme ce passage oĂč il Ă©voque que dire Ă un ami Tiens ! La couleur de ton visage est celle des gens qui vont avoir le cancer. » suffit Ă ce quâil dĂ©veloppe un cancer en moins dâun an. Comme si un cancer pouvait se dĂ©velopper par seul effet nocebo, la prĂ©cision temporelle en plus ! Câest non seulement absurde, mais totalement faux, comme le dĂ©montre le rĂ©el, Ă travers les personnes atteintes dâhypocondrie, par exemple. 2 La confusion fond/forme Mon second point de critique est que, lorsque DMR Ă©voque une parole impeccable », il sâattache aussi bien Ă la forme quâau fond ; nous conviendrons tous que soigner la forme est essentiel, nul besoin dâĂ©piloguer lĂ -dessus. Mais il est trĂšs gĂȘnant que DMR affirme que le fond lui-mĂȘme doit ĂȘtre impeccable », câest-Ă -dire gentil » ; ça laisse libre cours Ă de nombreux excĂšs. Par exemple, selon lui, gronder son enfant bruyant reviendrait Ă le condamner Ă devenir timide et rĂ©primer ses Ă©motions pour ĂȘtre acceptĂ©. Mais quel dĂ©ni du rĂ©el ! Et surtout, quel dĂ©ni des autres ! Lâauteur semble oublier quâil y a un bien commun ; quâen sociĂ©tĂ©, celui-ci surpasse le bien-ĂȘtre individuel. Si un enfant bruyant gĂȘne ses voisins, le bon sens est de se montrer ferme pour quâil cesse dâimportuner les autres. Aimer son enfant, lui rendre service, câest lui donner des clĂ©s pour savoir vivre avec autrui dans un monde duquel il nâest ni le centre, ni le roi ! DMR, qui dit que la parole impeccable doit sâancrer dans la vĂ©ritĂ© et dans lâamour, sait-il que la vĂ©ritĂ© est le rapport au rĂ©el ? Ignore-t-il que ce rĂ©el atteste que les paroles fermes font grandir, que les mots durs secouent ? Ignore-t-il, ce grand chaman, que nos Ă©motions nous constituent, et quâil est naturel de les exprimer ? Quâil est naturel dâemployer des mots rudes lorsque lâon est en colĂšre, dâutiliser un vocabulaire larmoyant et dĂ©faitiste lorsque lâon est triste ? Ignore-t-il que dans un monde et une vie faite dâadversitĂ©s et dâĂ©preuves, ne penser que positivement serait un dĂ©ni du rĂ©el, conduisant Ă la folie ? Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, câest son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR nâa rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve dâun bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que lâon aimerait quâils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing quâun petit livre de 120 pages qui se revendique lâhĂ©ritage dâune civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. Nâen faites jamais une affaire personnelle Ce deuxiĂšme accord explique quâil ne faut pas se laisser atteindre par les propos que les autres peuvent tenir sur nous. Si, Ă priori, celui-ci paraĂźt juste et plein de bon sens, lĂ encore, DMR enlĂšve les murs porteurs de la vĂ©ritĂ© il ĂŽte dâun concept plutĂŽt vrai les principes qui en font les nuances, de sorte que son rĂ©cit devient non seulement faux, mais dangereux ! OUI ! Personne ne peut nous connaĂźtre parfaitement. Nous sommes une sorte dâimage floue que les autres clarifient en y apposant leurs expĂ©riences et leur personnalitĂ©. Oui ! Parfois, les apprĂ©ciations des autres relĂšvent plus de la projection ou du fantasme que du constat factuel ! Mais sâen tenir à ça est une simplification extrĂȘme ; baser tout son second accord dessus est imprudent ! Ă commencer par une vĂ©ritĂ© simple lâimage de nous nâest pas floue pour tout le monde. Oui, certains peuvent nous aborder avec subjectivitĂ©. NĂ©anmoins, suivant lâintimitĂ© qui nous lie aux individus, ils savent des choses de nous, des Ă©lĂ©ments objectifs qui ne relĂšvent pas de leur grille de lecture personnelle, mais de lâobservation dâactes rĂ©pĂ©tĂ©s que nous avons posĂ©s et qui disent quelque chose de nous. Si je prenais frĂ©quemment la parole pour dire des choses volontairement fausses, je serais une menteuse ; si je me rendais chez des amis et prenais, en cachette, un objet qui leur appartient pour lâapporter chez moi, je serais une voleuse. Tout ça tĂ©moigne dâune chose lâaccord de DMR nâest pas applicable, car il existe un bien et de mal absolu dont les