2 Le tribunal dĂ©signe un mandataire inscrit sur la liste prĂ©vue Ă lâarticle L. 811-2 du code de commerce ou sur celle prĂ©vue Ă lâarticle L. 812-2 du mĂȘme code. Par dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e, il peut dĂ©signer une autre personne dans les conditions prĂ©vues Ă ces mĂȘmes articles. Les dispositions des troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as de lâarticle L. 621-4 et lâarticle L
Depuis 2008, le dĂ©sĂ©quilibre significatif de lâarticle I, 2° du Code de commerce a connu un succĂšs grandissant. Mais cette notion nâest plus aujourdâhui lâapanage du seul Code de commerce, lâarticle 1171 nouveau du Code civil â issu de lâordonnance n°2016-131 du 10 fĂ©vrier 2016 portant rĂ©forme du droit des contrats, entrĂ©e en vigueur depuis le 1er octobre dernier â sanctionne dans les contrats dâadhĂ©sion, toute clause crĂ©atrice dâun dĂ©sĂ©quilibre significatif. Le prĂ©sent article a vocation Ă faire le point Ă date sur la jurisprudence rĂ©cente rendue sur le fondement de lâarticle I, 2° du Code de commerce ainsi quâĂ prĂ©senter le nouveau dispositif prĂ©vu Ă lâarticle 1171 nouveau du Code civil1. * * * I â FOCUS SUR LE DESEQUILIBRE SIGNIFICATIF DE LâARTICLE I, 2° DU CODE DE COMMERCE Lâarticle L. 442-6, I, 2° prĂ©voit quâ engage la responsabilitĂ© de son auteur et lâoblige Ă rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© le fait, par tout producteur, commerçant, industriel ou personne immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers », de soumettre ou de tenter de soumettre un partenaire commercial Ă des obligations crĂ©ant un dĂ©sĂ©quilibre significatif dans les droits et obligations des parties ». La jurisprudence rendue depuis 8 ans sur le fondement du dĂ©sĂ©quilibre significatif du Code de commerce a Ă©tĂ© trĂšs abondante, comblant ainsi les lacunes du lĂ©gislateur, notamment lâabsence de dĂ©finition lĂ©gale de la notion. Mais si la jurisprudence sâest avĂ©rĂ©e prolixe, elle montre Ă©galement lâaspect rĂ©pressif dual que revĂȘt lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. En effet, une distinction doit sâopĂ©rer dans lâanalyse de la jurisprudence entre les dĂ©cisions dans lesquelles le ministre de lâĂconomie est partie prenante Ă la procĂ©dure et celles oĂč lâaction est introduite Ă lâinitiative des seuls opĂ©rateurs Ă©conomiques. Sâagissant du contentieux rendu Ă lâinitiative du ministre de lâĂconomie, il est dâune redoutable efficacitĂ© et la trĂšs grande majoritĂ© des dĂ©cisions rendues retient le dĂ©sĂ©quilibre significatif A. Ă ce contentieux dâenvergure, sâoppose le contentieux dont lâinitiative revient aux seuls opĂ©rateurs Ă©conomiques et dans lequel le ministre de lâĂconomie sâabstient de toute intervention, le justifiable ne disposant ni de son appui ni de ses moyens dâaction. Ce contentieux pĂšche par son incohĂ©rence et met en lumiĂšre des secteurs de la vie Ă©conomique bien Ă©loignĂ©s des prĂ©occupations initiales du lĂ©gislateur. Ce contentieux est contrastĂ© et les juges du fond rejettent de façon quasi-systĂ©matique le dĂ©sĂ©quilibre significatif B. A â Le contentieux Ă lâinitiative du Ministre de lâĂ©conomie Lâarticle L. 442-6, III, du Code de commerce accorde au Ministre de lâĂ©conomie des prĂ©rogatives importantes pour lutter contre des clauses et/ou des pratiques quâil considĂ©rerait comme contraires Ă lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Les moyens dâaction mis Ă sa disposition sont gĂ©nĂ©raux et ont, par nature, vocation Ă sâappliquer dans des contentieux portant sur tous les secteurs de la vie Ă©conomique tels que, bien Ă©videmment, la grande distribution mais pas seulement [Pourtant, dans la grande majoritĂ© des cas, les moyens dont il dispose sont mobilisĂ©s uniquement Ă lâencontre de la grande distribution, notamment alimentaire]. Ainsi, le Ministre de lâĂ©conomie a la possibilitĂ© dâintroduire lâaction devant la juridiction civile ou commerciale Ă lâoccasion de laquelle il peut demander dâordonner la cessation des pratiques litigieuses, faire constater la nullitĂ© des clauses ou contrats illicites, demander la rĂ©pĂ©tition de lâindu et des dommages et intĂ©rĂȘts. En outre, il peut demander le prononcĂ© dâune amende civile dont le montant ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă 2 millions dâeuros2, ce montant Ă©tant passĂ© Ă 5 millions dâeuros depuis lâadoption en lecture dĂ©finitive par lâAssemblĂ©e Nationale du projet de loi relatif Ă la transparence, Ă la lutte contre la corruption et Ă la modernisation de la vie Ă©conomique dit Sapin II ». Pour lâannĂ©e 2015, 10 dĂ©cisions concernant le dĂ©sĂ©quilibre significatif ont Ă©tĂ© rendus dans des contentieux ayant pour origine une action du ministre de lâĂconomie. Pour lâannĂ©e 2016 et Ă lâheure oĂč le prĂ©sent article est rĂ©digĂ©, une seule dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue par la Cour de cassation dans le cadre du contentieux du ministre de lâĂconomie. âą Que doit-on retenir de la jurisprudence rĂ©cente rendue sur le fondement de lâarticle I, 2° du Code de commerce ? 