actions, visibles et observables, tĂ©moignent. Nous ne pourrons jamais mesurer le degrĂ© de monstruositĂ© dâHitler, car nous ne pourrons jamais connaĂźtre la rĂ©alitĂ© de sa vie intĂ©rieure ; toutefois, quâil ait commanditĂ© lâassassinat de 6 millions de personnes sur la base de leurs croyances religieuse, ethnie ou orientation sexuelle, nous donne une indication sur lâindividu quâil Ă©tait. Volontairement et rĂ©pĂ©titivement, il a posĂ© des actes moralement inadmissibles, objectivement mauvais, qui disent quelque chose de lui. Hitler eut pu en faire une affaire personnelle quâon lui dise que câest un monstre ses actes en tĂ©moignent. Un pĂ©dophile peut le prendre personnellement quâon lui dise que câest un dĂ©traquĂ© ses actes en tĂ©moignent. Un menteur peut en faire une affaire personnelle quâon le dise indigne de confiance ses actes en tĂ©moignent. De mĂȘme que ces exemples, extrĂȘmes, je lâavoue, nous aussi devons parfois faire notre la critique qui nous est faite. Car câest moralement entendable, dâune part, mais Ă©galement souhaitable de lâautre prendre les choses personnellement nous permet parfois de nous corriger. Si tous les mots des autres glissaient sur nous comme luge sur neige, quelles perspectives dâĂ©volution aurions-nous ? Quels encouragements nous pousseraient ? De plus, DMR passe au-delĂ de deux composantes essentielles de lâhumain. Ses Ă©motions, dâabord. Nous prenons les choses personnellement, car nous avons des sentiments, des Ă©motions, et que nous sommes faits pour interagir avec le monde extĂ©rieur. Nous ne pouvons rester impassibles devant les dires dâautrui, car nous sommes constituĂ©s pour vivre avec lui. Ce quâil pense de nous nous importe, ce quâil en dit Ă©galement. Par la parole, les hommes sâencouragent, se soutiennent, se corrigent ; lâĂȘtre humain est un animal social et intelligent, intelligence qui se manifeste en premier lieu par la parole ! Nous sommes liĂ©s les uns aux autres notamment par ce que nous nous disons ! Quelle sociĂ©tĂ© individualiste et impassible DMR veut-il contribuer Ă crĂ©er en nous encourageant de cultiver lâindiffĂ©rence aux autres ? Notre capacitĂ© de jugement, ensuite. De fait, Dieu ou/ou lâĂ©volution nous ont dotĂ©s dâun panel de mĂ©canismes nous permettant dâĂ©mettre des jugements. Nous raisonnons, nous manipulons des concepts, et nous vivons en sociĂ©tĂ©. LâĂ©quation est simple. Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, nâest Ă retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et lâinteraction avec autrui, conjuguĂ©e Ă la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă accueillir, et celle Ă rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, dâautres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, dâautres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de nous-mĂȘmes. De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă ne rien prendre personnellement ». Alors, je mâinterroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait lâutilitĂ© dâavoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de suppositions Cet accord explique quâil faut prĂ©fĂ©rer le dialogue aux supputations ; lĂ encore, un conseil plein de bon sens en apparence. Et pourtant ! Une fois nâest pas coutume, DMR oublie que lâĂȘtre humain existe avec des prĂ©rogatives et caractĂ©ristiques intrinsĂšques. Nous sommes biologiquement conçus pour supposer ; nous disposons dâun panel dâoutils nous permettant de dĂ©coder notre environnement, dont les autres font partie. Nous sommes programmĂ©s pour dĂ©crypter la peur, la joie, la tristesse ou la colĂšre sur le visage dâautrui ; programmĂ©s pour supposer quâun ciel gris annonce une pluie prochaine, quâun effet a sa cause, et que toute cause a sa consĂ©quence. En bref, nous analysons naturellement et inconsciemment les Ă©motions des autres, leur langage non-verbal ou les Ă©lĂ©ments naturels, et en tirons des conclusions qui sont des suppositions. DMR manque encore de nuance supposer nâest pas le problĂšme. Supposer est naturel. Le vĂ©ritable souci est lorsque nous faisons de nos suppositions une vĂ©ritĂ© absolue et intangible. Tout comme lâaccord prĂ©cĂ©dent nous invitait Ă rejeter en bloc tout propos dâautrui nous concernant, sans discerner la pertinence de ses propos, celui-ci nous invite Ă rejeter toute forme de supposition. Pour rĂ©ajuster lâaccord prĂ©cĂ©dent, nous avons dit que lâenjeu Ă©tait plutĂŽt dâapprendre Ă discerner la pertinence des critiques ; pour rĂ©ajuster celui-ci, disons quâil sâagit encore de sĂ©parer le bon grain et lâivraie. Nuance, toujours ! Nous pouvons supposer quelque chose, mais nous ne devons pas en rester lĂ . Nous devons voir la supposition comme une invitation Ă communiquer. Il nous faut poser des questions franches et ĂȘtre nous-mĂȘmes transparents quant Ă ce que nous pensons, de sorte que nous Ă©vitons ce que la PNL nomme la lecture de pensĂ©e ». Concluons Disons quâil ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre discernement. AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer quâautrui est un mĂ©chant qui cherche Ă nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă ne pas faire de procĂšs dâintention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu quâil ne rejette pas notre parole quâil jugerait subjectivement reprochable, et accepte dâen faire son affaire personnelle !. Jâen profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre lâessence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre mieux Câest accord me fait penser Ă une situation que tous avons dĂ©jĂ connue. Ătre en examen, devoir justifier notre rĂ©ponse en un nombre de mots donnĂ©s, et se rĂ©pĂ©ter Ă lâinfini, paraphraser ses paraphrases sans cesse histoire de faire du remplissage et atteindre les quotas. Ce quatriĂšme accord est exposĂ© en 8 pages. Huit pages oĂč DMR rĂ©pĂšte inlassablement la mĂȘme chose, et cherche Ă dĂ©velopper une phrase si simple quâelle se suffit Ă elle-mĂȘme et se passe dâexplication. Fort de son envie de donner une illusion de consistance Ă ses Ă©crits, lâauteur dĂ©veloppe autour de la question du mieux » et de lâaction de faire. Alors, quâest-ce que notre mieux, selon DMR ? Simple notre mieux, câest ce qui ne nous fatigue pas, ne sollicite pas nos efforts, nous procure du plaisir. Comme dans ses chapitres prĂ©cĂ©dents, lâauteur dĂ©courage son lecteur dans toute forme de surpassement quotidien en lâinvitant Ă ne pas sâacharner davantage que son mieux », mieux nĂ©buleux, au risque de se vider de son Ă©nergie et dâagir contre lui-mĂȘme ». Il ne dit rien sur les limites » de ce mieux ». Il nâexplique pas Ă quel moment la persĂ©vĂ©rance, nĂ©cessaire Ă la croissance humaine, devient nĂ©faste. Il ne nous dit pas pourquoi il faut prĂ©server son Ă©nergie et ne pas lâinvestir dans ce qui peut nous Ă©lever. Qui a-t-il de plus important que ça ? Nous ne le saurons jamais. Il fait mine dâignorer que pour faire grandir lâhomme, il faut le pousser Ă sortir de sa zone de confort. Et, dites, DMR, jâai une question les choses ne mĂ©ritent-elles quâon les fasse que lorsquâon sait dĂ©jĂ les faire ? De contre-sens en absurditĂ©s, DMR enjoint Ă faire de son mieux » et ne pas se juger oubliant que notre mieux » Ă©tant subjectif, ne peut quâĂȘtre soumis Ă notre Ă©valuation personnelle ; rĂ©pĂ©tant plusieurs fois que nous devons faire de notre mieux, ni plus, ni moins » tandis que, par dĂ©finition, notre mieux ne peut ĂȘtre moins, et que sâil pouvait ĂȘtre plus, alors ce plus serait notre mieux. De flous artistiques en nĂ©buleuses, ce quatriĂšme accord continue de jeter de la poussiĂšre dorĂ©e au lecteur, lui disant que tout ce qui compte, câest quâil soit heureux », quâil soit lui-mĂȘme », quâil ne se juge pas », bref, quâil vive pour lui, par lui, en lui, faisant abstraction totale des autres, de la sociĂ©tĂ© et des rĂšgles, morales et lĂ©gislatives, qui la rĂ©gissent. Quâajouter ? DMR enfonce des portes ouvertes ; plusieurs lignes pour nous expliquer que quand tu as bien dormi, tu fais mieux de ton mieux que quand tu as mal dormi ». Merci pour cette information lumineuse. Concluons Comme Ă son habitude, DMR fait de lâindividu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique lâalpha et lâomĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que lâindividu nâest pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout nâest pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel nâest pas le curseur du bien et du mal, de lâacceptable ou non. Quand lâauteur affirme au lecteur quâil a le droit dâĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais sâencombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand lâauteur justifie cette injonction Ă ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit dâĂȘtre heureux », Ă quoi sâen rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit dâĂȘtre heureux ? Et Ă quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Quâajouter Ă tout ce qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche.
VidĂ©oTikTok de Ezhara Ayam (@ezharaayam) : « Accord n°2 dans le livre de Miguel Ruiz.. les accords tolteques : NE RIEN PRENDRE PERSONNELLEMENT. En voici un extrait.. A mĂ©diter : " Quoi quâil arrive autour de vous, ne le prenez pas personnellement Rien des autres nâest Ă cause de vous. Câest Ă cause dâeux-mĂȘmes. Tous les gens vivent dans leur propre rĂȘve, dans
Les quatre accords ToltĂšques proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expĂ©rience de libertĂ©, de vrai bonheur et dâamour. Le monde fascinant de la Connaissance vĂ©ritable et incarnĂ©e est enfin Ă la portĂ©e de chacun. » Don Miguel Ruiz Voici les 4 accords ToltĂšque Que ta parole soit impeccable Parlez avec intĂ©gritĂ©, ne dites que ce que vous pensez. N'utilisez pas la parole contre vous-mĂȘme, ni pour mĂ©dire sur autrui. Ne prends rien personnellement Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre rĂ©alitĂ©, de leur rĂȘve. Lorsque vous ĂȘtes immunisĂ© contre cela, vous n'ĂȘtes plus victime de souffrances inutiles. Ne fais pas de supposition Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais dĂ©sirs. Communiquez clairement avec les autres pour Ă©viter tristesse, malentendus et drames. Fais toujours de ton mieux Votre mieux change d'instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous Ă©viterez de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets. Une promesse de libertĂ©, de bonheur et dâamour est promise pour qui sâapplique ses quatre rĂšgles de vie trĂšs simples. Les quatre accords toltĂšques nous viennent dâun ancien neurochirurgien mexicain, Miguel Ruiz, devenu chaman suite Ă une expĂ©rience de mort imminente qui transforma sa vie. Câest un code de conduite » qui permet dâapprĂ©hender le monde sereinement, et de façon plus saine. Ce sont des mantras pleins de bon sens, mais surtout dâune trĂšs grande puissance. La culture ToltĂšque est une culture mĂ©soamĂ©ricaine qui sâest dĂ©veloppĂ©e autour de Tula, leur capitale situĂ©e prĂšs de Teotihuacan au Mexique. Elle se situe au dĂ©but de la pĂ©riode post-classique de la chronologie mĂ©so-amĂ©ricaine entre 900 et 1200 de notre Ăšre. Le terme ToltĂšques provient du nahuatl et dĂ©signe les maĂźtres bĂątisseurs ». Dans les lĂ©gendes nahuatl, les ToltĂšques sont censĂ©s ĂȘtre Ă l'origine de toute civilisation. Les AztĂšques, pour affirmer leur supĂ©rioritĂ©, se sont donc prĂ©tendus leurs descendants. Nous avons reçu depuis notre plus tendre enfance une multitude dâinformations, de devoirs, de rĂšgles, dâinterdits, de rĂ©compenses, de punitions⊠et nous en avons fait, ce que jâappelle, notre modĂšle, celui qui va nous servir toute notre vie. Ce modĂšle se construit autour de lâĂąge de 8 ans et câest le meilleur modĂšle qui soit avec notre dĂ©veloppement Ă cet Ăąge ce qui va nous poser des difficultĂ©s Ă lâĂąge adulte. En dâautres termes, il sâagit de notre propre livre de loi comme un code civil qui se rapporte Ă nous-mĂȘmes et il y a Ă lâintĂ©rieur tout ce que nous avons acceptĂ© comme vrai. Il sâagit donc dâune acceptation, autrement dit dâun accord avec ce livre de loi. Et voilĂ le terme Accord ToltĂšque » expliquĂ© et ceci est trĂšs important Ă comprendre pour pouvoir se servir de ce legs ToltĂšque. Voici un exemple un ami me dit Tu as la tĂȘte de quelquâun qui va avoir un cancer ! ». Si jâĂ©coute cette parole et que je suis en accord avec alors il y a