1 Sur la notion de soumission du partenaire faible au contrat Pour quâil y ait dĂ©sĂ©quilibre significatif au sens de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce, il faut lâexistence dâun nĂ©cessaire rapport de force. Le partenaire doit soumettre ou tenter de soumettre lâautre Ă des obligations qui sont significativement dĂ©sĂ©quilibrĂ©es dans les droits et obligations des parties. Cette notion a Ă©tĂ© identifiĂ©e par la Cour dâappel de Paris au fait dâimposer »3 ou tenter dâimposer ou encore de faire peser ou tenter de faire peser sur un partenaire commercial, du fait du dĂ©sĂ©quilibre du rapport de force existant entre les parties, des obligations injustifiĂ©es et non rĂ©ciproques »4. Cette notion, qui caractĂ©rise lâĂ©lĂ©ment moral du comportement sanctionnĂ©, ne sâidentifie pas Ă une contrainte irrĂ©sistible et ne requiert pas nĂ©cessairement lâexistence de pressions sur le partenaire faible. Lâinsertion dâune clause dĂ©sĂ©quilibrĂ©e dans un contrat dâadhĂ©sion peut caractĂ©riser la soumission, ainsi que lâa retenu la Cour de cassation dans son arrĂȘt du 27 mai 2015 concernant le Galec Mais attendu quâayant constatĂ© que les clauses litigieuses Ă©taient insĂ©rĂ©es dans tous les contrats signĂ©s par les fournisseurs, lesquels ne disposaient pas du pouvoir rĂ©el de les nĂ©gocier, et relevĂ© que les fournisseurs, dont seuls 3 % Ă©taient des grands groupes, ne pouvaient pas prendre le risque dâĂȘtre dĂ©rĂ©fĂ©rencĂ©s par le GALEC qui dĂ©tenait, en 2009, 16,9 % des parts du marchĂ© de la distribution, la Cour dâappel, qui nâa pas procĂ©dĂ© par affirmation gĂ©nĂ©rale, a pu en dĂ©duire que les fournisseurs avaient Ă©tĂ© soumis aux exigences du GALEC, caractĂ©risant ainsi lâexistence dâune soumission au sens de lâarticle L. 442-6 I 2° du Code de commerce »5. Plus rĂ©cemment, dans un arrĂȘt du 4 octobre 2016, la Cour de cassation a confirmĂ© lâanalyse de la Cour dâappel de Paris qui, par un arrĂȘt du 1er octobre 2014, avait condamnĂ© les sociĂ©tĂ©s du groupe Carrefour Ă raison de certaines clauses contenues dans les contrats conclus avec les fournisseurs. Ă lâappui de son pourvoi, le groupe Carrefour reprochait, notamment, Ă la Cour dâappel dâavoir purement et simplement interdit, quelle que soit la personne du fournisseur, lâinsertion de certaines clauses dans ses contrats, sans se livrer Ă une analyse concrĂšte et globale des contrats en cause permettant dâĂ©valuer les rapports de force en prĂ©sence et, in fine, pour dĂ©duire lâexistence ou non dâune tentative de soumission ou dâune soumission dâune partie Ă lâautre. Lâenseigne prĂ©tendait que la Cour dâappel de Paris sâĂ©tait fondĂ©e sur des considĂ©rations gĂ©nĂ©rales affranchies de tout examen casuistique concret et tirĂ©es de la structure du secteur de la distribution et de lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des fournisseurs ». En outre, Carrefour estimait que certains fournisseurs nâĂ©taient pas en position de faiblesse Ă son Ă©gard et quâils disposaient dâune possibilitĂ© effective de nĂ©gocier. Or, en se dispensant de rechercher, ainsi quâelle y Ă©tait invitĂ©e, si certains fournisseurs ne pouvaient, par leur puissance Ă©conomique, le nombre important de rĂ©fĂ©rences de produits quâils proposent et, pour certaines dâentre elles, leur caractĂšre incontournable, rendre impossible au distributeur dâenvisager leur dĂ©rĂ©fĂ©rencement, de telle sorte que le rapport de force avec ce dernier sâen trouvait, sinon inversĂ©, Ă tout le moins Ă©quilibrĂ©, la Cour dâappel, qui a nĂ©anmoins fait interdiction au distributeur dâinsĂ©rer certaines clauses dans les conditions gĂ©nĂ©rales dâapprovisionnement et la convention de partenariat, le plaçant ainsi dans une situation de net dĂ©savantage, nâa pas lĂ©galement justifiĂ© sa dĂ©cision au regard de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce, ensemble le principe de la libertĂ© contractuelle ». Carrefour estimait enfin que le dĂ©sĂ©quilibre significatif ne pouvait se dĂ©duire que de lâexamen dâun contrat finalisĂ© et conclu et non dâun contrat-type qui nâa pas nĂ©cessairement vocation Ă ĂȘtre signĂ© en lâĂ©tat. Rejetant les prĂ©tentions du groupe Carrefour, la Cour de cassation estime, dâune part, que lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce peut sâappliquer Ă un contrat-type proposĂ© Ă des fournisseurs et, dâautre part, que les sociĂ©tĂ©s du groupe Carrefour, nâayant pas allĂ©guĂ© que certains des fournisseurs, Ă raison de leur puissance Ă©conomique, du nombre important de rĂ©fĂ©rences quâils proposaient ou de leur caractĂšre incontournable, seraient parvenus Ă obtenir la suppression des clauses litigieuses dans le cadre de nĂ©gociations, la Cour dâappel a en consĂ©quence pu se rĂ©fĂ©rer Ă la structure du secteur de la distribution alimentaire en France pour caractĂ©riser lâexistence dâune soumission ou dâune tentative de soumission au sens de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce6. PrĂ©cisons toutefois que le fait de proposer Ă ses partenaires un contrat-type nâaboutit pas, ipso facto, Ă la caractĂ©risation dâun acte positif de soumission qui pourrait aboutir Ă la dĂ©monstration dâun dĂ©sĂ©quilibre significatif. La Commission dâexamen des pratiques commerciales CEPC a dâailleurs indiquĂ© que le fait de proposer des clauses prĂ©-rĂ©digĂ©es nâest pas interdit dĂšs lors que celles-ci peuvent ĂȘtre modifiĂ©es Ă lâissue dâune rĂ©elle nĂ©gociation entre les parties7. 2 Sur la mĂ©thode dâapprĂ©ciation globale du dĂ©sĂ©quilibre significatif Le dĂ©sĂ©quilibre significatif doit faire lâobjet dâune analyse globale et concrĂšte du contrat. Par deux arrĂȘts rendus le 3 mars 2015 dans les affaires Eurauchan8 et Provera9, la Cour de cassation a prĂŽnĂ© une apprĂ©ciation des clauses dans leur contexte, au regard de lâĂ©conomie gĂ©nĂ©rale du contrat. Ainsi, dans lâaffaire Eurauchan, la Cour de cassation a jugĂ© quâil [lâarrĂȘt dâappel] retient enfin, aprĂšs avoir rappelĂ© quâil appartient Ă la sociĂ©tĂ© Eurauchan de dĂ©montrer que la modification des autres clauses, Ă lâissue de la nĂ©gociation invoquĂ©e, a permis de rééquilibrer le contrat, que celle-ci ne lâĂ©tablit pas ; quâen lâĂ©tat de ces constatations et apprĂ©ciations souveraines, la Cour dâappel, qui nâa pas inversĂ© la charge de la preuve et nâĂ©tait pas tenue de rĂ©pondre au moyen inopĂ©rant invoquĂ© par la deuxiĂšme branche et qui a procĂ©dĂ© a une apprĂ©ciation concrĂšte et globale des contrats en cause, a caractĂ©risĂ© le dĂ©sĂ©quilibre significatif auquel la sociĂ©tĂ© Eurauchan a soumis ses fournisseurs ». Il sera notĂ© que dans lâaffaire Provera, la Cour de cassation a Ă©galement approuvĂ© la Cour dâappel dâavoir tenu compte du contexte dans lequel le contrat Ă©tait conclu ou proposĂ© Ă la nĂ©gociation et prĂ©cisĂ© quâelle nâĂ©tait pas tenue de rechercher les effets prĂ©cis du dĂ©sĂ©quilibre significatif Mais attendu, en premier lieu, quâayant relevĂ© lâexistence dâun dĂ©sĂ©quilibre significatif dans les droits et obligations des parties, rĂ©sultant de deux clauses litigieuses, quâaucune autre stipulation ne permettait de corriger, et constatĂ© quâaucune suite nâĂ©tait donnĂ©e aux rĂ©serves ou avenants proposĂ©s par les fournisseurs pour les modifier, la Cour dâappel, qui a procĂ©dĂ© Ă une analyse globale et concrĂšte du contrat et apprĂ©ciĂ© le contexte dans lequel il Ă©tait conclu ou proposĂ© Ă la nĂ©gociation, et qui nâĂ©tait pas tenue de rechercher les effets prĂ©cis du dĂ©sĂ©quilibre significatif auquel la sociĂ©tĂ© Provera avait soumis ou tentĂ© de soumettre ses partenaires, a satisfait aux exigences de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce ». Notons que dans les dĂ©cisions prĂ©citĂ©es, la Cour de cassation approuve la mĂ©thodologie des juges du fond qui acceptent de vĂ©rifier le possible rééquilibrage du contrat par dâautres clauses. Mais dans ce cas, câest Ă lâauteur du dĂ©sĂ©quilibre de prouver que le dĂ©sĂ©quilibre gĂ©nĂ©rĂ© par une ou plusieurs clauses est rééquilibrĂ© au travers dâautres clauses du contrat. Au regard de cette mĂ©thode dâanalyse, il est permis de dire quâune clause qui créé un dĂ©sĂ©quilibre significatif dans un contrat peut parfaitement ĂȘtre licite dans un autre contrat si celui-ci comporte des stipulations permettant de procĂ©der Ă un juste rééquilibrage. 3 Sur les obligations crĂ©atrices dâun dĂ©sĂ©quilibre significatif Câest lâabsence de contrepartie ou la contrepartie disproportionnĂ©e ou lâabsence de rĂ©ciprocitĂ© des dispositions contestĂ©es qui constituent les critĂšres dĂ©cisifs en vue dâapprĂ©hender la notion de dĂ©sĂ©quilibre significatif et qui constituent une preuve du dĂ©sĂ©quilibre. Les dĂ©cisions rendues par la Cour de cassation en 2015 et 2016 confirment lâanalyse qui avait Ă©tĂ© retenu par les juges du fond. Ont, notamment, pu ĂȘtre jugĂ©es comme constitutives dâun dĂ©sĂ©quilibre significatif ou confirmĂ©es comme telles par la Cour de cassation les clauses suivantes âą la clause de garantie de rotation de stock par laquelle un fournisseur sâengage Ă avoir une couverture de stock infĂ©rieure ou Ă©gale Ă ses dĂ©lais de paiement et Ă reprendre les produits de faible rotation. Cette clause institue une contrainte pour le seul fournisseur dans la mesure oĂč le distributeur [Bricorama] se garde bien de prĂ©voir un paiement accĂ©lĂ©rĂ© des produits dont la rotation est trĂšs rapide ⊠». En outre, la rotation du stock ⊠nâest pas de la seule responsabilitĂ© du fournisseur mais Ă©galement [du distributeur] ». Les termes de la clause sont dĂ©sĂ©quilibrĂ©s et sa nullitĂ© doit ĂȘtre prononcĂ©e10 ; âą la clause de protection de stock et la clause de mĂ©vente des produits qui font supporter automatiquement lâintĂ©gralitĂ© de la charge du risque commercial diminution du prix, mĂ©vente sur le fournisseur alors quâĂ la suite du contrat de vente de son produit au profit de Darty, le fournisseur ne maĂźtrise plus le devenir de celui-ci sur le marchĂ© »11 ; âą lâintangibilitĂ© des conditions gĂ©nĂ©rales dâachat CGA dâun distributeur, leur systĂ©matisation et lâinversion de lâinitiative de la nĂ©gociation prĂ©vue par lâarticle L. 441-6 du Code de commerce qui doit, par principe, relever du fournisseur et non du distributeur12 ; âą la clause imposant aux fournisseurs un dĂ©lai de 30 jours pour le rĂšglement des prestations de services de coopĂ©ration commerciale Ă compter de la date dâenvoi de la facture alors que le paiement des marchandises par le distributeur auprĂšs de ces mĂȘmes fournisseurs sâeffectue dans des dĂ©lais beaucoup plus longs 30, 45, 50 ou 60 jours et le fait que cette clause soit systĂ©matique, quâil nây ait aucune nĂ©gociation Ă son sujet et quâelle aboutisse Ă crĂ©er un vĂ©ritable Ă©cart dans les dĂ©lais de paiement entre les parties. En lâespĂšce, le distributeur le GALEC ne justifiait pas que dâautres clauses du contrat permettaient de rééquilibrer les obligations des parties. DĂšs lors, compte tenu de ces Ă©lĂ©ments, une telle distorsion entre le GALEC et ses fournisseurs rĂ©sultant de la clause de dĂ©lai de 30 jours imposĂ©e Ă ces derniers est constitutive dâun dĂ©sĂ©quilibre significatif13 ; âą lâexclusion dâoffice de tout escompte pour le paiement anticipĂ© des prestations de services et ristournes, imposĂ©e aux fournisseurs, alors mĂȘme que certains contrats prĂ©voient lâexistence dâun escompte en faveur du distributeur et ce, sans rĂ©ciprocitĂ© en faveur des fournisseurs14 ; âą la clause par laquelle le distributeur est garanti par son fournisseur contre toute dĂ©tĂ©rioration par les clients du magasin des produits faisant lâobjet dâune promotion, opĂ©rant ainsi un vĂ©ritable transfert des risques inhĂ©rents Ă la mise en vente de ces produits, dont le distributeur doit assumer la charge »15 ; âą la clause permettant au distributeur de dĂ©rĂ©fĂ©rencer son fournisseur unilatĂ©ralement, sans prĂ©avis ni indemnisation en raison dâune sous-performance du produit alors que celle-ci est directement liĂ©e aux conditions dans lesquelles le distributeur le prĂ©sente Ă la vente16 ; âą la clause permettant au distributeur de facturer ses prestations avant mĂȘme leur rĂ©alisation quand ses achats sont payĂ©s de 30 Ă 60 jours aprĂšs rĂ©ception des marchandises, les dĂ©lais impartis pour le rĂšglement des marchandises du fournisseur Ă©tant nĂ©gociables tandis que ceux impartis pour le paiement des prestations du distributeur restent intangibles17 ; âą lâobligation faite par le distributeur Ă ses fournisseurs de lui verser des ristournes de fin dâannĂ©e RFA calculĂ©es sans aucune contrepartie ou en contrepartie de la constatation dâun chiffre dâaffaires sous-estimĂ©18 ; âą lâobligation Ă la charge des fournisseurs de verser au distributeur des acomptes mensuels prĂ©visionnels de ristournes avant que celui-ci ne paie les marchandises qui lui sont livrĂ©es19 ; âą la