de grande chance que jâattrape un cancer dans moins dâun an. VoilĂ la puissance de la parole en rĂ©fĂ©rence au premier accord. Cet exemple est tirĂ© du livre de Don Miguel Ruiz. Il faut donc bien comprendre le terme accord en tant quâacceptation. Le fait de croire que cela peut arriver, engendre la possibilitĂ© que cela arrive. Câest ce que nous avons dĂ©jĂ beaucoup vu dans plusieurs autres chapitres de ce livre, la pensĂ©e est crĂ©atrice et la parole Ă©galement, effectivement tout se rejoint. Accord 1 Que ta parole soit impeccable Vous pouvez Ă©valuer le degrĂ© auquel votre parole est impeccable Ă lâaulne de lâamour que vous avez pour vous-mĂȘme. LâintensitĂ© de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels Ă la qualitĂ© et Ă lâintĂ©gritĂ© de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous ĂȘtes heureux et en paix. » Don Miguel Ruiz La parole est comme une graine que nous semons dans la pensĂ©e de l'homme. Chaque critique que nous faisons, chaque jugement que nous portons Ă l'Ă©gard d'autrui est comme un sort que nous jetons. Combien d'estimes de soi dĂ©truites avec des phrases assassines, tu es bĂȘte, tu ne comprends rien », tu nây arriveras jamais », tu nâes pas intelligente », tu nâes pas capable », tu nâes pas normale »⊠En ayant conscience de cela et en faisant attention Ă nos paroles nous pouvons distiller du bonheur et de l'amour dans notre vie et dans la vie des autres... Sans y faire attention nous jugeons constamment les autres, sans mĂȘme parfois les connaĂźtre. Nous jugeons mĂȘme les personnes qui nous sont les plus chĂšre. Mais finalement, juger quelquâun nâest pas seulement nĂ©faste pour la personne rĂ©ceptrice, cela lâest surtout pour la personne qui Ă©mettrice. En effet, en jugeant et en comparant sans cesse, câest finalement notre propre mental qui est sous le joug de la nĂ©gativitĂ©. La parole que nous entretenons avec nous-mĂȘmes est trĂšs importante, câest mĂȘme le plus important ! Car si nous pouvons ĂȘtre nĂ©gatifs avec les autres, câest souvent envers nous-mĂȘmes que nous sommes les pires juges. Je suis maladroit », je ne suis pas Ă la hauteur »⊠sont autant de paroles qui ont un effet dĂ©vastateur sur lâestime de soi. Il devient donc Ă©vident de faire attention Ă notre dialogue interne et aux idĂ©es quâil en ressort. Pourquoi vouloir continuer Ă mal utiliser son mental ? Ne soyons pas dans le jugement, soyons indulgent envers nous-mĂȘmes et envers les autres ! Juger câest en quelque sorte agir contre soi-mĂȘme. Ayons une parole impeccable ! Le premier accord est le plus important. Il est si important quâĂ lui seul il vous permettra de transcender votre vie actuelle. » Don Miguel Luiz. Si vous le respectez, vous aurez dĂ©jĂ fait la moitiĂ© du chemin. Les trois autres accords sont en quelque sorte des prĂ©cisions du premier. Accord 2 Ne prends rien personnellement Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, câest votre problĂšme, pas le mien. Câest votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous nâĂȘtes confrontĂ© quâĂ vous-mĂȘmes, pas Ă moi. Dâautres auront une opinion diffĂ©rente, selon leur systĂšme de croyances.» Don Miguel Luiz Nous faisons une affaire personnelle de ce qui nous est dit parce que nous acceptons ce quâon dit de nous nous donnons notre accord. Nous sommes aucunement responsable de ce que les autres disent, cela dĂ©pend seulement de leur livre de loi personnel pas du nĂŽtre. Quoi quâil arrive, nâen faites pas une affaire personnelle. Comme nous lâavons dĂ©jĂ vu, Ă plusieurs reprises, dans cet ouvrage, nous avons tous des reprĂ©sentations mentales diffĂ©rentes, nous percevons le monde de diffĂ©rentes maniĂšres notre carte du monde. Cela vient de notre Ă©ducation, de nos expĂ©riences, de nos croyances⊠Si bien que, quand une personne vous dit quelque chose de mal, elle vous transmet ses propres croyances, ses propres insĂ©curitĂ©s. Ce que AmĂąna pense de Pierre en dit plus sur AmĂąna que sur Pierre⊠». GrĂące Ă cet accord, tous les Ă©vĂ©nements qui nous arrivent au quotidien nâauront plus dâemprise sur nous. Nous gagnons Ă©normĂ©ment en libertĂ© quand le regard extĂ©rieur nous importe peu. Si nous avons conscience que chacun a ses propres filtres pour percevoir le monde, alors nous comprendrons que prendre personnellement tout ce qui nous arrive est une grave erreur. Chacun est responsable de ses dĂ©cisions et de ses choix. Il est prĂ©fĂ©rable de prendre confiance en soi et sâestimer, pour ne plus ĂȘtre dĂ©pendant du jugement des autres. Accord 3 Ne fais pas de supposition VoilĂ donc quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ne faites aucune supposition. FormulĂ© ainsi, cela semble facile, mais je suis conscient combien câest difficile Ă mettre en Ćuvre. La difficultĂ© provient de ce quâon fait gĂ©nĂ©ralement lâinverse. On a tous des habitudes dont on nâest mĂȘme pas conscient. Les amener Ă la conscience et comprendre lâimportance de cet accord est donc le premier pas Ă franchir. Mais la comprĂ©hension nâest pas suffisante. Une information ou une idĂ©e ne sont que des graines dans notre esprit. Ce qui va vraiment faire la diffĂ©rence, câest lâaction. Le fait de mettre une chose en pratique, jour aprĂšs jour, renforce votre volontĂ©, nourrit la graine et Ă©tablit des fondements solides pour que se dĂ©veloppe une nouvelle habitude. » Don Miguel Ruiz Lors de mon premier contact avec une personne qui souhaite prendre RDV, je dis toujours Je travaille seulement avec le prĂ©sent ». Mes outils fonctionnent uniquement en partant des faits de la vie quotidienne. Câest ce quotidien qui attirera mon attention sur ce que je dois savoir du passĂ© pour faire un nettoyage. Je ne mâattache pas aux Ă©vĂšnements passĂ©s, parce que cela met un lien dâimplication de causes Ă effets entre le passĂ© et la vie quotidienne. Cela revient Ă mettre un couvercle sur une marmite alors que nous cherchons Ă savoir ce quâil y a dedans. De la mĂȘme façon, jâindique que je ne me prĂ©occupe pas de lâavenir puisque ce nâest que supposition. Le seul moment rĂ©el oĂč nous avons le pouvoir est maintenant, le moment prĂ©sent. Par exemple, en ce moment-mĂȘme oĂč jâĂ©cris ce chapitre, quel est lâintĂ©rĂȘt de me prĂ©occuper si le livre va avoir du succĂšs ou non, si il va me permettre de dĂ©velopper une activitĂ© collective en crĂ©ant des stages et des ateliers sur les sujets traitĂ©s dans le livre Aucun ! Cela servira simplement Ă me mettre le doute, et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă ne pas terminer cet ouvrage. Je vous rassure, jâirai jusquâau bout sans faire ce genre de supposition. Je ne peux pas vous parler des accords ToltĂšque sans les avoir intĂ©grĂ© dans mon mode de pensĂ©es et dans ma vie. En prenant conscience que nos suppositions sont des crĂ©ations de notre esprit, nous allons naturellement arrĂȘter dâĂ©mettre des hypothĂšses hasardeuses, auxquelles nous finirions irrĂ©mĂ©diablement Ă croire. Pour cela, nous allons chercher coĂ»te que coĂ»te Ă clarifier nos propos et sâappliquer Ă comprendre lâautre, en lui posant autant de questions que nĂ©cessaire. Et cela sâapplique, de la mĂȘme maniĂšre Ă soi-mĂȘme. En faisant des suppositions nous interprĂ©tons des Ă©vĂšnements en leur donnant le sens que nous pensons quâils ont. Ensuite, nous nous convainquons que ces interprĂ©tations sont le reflet de la rĂ©alitĂ©. Au final, nous prĂȘtons des intentions aux autres sur la seule base de suppositions, souvent erronĂ©es, auxquels nous nous sommes convaincu de croire. Cela sâapplique encore une fois Ă soi-mĂȘme. Une des suppositions les plus communes est de croire que les autres pensent de la mĂȘme maniĂšre que nous Voir La carte nâest pas le territoire » dans le chapitre les sept principes de base de la PNL ». Nous oublions souvent que chacun Ă sa propre perception du monde, que chacun rĂ©agit diffĂ©remment Ă des situations semblables. Nous en arrivons Ă croire que tout le monde juge, pense et agit de la mĂȘme façon que nous. Et cela nâest absolument pas le cas ! Câest incroyable le nombre important de personnes qui passent Ă mon cabinet avec cette idĂ©e, ce qui créé de grandes distorsions mentales. Elles vivent une grande libĂ©ration quand je leur explique ce principe que la carte nâest pas le territoire