clause de rĂ©vision des tarifs pour laquelle il nâexiste aucune rĂ©ciprocitĂ© dans ses conditions de mise en Ćuvre selon que lâinitiative en revient au distributeur ou aux fournisseurs, la baisse de tarif initiĂ©e par le distributeur rendant systĂ©matique et immĂ©diate la dĂ©nonciation de lâaccord et emportant obligation de renĂ©gocier, tandis que les fournisseurs doivent justifier dâĂ©lĂ©ments objectifs sur la base desquels ils entendent procĂ©der Ă une augmentation », toute modification devant recueillir le consentement du distributeur, sans que la teneur de ces Ă©lĂ©ments objectifs soit connue20 ; âą la clause relative au taux de service dont le caractĂšre est gĂ©nĂ©ral et imprĂ©cis et qui prĂ©voit un systĂšme automatique de pĂ©nalitĂ© en cas de non-respect par les fournisseurs dâun taux de service minimum, entraĂźnant ainsi une disproportion entre le manquement invoquĂ© et la sanction prononcĂ©e qui est dĂ©pourvue de rĂ©ciprocitĂ© et de contrepartie et pour laquelle le critĂšre dâapplication est inconnu21 ; âą les clauses accordant au distributeur la prĂ©rogative dâannuler la commande, de refuser la livraison en totalitĂ© ou en partie, en laissant tous les frais Ă la charge du fournisseur, et de demander rĂ©paration du prĂ©judice subi, en cas de retard dâune heure, voire dâune demi-heure pour les produits frais et en flux tendus », ce dispositif se cumulant avec des pĂ©nalitĂ©s financiĂšres alors mĂȘme que le distributeur sâengage seulement Ă tout mettre en Ćuvre afin de respecter les horaires dĂ©finis dans la prise de rendez-vous, dans une fourchette dâune heure maximum au-delĂ de lâheure fixĂ©e, le principe de dĂ©dommagement des surcoĂ»ts engendrĂ©s par le retard dĂ» Ă son propre fait sâĂ©tablissant sur la base dâune nĂ©gociation prĂ©alable avec le fournisseur22. Au regard des Ă©lĂ©ments dâespĂšce, la Cour de cassation a jugĂ© que le dispositif faisait ressortir une absence de rĂ©ciprocitĂ© et une disproportion entre les obligations des parties, quâaucun impĂ©ratif ne permettait de justifier ; âą la clause autorisant le distributeur Ă refuser une marchandise dont la date limite de consommation DLC, ou la date limite dâutilisation optimale DLUO, est identique Ă celle figurant sur les produits prĂ©cĂ©demment livrĂ©s par le fournisseur. Une telle clause fait ressortir une disproportion dans les droits des parties que les impĂ©ratifs de sĂ©curitĂ© et de fraĂźcheur des produits, comme le risque de dĂ©sorganisation des entrepĂŽts ou des magasins ne justifient pas23 ; âą la clause prĂ©voyant que les prestations de coopĂ©ration commerciale fournies par le distributeur sont calculĂ©es Ă partir dâun pourcentage estimĂ© du chiffre dâaffaires, quâelles sont payĂ©es par les fournisseurs, non lors de leur rĂ©alisation, mais suivant un calendrier dâacomptes mensuels, et que les factures dâacompte liĂ©es Ă ces prestations sont payables Ă 30 jours, tandis que les fournisseurs sont rĂ©glĂ©s dans un dĂ©lai de 45 jours pour les produits non alimentaires. Cette situation crĂ©e un solde commercial Ă la charge du fournisseur, source dâun dĂ©sĂ©quilibre significatif, peu important que les dĂ©lais de paiement concernent des obligations diffĂ©rentes24. 4 Lâapplication du dĂ©sĂ©quilibre significatif aux relations commerciales internationales Dans trois contentieux internationaux, les juges se sont prononcĂ©s en faveur dâune application positive de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce et ce, alors mĂȘme que les parties avaient prĂ©vu lâapplication dâun droit Ă©tranger. Le jugement rendu le 7 mai 2015 par le tribunal de commerce de Paris dans lâaffaire Expedia a qualifiĂ© sans dĂ©tour lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce de loi de police » au sens de lâarticle 9 du rĂšglement Rome I relatif aux obligations contractuelles. Une telle qualification a permis aux juges consulaires dâĂ©carter la loi anglaise prĂ©vue contractuellement par les parties afin dâenvisager, Ă lâaune du droit français, certaines clauses litigieuses contenues dans les contrats conclus entre Expedia et les hĂŽteliers25. En lâespĂšce, aprĂšs sâĂȘtre reconnu compĂ©tent territorialement et ce, nonobstant lâexistence dâune clause attributive de compĂ©tence au profit des tribunaux anglais, le tribunal de commerce de Paris a reconnu que la loi applicable au litige Ă©tait la loi anglaise, rejetant ainsi lâargumentation du ministre qui considĂ©rait quâau regard de la nature dĂ©lictuelle de son action, il devait ĂȘtre fait application du rĂšglement Rome II relatif aux obligations non-contractuelles afin de dĂ©terminer le droit applicable et non le rĂšglement Rome I relatif aux obligations contractuelles. Le raisonnement du tribunal le conduisait alors Ă faire application de lâarticle 3-1 du rĂšglement Rome I qui prĂ©voit que le contrat est rĂ©gi par la loi choisie par les parties, aboutissant, en lâespĂšce, Ă la dĂ©signation de la loi anglaise. Or, les juges ont considĂ©rĂ© que lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce pouvait ĂȘtre qualifiĂ© de loi de police », au sens de lâarticle 9 dudit rĂšglement, permettant ainsi de faire Ă©chec Ă la dĂ©signation par les parties de la loi anglaise. En effet, cette disposition ne sâattache pas Ă la protection dâintĂ©rĂȘts catĂ©goriels et ne se limite pas au secteur de la grande distribution. DĂšs lors, pour des Ă©tablissements situĂ©s en France, lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce est une disposition dont lâobservation est nĂ©cessaire pour la sauvegarde de lâorganisation politique, sociale et Ă©conomique du pays au point de rĂ©gir impĂ©rativement la situation quelle que soit la loi applicable et de constituer une loi de police ». En consĂ©quence, la clause litigieuse par laquelle lâhĂŽtelier doit aligner automatiquement lâoffre en ligne sur les meilleurs conditions tarifaires quâil accorde peut ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e au regard de la loi de police que