et que chacun ne pense pas, ne ressent pas, nâinterprĂšte pas la mĂȘme chose. Ce qui est intĂ©ressant câest la divergence enrichissante des points de vue. Prenons un exemple concret A la suite dâune rupture, câest probablement un des moments oĂč nous faisons le plus de suppositions. Avec les rĂ©seaux sociaux, nous pouvons suivre notre Ex » facilement, voir ce quâelle devient et nous croyons trouver des sous-entendus dans toutes les publications faites. Nous en dĂ©duisons elle vient de publier cette photo, ou dâĂ©crire ce mot que nous disions souvent ensemble », cela veut dire quâelle tient encore Ă moi, quâelle regrette. Nous reprenons espoir et nous nous sentons bien tout le reste de la journĂ©e. Ce ne sont pourtant que des suppositions. Le jour oĂč nous voyons une photo sur laquelle elle est accompagnĂ©e dâun homme, câest la descente aux enfers, nous perdons espoir et nous sommes malheureux tout le reste de la journĂ©e. Câest aussi vrai quand nous dĂ©couvrons une nouvelle photo dâelle et que nous nous posons cette question qui a pris cette photo ? Avec une multitude dâautres questions et suppositions qui nous enferment dans notre dĂ©sespoir. Le paradoxe avec les suppositions câest que souvent nous en voulons aux autres pour des choses quâils nâont pas faites. Accord 4 Fais toujours de ton mieux Ne vous attendez pas Ă vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrĂ©es dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. [âŠ] En faisant de votre mieux, lâhabitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont sâaffaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Vous nâavez pas Ă vous juger, Ă vous sentir coupable ou Ă vous punir, si vous nâarrivez pas Ă respecter ces quatre accords toltĂšques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien mĂȘme en faisant encore des suppositions, mĂȘme sâil vous arrive encore de rĂ©agir de façon personnelle, mĂȘme si votre parole nâest pas tout le temps impeccable. » Don Miguel Ruiz Ce quatriĂšme accord toltĂšque est la consĂ©quence logique des trois premiers. Câest le pilier de notre changement. Câest celui qui nous permettra dâagir de façon durable en respectant les trois autres accords. Donner le meilleur de soi, ne pas en faire trop, ni trop peu. Câest ainsi que nous Ă©vitons la frustration de ne pas avoir Ă©tĂ© jusquâau bout, qui engendre regrets et culpabilitĂ©. Câest aussi ainsi que nous nous prĂ©servons, car Ă trop donner, nous nous Ă©puisons en dĂ©pensant toute notre Ă©nergie. Ă terme, il faut trouver le bon Ă©quilibre. Le plus grand danger est la recherche de la perfection, qui, comme chacun le sait, nâexiste pas sur terre. Ă coup sĂ»r câest lâĂ©puisement. Lorsque nous en faisons trop, nous nous vidons de notre Ă©nergie et nous agissons contre nous-mĂȘmes. Nous devons faire baisser la pression que nous nous imposons souvent Ă nous-mĂȘmes en remplaçant le je dois » par je peux », par exemple. Câest ainsi que nous pouvons atteindre notre objectif sans sâencombrer du jugement des autres ni Ă©mettre de jugement envers soi-mĂȘme. Faire de son mieux câest faire que chaque tĂąche que nous rĂ©alisons, nous la rĂ©alisions en donnant le meilleur de nous-mĂȘmes. Câest ĂȘtre concentrĂ© sur le prĂ©sent, notre mieux » est variable dâun jour Ă lâautre, dâune minute Ă lâautre selon notre Ă©tat. Pour conclure Pour Ă©voluer, exercez-vous Ă changer la perception que vous avez de votre environnement en vous rĂ©fĂ©rant Ă ces quatre accords. Prenez par exemple un jour par semaine pour chaque accord toltĂšque, disons le lundi pour le premier, le mardi pour le deuxiĂšme, etc⊠et lors de ce jour vous devrez faire trĂšs attention Ă appliquer le plus possible cet accord en toute bienveillance, il faut savoir ĂȘtre indulgent avec soi-mĂȘme. Avec le temps et la rĂ©pĂ©tition vous changerez votre façon de percevoir le monde et ces accords deviendront une seconde nature. ATTENDEZ, ce nâest pas encore fini ! Il existe aujourdâhui un 5Ăšme accord ToltĂšque Dans ce cinquiĂšme accord il y a deux parties, la premiĂšre nous dit dâĂȘtre sceptiques. Etre sceptique veut dire que nous ne croyons pas