constitue lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Bien que moins explicite sâagissant de la qualification de loi de police, un Ă©clairage similaire a Ă©tĂ© donnĂ© dans lâaffaire Booking26 du 24 mars 2015 dans laquelle le tribunal de commerce de Paris, saisi par le Ministre, Ă©tait amenĂ© Ă se prononcer sur la licĂ©itĂ© de certaines clauses des contrats conclus entre une sociĂ©tĂ© de droit nĂ©erlandais et des hĂŽteliers français. MalgrĂ© lâexistence dâune clause donnant compĂ©tence aux juridictions dâAmsterdam et dĂ©signant la loi nĂ©erlandaise, le tribunal de commerce de Paris sâest reconnu compĂ©tent et a considĂ©rĂ© que les dispositions litigieuses devaient ĂȘtre envisagĂ©es Ă lâaune du droit français. En lâespĂšce, il a Ă©tĂ© rappelĂ© la nature de lâaction du ministre, en lâoccurrence une action de police et de gardien de lâordre public Ă©conomique autonome ». Saisie dâun contredit, la Cour dâappel de Paris a confirmĂ©, le 15 septembre 2015, lâanalyse des juges consulaires27. Par un jugement au fond du 29 novembre 2016, le Tribunal de commerce de Paris a admis la contrariĂ©tĂ© de plusieurs clauses Ă lâarticle du Code de commerce et a bien confirmĂ© la compĂ©tence du juge français et lâapplication de la loi française28. Enfin, dans lâaffaire Apple29, la Cour dâappel de Paris a rejetĂ© lâapplication de la clause compromissoire prĂ©vue dans le contrat conclu avec la sociĂ©tĂ© Orange et dont Apple sollicitait lâapplication, en considĂ©rant que lâaction du ministre est, au regard de sa nature et de son objet, de celle dont la connaissance est rĂ©servĂ©e aux juridictions Ă©tatiques30. B â Le contentieux Ă lâinitiative des opĂ©rateurs Ă©conomiques Si lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce est trĂšs frĂ©quemment invoquĂ© dans le cadre du contentieux rendu Ă lâinitiative des seuls opĂ©rateurs Ă©conomiques â ce qui atteste de lâimportance que peut revĂȘtir une telle disposition dans lâactivitĂ© commerciale des entreprises â son efficience est trĂšs contrastĂ©e. Ă la consultation du bilan Ă©mis par la FacultĂ© de Droit de Montpellier31, nous constatons que sur les 32 dĂ©cisions rendues pour lâannĂ©e 2015 en dehors de toute intervention du ministre, 31 ont rejetĂ© le dĂ©sĂ©quilibre significatif, confirmant ainsi dans plus de 90 % des cas les dĂ©cisions antĂ©rieures. Depuis lâintroduction du dĂ©sĂ©quilibre significatif et selon notre recensement, le contentieux privĂ© nâaura, en rĂ©alitĂ©, abouti que dans seulement une dizaine de dĂ©cisions. De tels chiffres contrastent trĂšs sensiblement avec les recours initiĂ©s par le Ministre de lâĂconomie qui aboutissent Ă la condamnation des enseignes de la grande distribution. En outre, si le contentieux Ă lâinitiative du ministre de lâĂconomie donne lieu Ă des dĂ©cisions richement motivĂ©es, le contentieux privĂ© est moins uniforme et les dĂ©cisions ne sont pas ou partiellement motivĂ©es. âą DĂšs lors, le dĂ©sĂ©quilibre significatif est rarement retenu ! Pour lâannĂ©e 2015, une seule dĂ©cision a retenu le dĂ©sĂ©quilibre significatif. Il sâagit de la surprenante dĂ©cision Cuisine pratic rendue par la Cour dâappel de Paris le 18 mars 201532. En lâespĂšce, un concĂ©dant avait refusĂ© Ă lâun de ses concessionnaires exclusifs de matĂ©riel de cuisine la commercialisation dâune gamme spĂ©cifique de produits, prĂ©sentĂ©e comme particuliĂšrement innovante, et pour laquelle il avait rĂ©alisĂ© de nombreux efforts financiers de communication. Or, au titre du contrat de distribution, le concessionnaire assurait le financement de la promotion de cette gamme en versant au concĂ©dant des redevances assises sur un pourcentage de chiffre dâaffaires. Le concĂ©dant prĂ©tendait que ce refus Ă©tait parfaitement justifiĂ© car il avait Ă©tĂ© opposĂ©, selon lui, Ă tous les concessionnaires exploitant en parallĂšle des activitĂ©s sous des enseignes concurrentes. Outre le fait que le concĂ©dant ne rapportait pas la preuve de lâexistence de conditions objectives motivant son refus, la Cour dâappel de Paris a notĂ© que la campagne de publicitĂ© de dimension nationale menĂ©e sur cette nouvelle gamme ne prĂ©cisait pas une telle restriction. De plus, la gamme de produits en question faisait lâobjet dâune publicitĂ© sur le site internet du cuisiniste, lequel mentionnait expressĂ©ment les coordonnĂ©es du concessionnaire comme centre conseil » pour le dĂ©partement dans lequel il Ă©tait implantĂ©. Partant, la sociĂ©tĂ© concessionnaire devait donc ĂȘtre Ă mĂȘme de conseiller les Ă©ventuels clients sur cette nouvelle gamme et ĂȘtre dotĂ©e de cuisines de cette nouvelle gamme en dĂ©monstration ; que [la sociĂ©tĂ© concĂ©dante] ne donne aucune explication sur ce point et ne fournit aucun exemple dâune autre exclusion pratiquĂ©e Ă lâencontre dâun autre concessionnaire, pour le mĂȘme motif dâexercice dâune activitĂ© concurrente ». Partant, la Cour dâappel de Paris en a conclu que la sociĂ©tĂ© concessionnaire dĂ©montre avoir Ă©tĂ© dĂ©savantagĂ©e dans la concurrence, sans raison objective ». La Cour dâappel de Paris a Ă©galement relevĂ© que le fait que la sociĂ©tĂ© concessionnaire le soit Ă titre exclusif dans sa zone de chalandise locale ne retire pas la dimension abusive de la pratique qui lui a Ă©tĂ© opposĂ©e par son partenaire. En effet, elle a indiquĂ© que tous les membres dâun rĂ©seau de distribution se trouvant dans la mĂȘme situation doivent ĂȘtre traitĂ©s de maniĂšre Ă©quivalente et pouvoir ainsi affronter semblablement, dans leur zone de chalandise respective, la concurrence ; quâen discriminant la sociĂ©tĂ© [concessionnaire], la sociĂ©tĂ© [concĂ©dante] lâa dĂ©savantagĂ©e par rapport aux autres membres du rĂ©seau, confrontĂ©s aux rĂ©seaux concurrents ». Constatant que la campagne publicitaire avait Ă©tĂ©, en lâespĂšce, trĂšs ambitieuse et mĂ©diatique, la Cour dâappel a notĂ© par ailleurs que le refus de fourniture de cette gamme privait la sociĂ©tĂ© [concessionnaire] de ce produit dâappel, extrĂȘmement mĂ©diatisĂ© ; quâil exposait la sociĂ©tĂ© Ă ne pas pouvoir faire face aux demandes des clients dans sa zone dâexclusivitĂ©, alors mĂȘme que la sociĂ©tĂ© Ă©tait mentionnĂ©e, sur le site Internet de [la sociĂ©tĂ© concĂ©dante], comme un centre conseil oĂč ce produit devait ĂȘtre disponible ». DĂšs lors, le refus opposĂ© Ă la sociĂ©tĂ© concessionnaire constituait bien, en lâespĂšce, un dĂ©sĂ©quilibre significatif car elle se trouvait alors exclue sans raison objective dâune gamme Ă laquelle les autres concessionnaires avaient accĂšs et Ă©tait, ainsi, privĂ©e des avantages attendus de son appartenance au rĂ©seau ». En exigeant des redevances de publicitĂ© de la sociĂ©tĂ© concessionnaire, alors que celle-ci Ă©tait placĂ©e dans lâimpossibilitĂ© de vendre la gamme Ă la mode et qui faisait lâobjet dâune campagne publicitaire importante, [la sociĂ©tĂ© concĂ©dante] nâa fait quâaccentuer cette situation de dĂ©sĂ©quilibre ». Le concĂ©dant est alors condamnĂ© Ă hauteur de euros. Tout dâabord, nous constaterons quâen lâespĂšce, le dĂ©sĂ©quilibre significatif ne concernait pas une clause ce qui est majoritairement le cas mais un comportement unilatĂ©ral du partenaire rĂ©putĂ© fort » au dĂ©triment de la partie faible. PrĂ©cisons Ă©galement que cette dĂ©cision sâinscrit dans le cadre de la distribution alors mĂȘme que le plus souvent le contentieux hors ministre » met en lumiĂšre des secteurs dâactivitĂ© trĂšs Ă©loignĂ©s de la grande distribution. Le cĆur de la dĂ©cision rĂ©sidait dans le fait que le comportement sanctionnĂ© Ă©tait un refus de vente, constituant la forme la plus aboutie de discrimination, notion Ă laquelle fait expressĂ©ment rĂ©fĂ©rence lâarrĂȘt de la Cour dâappel de Paris. Or, la discrimination abusive a Ă©tĂ© abrogĂ©e en droit français par la LME qui a posĂ© le principe de libre nĂ©gociabilitĂ©. DĂšs lors, la solution dâespĂšce apparaĂźt dĂ©routante voire mĂȘme critiquable sur le terrain de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce en ce quâelle rĂ©introduit, peu ou prou, un contrĂŽle de la discrimination. Dâailleurs, dans les attendus prĂ©citĂ©s, on constate, de façon flagrante, que la Cour dâappel de Paris nâhĂ©site pas Ă utiliser les notions de discrimination », de dĂ©savantage » et de traitement Ă©quivalent », ce qui ferait prĂ©sager dâun retour dans le passĂ©. Par ailleurs, une telle solution heurte, Ă notre sens, la grille dâanalyse du dĂ©sĂ©quilibre significatif qui ne sâapprĂ©cie que dans les droits et obligations des parties » et non en procĂ©dant Ă une comparaison de la situation dâun contractant par rapport Ă dâautres contractants, tiers au contrat en lâoccurrence les autres membres du rĂ©seau de distribution. Ă cet Ă©gard, la jurisprudence dominante a indiquĂ© que le dĂ©sĂ©quilibre significatif ne doit pas sâapprĂ©cier par comparaison des conditions octroyĂ©es par un fournisseur au concurrent du requĂ©rant mais dans la formation et lâexĂ©cution des relations contractuelles entre les parties au contrat »33. Pour les 10 premiers mois de lâannĂ©e 2016, deux dĂ©cisions ont retenu le dĂ©sĂ©quilibre significatif dans le cadre de contrats de location financiĂšre34. âą Sâagissant des autres dĂ©cisions analysĂ©es, elles rejettent lâapplication de lâarticle I, 2° du Code de commerce. Quelles en sont les raisons ? Tout dâabord, de nombreux contentieux sont rejetĂ©s du fait que la juridiction saisie nâest pas compĂ©tente ratione materiae35. Or, conformĂ©ment aux dispositions des articles D. 442-3 et D. 442-4 du Code de commerce, lâapplication de lâarticle L. 442-6 du Code de commerce est rĂ©servĂ©e Ă la compĂ©tence de tribunaux spĂ©cialisĂ©s et la Cour dâappel de Paris dĂ©tient une compĂ©tence exclusive en matiĂšre dâappel. Le dĂ©sĂ©quilibre significatif est aussi frĂ©quemment exclu car ses Ă©lĂ©ments constitutifs ne sont pas remplis, Ă savoir lâabsence de soumission du partenaire et/ou lâinexistence dâun dĂ©sĂ©quilibre entre les parties, par exemple parce que les clauses ont donnĂ© lieu Ă discussion, quâelles ont Ă©tĂ© dĂ©battues et nĂ©gociĂ©es librement36. Sur le dĂ©sĂ©quilibre significatif en tant que tel, les juges lâexcluent en indiquant, de façon gĂ©nĂ©rale, que les clauses litigieuses reposent sur des justifications lĂ©gitimes et quâelles ne crĂ©ent pas de dĂ©sĂ©quilibre significatif. Dans certaines dĂ©cisions, les juges procĂšdent Ă lâexamen de la rĂ©ciprocitĂ© des obligations et de la nĂ©cessaire contrepartie. Une obligation est alors parfaitement Ă©quilibrĂ©e lorsquâelle offre aux deux parties la mĂȘme prĂ©rogative. Câest le cas dâune facultĂ© de rupture anticipĂ©e offerte aux deux cocontractants dans les mĂȘmes conditions , une telle analyse Ă©tant du reste partagĂ©e par la Cour de cassation38. Lâanalyse des dĂ©cisions les plus rĂ©centes conforte cette position et les juges, se fondant sur les critĂšres rappelĂ©s ci-dessus ou, Ă lâinverse, en procĂ©dant de façon pĂ©remptoire considĂšrent que les clauses litigieuses ne crĂ©ent pas un dĂ©sĂ©quilibre au sens de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce39. Relevons enfin que sâagissant de la condition de partenariat commercial », la jurisprudence rĂ©cente montre quâelle fait lâobjet de trĂšs peu de discussion par les juges alors mĂȘme quâelle apparaĂźt centrale dans le cadre du contentieux hors Ministre de lâĂ©conomie, la grande majoritĂ© des contrats soumis au juge Ă©tant en effet trĂšs Ă©loignĂ©e des intentions primitives du lĂ©gislateur il sâagit, pour la moitiĂ© des affaires pour lâannĂ©e 2015 de contrats de location de biens matĂ©riels ou immatĂ©riels. Or, les juges ont une certaine tendance Ă dĂ©clarer, sur ce point, le texte applicable sans procĂ©der Ă davantage de dĂ©veloppements, ce qui est regrettable. Seule la Cour dâappel de Paris, le 20 novembre 2015, a motivĂ© sa dĂ©cision en prĂ©cisant que lâexpression de partenaire commercial » doit sâappliquer au cocontractant avec lequel le commerçant entretient des relations en lien avec son