systĂ©matiquement ce que nous entendons, ce que les autres nous racontent mais pas non plus ce que nous nous disons Ă nous mĂȘmes⊠Pour quelle raison nous devrions ĂȘtre sceptiques ? Nous entrons en contact avec la rĂ©alitĂ© Ă travers le filtre de notre perception, et celui-ci est diffĂ©rent dâune personne Ă une autre il est constituĂ© par nos sens, notre histoire personnelle, nos croyances, le langage que nous utilisons, tout ce que nous avons appris⊠donc la rĂ©alitĂ© que nous percevons est aussi diffĂ©rente pour chacun dâentre nous. Nous vivons donc tous dans un monde plus ou moins diffĂ©rent de celui de lâautre, et pour chacun dâentre nous notre monde est vrai, mais est-il plus vrai que celui de quelquâun dâautre ? Comment faire ? Ici nous arrivons Ă un autre sujet important en lien avec la rĂ©alitĂ© les croyances. Les croyances crĂ©ent notre rĂ©alitĂ©, si nous voulons transformer notre rĂ©alitĂ© nous devons changer nos croyances. Le fait de douter va introduire une distance entre nous et les situations que nous vivons, ce que les autres nous disent, ce que nous nous racontons Ă nous-mĂȘmes Ă travers notre dialogue interne⊠Le dialogue interne nous aide Ă maintenir notre cadre de rĂ©fĂ©rence, et nos croyances sur nous, sur la rĂ©alitĂ© en font partie. Si nous doutons de ce que nous nous racontons, de ce que nous avons appris, nous allons petit Ă petit nous libĂ©rer des croyances qui nous limitent, des jugements envers nous-mĂȘmes, des jugements envers les autres. Si nous ne croyons pas ce que les autres disent cela va nous libĂ©rer de lâemprise que leurs jugements ont sur nous. Le doute va aussi crĂ©er une distance par rapport aux situations qui arrivent dans notre vie et le sens que nous leurs donnons et ainsi nous permettre dâenvisager dâautres sens possibles. Tout cela va nous permettre de nous rĂ©approprier notre pouvoir personnel nous rendant ainsi plus libres et capables de sortir du rĂȘve des autres et construire le rĂȘve que nous choisissons pour nous-mĂȘmes. La deuxiĂšme partie de cet accord nous dit apprenez Ă Ă©couter Cela va nous permettre dâentrer en interaction avec le monde des autres dâune façon harmonieuse, respectueuse et plus riche, car nous amĂ©liorons la communication. Ce qui pour moi est vrai dans mon monde ne lâest pas forcement dans celui de quelquâun dâautre, mais ce lâest pour moi, câest pourquoi si jâai conscience de cela je ne vais pas chercher Ă convaincre quelquâun que jâai raison car je sais que la rĂ©alitĂ© de lâautre nâest pas la mĂȘme que la mienne et que la mienne ne lui conviendrait pas forcement. Mais je peux Ă©couter, si jâĂ©coute vraiment je vais pouvoir comprendre lâautre, sa rĂ©alitĂ©, ce quâil vit, ce quâil ressent. Quand je parle je le fais Ă partir de mon monde et lâautre en face va interprĂ©ter ce quâil entend en fonction de son monde, en sachant ceci nous pouvons vĂ©rifier par des questions et la reformulation que nous nous comprenons. Si nous voulons vraiment communiquer avec les autres câest absolument nĂ©cessaire dâapprendre Ă Ă©couter, sinon nous ne pouvons pas rentrer dans leur rĂȘve. Nous nâavons pas besoin de croire ce que lâautre nous dit le prendre comme une vĂ©ritĂ© pour crĂ©er un vrai lien avec lui. Le vrai lien, le vrai partage va venir de notre capacitĂ© Ă Ă©couter, Ă nous intĂ©resser, Ă comprendre et Ă respecter ce quâil vit dans son monde, puis Ă partager si nous le souhaitons ce que nous vivons dans le notre. PLUS D INFORMATIONS LES 4 ACCORDS TOLTEQUES ABONNEZ-VOUS Ă NOTRE NEWSLETTER Partager la publication "LâEnseignement des 4 Accords ToltĂšques" FacebookTwitter Ajouter un nouveau commentaire PubliĂ© dans ActualitĂ© bien-ĂȘtre, Bien-ĂȘtre et mĂ©decine douce, DĂ©veloppement personnel, Livre de dĂ©veloppement personnel, SantĂ© & Bien-ĂȘtre, ThĂ©rapeutes et professionnels du bien-ĂȘtre Tags atelier, bien-ĂȘtre, bonheur, dĂ©veloppement personnel, Livre de dĂ©veloppement personnel, mĂ©decine alternative, mĂ©decine douce, professionnel du bien-ĂȘtre, santĂ©, stage, stage bien-ĂȘtre, stage dĂ©veloppement personnel, thĂ©rapeute
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