activitĂ© commerciale »40. Sur ce point rappelons que la CEPC et la jurisprudence antĂ©rieure ont indiquĂ© que la notion de partenariat commercial » se caractĂ©rise par la volontĂ© commune et rĂ©ciproque dâeffectuer de concert des actes ensemble dans des activitĂ©s de production, de distribution ou de service, par opposition Ă la notion plus large dâagent Ă©conomique ou plus Ă©troite de cocontractant »41. La CEPC considĂšre Ă©galement quâun contrat ponctuel qui sâinscrit dans la durĂ©e peut ĂȘtre assimilĂ© Ă un partenariat commercial42. II. â FOCUS SUR LE DESEQUILIBRE SIGNIFICATIF DE LâARTICLE 1171 NOUVEAU DU CODE CIVIL Lâordonnance n° 2016-131 du 10 fĂ©vrier 2016 portant rĂ©forme du droit des contrats et du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la preuve des obligations a introduit dans le Code civil le dĂ©sĂ©quilibre significatif Ă lâarticle 1171 qui opĂšre, de façon inĂ©dite, un vĂ©ritable contrĂŽle des clauses abusives dans le droit commun des contrats. Cette disposition est entrĂ©e en vigueur depuis le 1er octobre 201643. Cet article est rĂ©digĂ© ainsi Dans un contrat dâadhĂ©sion, toute clause qui crĂ©e un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. LâapprĂ©ciation du dĂ©sĂ©quilibre significatif ne porte ni sur lâobjet principal du contrat ni sur lâadĂ©quation du prix Ă la prestation ». Lâarticle 1171 nouveau du Code civil sâinspire des dispositions spĂ©ciales du droit de la consommation article L. 212-1 du Code de la consommation et du droit des pratiques restrictives de concurrence article L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Peut-on espĂ©rer une complĂ©mentaritĂ© entre lâarticle I, 2° du Code de commerce et lâarticle 1171 nouveau du Code civil ? Ă lâinverse, une concurrence ne risquerait-elle pas de sâinstaurer entre les deux textes ? A â Le dĂ©sĂ©quilibre significatif de lâarticle 1171 nouveau du Code civil 1 Quelles sont les hypothĂšses dâapplication ? Contrairement Ă lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce qui circonscrit lâapplication de la disposition aux relations nouĂ©es entre un producteur, commerçant, industriel ou personne immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers » et un partenaire commercial » de celui-ci, lâarticle 1171 nouveau du Code civil â Ă©dictant un principe gĂ©nĂ©ral â ne prĂ©voit aucune restriction quant au pĂ©rimĂštre ratione personae de la prohibition. En revanche, le nouvel article 1171 du Code civil sâapplique au seul contrat dâadhĂ©sion, celui-ci Ă©tant dĂ©fini par le nouvel article 1170 comme le contrat dont les conditions gĂ©nĂ©rales, soustraites Ă la nĂ©gociation, sont dĂ©terminĂ©es Ă lâavance par lâune des parties », en opposition au contrat de grĂ© Ă grĂ© dont les stipulations sont librement nĂ©gociĂ©es entre les parties ». Il sâagit dâun contrat caractĂ©risĂ© par trois Ă©lĂ©ments que sont la prĂ©sence de conditions gĂ©nĂ©rales ; la dĂ©termination unilatĂ©rale et Ă lâavance de celles-ci par lâune des parties au contrat et lâabsence de nĂ©gociations autour de ces conditions gĂ©nĂ©rales. De nombreux contrats dâaffaires rĂ©pondent Ă ces caractĂ©ristiques, certains ayant dĂ©jĂ Ă©tĂ© mis en lumiĂšre par la jurisprudence rendue sur le fondement de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Câest le cas du contrat groupement » que Provera avait proposĂ© Ă ses fournisseurs qui nâest autre quâun contrat dâenseigne de la grande distribution â et qui a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© par la chambre commerciale de la Cour de cassation comme un vĂ©ritable contrat dâadhĂ©sion, aucune nĂ©gociation effective des clauses litigieuses nâĂ©tant envisageable et aucune suite nâĂ©tant donnĂ©e aux rĂ©serves ou avenants proposĂ©s par les fournisseurs. 2 Quelles sont les pratiques de dĂ©sĂ©quilibre visĂ©es ? Lâarticle 1171 nouveau du Code civil vise toute clause qui crĂ©e un dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat », la formulation Ă©tant alors relativement proche de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce qui vise les obligations crĂ©ant un dĂ©sĂ©quilibre significatif dans les droits et obligations des parties ». Alors que lâarticle 1171 nouveau retient la notion de clause comme fait gĂ©nĂ©rateur dâun potentiel dĂ©sĂ©quilibre, lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce procĂšde Ă une rĂ©daction plus large en visant les obligations ». Toutefois, il nous apparaĂźt difficile de voir dans cette divergence sĂ©mantique, une diffĂ©rence de rĂ©gime juridique. Cette similitude entre les deux textes invitera trĂšs certainement le juge judiciaire, saisi sur le fondement de lâarticle 1171 nouveau du Code civil, Ă sâinspirer des principes dĂ©jĂ posĂ©s par la jurisprudence rendue sur le fondement de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Cette proximitĂ© peut toutefois ĂȘtre nuancĂ©e Ă la lecture de lâalinĂ©a 2 de lâarticle 1171 nouveau du Code civil qui limite lâĂ©tendue du contrĂŽle offert au juge civil en prĂ©cisant que ni le contrĂŽle de lâobjet principal du contrat, ni le contrĂŽle de lâadĂ©quation du prix Ă la prestation nâest envisageable sur le fondement de cet article. Lâexclusion du contrĂŽle du juste prix nâest pas Ă©tonnante et sâinscrit dans la lignĂ©e du refus de lâadmission de la rescision pour lĂ©sion principe aujourdâhui formulĂ© au nouvel article 1168 du Code civil. Ă cet Ă©gard, lâarticle 1171 du Code civil se calque sur la limitation contenue Ă lâarticle L. 212-1 du Code de la consommation qui prĂ©voit que lâapprĂ©ciation du caractĂšre abusif des clauses ⊠ne porte ni sur la dĂ©finition de lâobjet principal du contrat ni sur lâadĂ©quation du prix ou de la rĂ©munĂ©ration au bien vendu ou au service offert pour autant que les clauses soient rĂ©digĂ©es de façon claire et comprĂ©hensible ». Notons, dâailleurs, quâen visant prĂ©cisĂ©ment le prix de la rĂ©munĂ©ration au bien vendu » ou au service offert », la limitation formulĂ©e dans le Code de la consommation apparaĂźt plus heureuse que celle introduite par le nouvel article 1171 du Code civil qui utilise la notion approximative dâadĂ©quation au prix Ă la prestation ». De telles restrictions ne sont pas contenues au sein de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce et sont, dâailleurs, aisĂ©ment justifiĂ©es, notamment en ce qui concerne le prix. Rappelons que lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce a Ă©galement Ă©tĂ© introduit en vue de rĂ©soudre les abus financiers dans les relations entre les fournisseurs et les grands distributeurs. Câest pourquoi les juges nâont pas exclu la possibilitĂ© de procĂ©der Ă un contrĂŽle de lâĂ©quilibre des prestations financiĂšres sur le fondement de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Si lâarrĂȘt IkĂ©a du 23 mai 2013 rendu par la Cour dâappel de Paris avait ouvert une voie, la question est toujours sensible et lâimmixtion des juges dans lâapprĂ©ciation du dĂ©sĂ©quilibre financier dâun contrat est rare44. Pourtant, dans lâarrĂȘt Galec » du 1er juillet 2015, la Cour dâappel a estimĂ© quâune condition particuliĂšre de vente dĂ©pourvue de contrepartie entraĂźnait un dĂ©sĂ©quilibre significatif au dĂ©triment des fournisseurs. Mais cette analyse devra ĂȘtre confirmĂ©e par la Cour de cassation et il fort possible que celle-ci avalise lâargumentation soutenue par le GALEC devant la Cour dâappel considĂ©rant que lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce ne permet pas la remise en cause du prix de vente des marchandises [et donc de remettre en cause la ristourne de fin dâannĂ©e du GALEC, composante du prix de vente des marchandises vendues aux centres Leclerc] en raison de la dĂ©cision du 13 janvier 2011 du Conseil constitutionnel qui empĂȘche que ce qui est expressĂ©ment exclu du contrĂŽle judiciaire par lâarticle L. 212-1 du Code de la consommation, Ă savoir la libre fixation du prix des marchandises, soit contrĂŽlĂ© judiciairement sur le fondement du dĂ©sĂ©quilibre significatif du Code de commerce. 3 Quel cadre dâanalyse pour lâarticle 1171 nouveau du Code civil ? Ă lâinstar de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce, lâarticle 1171 nouveau du Code civil ne donne aucune prĂ©cision sâagissant du cadre dâanalyse qui doit prĂ©sider Ă lâĂ©tude du dĂ©sĂ©quilibre. Nous pensons nĂ©anmoins que la grande proximitĂ© entre les deux dispositions prĂ©citĂ©es, devrait guider le juge civil Ă sâinspirer des principes dĂ©gagĂ©s par la jurisprudence commercialiste, en retenant, par exemple, une approche dâanalyse globale du dĂ©sĂ©quilibre significatif. Il nâest toutefois pas exclu que le juge civil sorte totalement de ce cadre dâanalyse, ce qui nous apparaĂźtrait surprenant. Il en va de mĂȘme sâagissant des critĂšres qui permettent dâapprĂ©cier le dĂ©sĂ©quilibre significatif. La jurisprudence rendue sur le fondement de lâarticle 1171 nouveau de Code civil sera-t-elle audacieuse ou sâinspirera-t-elle des solutions dĂ©gagĂ©es par la jurisprudence de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce ? Dans ce dernier cas, la disproportion, lâabsence de contrepartie, le dĂ©faut de rĂ©ciprocitĂ©, etc. constitueront des critĂšres pertinents pour le juge civil. 4 Les sanctions prĂ©vues par lâarticle 1171 nouveau du Code civil Toute clause abusive au sens de lâarticle 1171 nouveau du Code civil sera rĂ©putĂ©e non Ă©crite. Cette technique a donc vocation Ă supprimer la clause litigieuse Ă lâĂ©gard de la victime ayant intentĂ© lâaction sur le fondement de la disposition Ă la diffĂ©rence de la nullitĂ© qui vaut, erga omnes ». Or, lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code commerce prĂ©voit, quant Ă lui, la mise en jeu de la responsabilitĂ© de lâauteur des pratiques litigieuses, ce qui nâest pas prĂ©vu par lâarticle 1171 nouveau du Code civil. B â Lâarticulation possible entre lâarticle 1171 nouveau du Code civil et lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce En application de la rĂšgle selon laquelle le spĂ©cial dĂ©roge au gĂ©nĂ©ral » specialia generalibus derogant » prĂ©vue Ă lâarticle 1105, lâapplication de lâarticle 1171 du nouveau Code civil pourrait ĂȘtre exclue dĂšs lors que la relation contractuelle sâinscrit dans le champ dâapplication de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Sur ce point, le Rapport au prĂ©sident de la RĂ©publique, qui, rappelons-le, nâa pas la valeur de travaux prĂ©paratoires, prĂ©cise que Lâarticle 1105 dĂ©finit quant Ă lui les contrats nommĂ©s et innommĂ©s et reprend dans ses deux premiers alinĂ©as lâactuel article 1107. Le troisiĂšme alinĂ©a introduit en revanche une nouveautĂ© importante et attendue des praticiens, puisquâil rappelle que les rĂšgles gĂ©nĂ©rales sâappliquent sous rĂ©serve des rĂšgles spĂ©ciales. Ainsi, les rĂšgles gĂ©nĂ©rales posĂ©es par lâordonnance seront notamment Ă©cartĂ©es lorsquâil sera impossible de les appliquer simultanĂ©ment avec certaines rĂšgles prĂ©vues par le Code civil pour rĂ©gir les contrats spĂ©ciaux, ou celles rĂ©sultant dâautres odes tels que le Code de commerce ou le Code de la consommation ». DĂšs lors que les rapports entre un producteur, commerçant, industriel ou personne immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers et un partenaire commercial sont soumis au Code du commerce, lâarticle 1171 nâaurait donc vocation Ă sâappliquer quâaux i relations entre particuliers ; ii aux relations nouĂ©es entre un professionnel et une personne qui ne serait ni un consommateur, ni un non-professionnel ; iii aux rapports existants entre des professionnels qui ne seraient pas des partenaires commerciaux au sens de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. PrĂ©cisons que sâagissant des notions de consommateur », non-professionnel » et professionnel », lâordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 relative Ă la partie lĂ©gislative du Code de la consommation ajoute, avant le livre premier du Code de la consommation, un article liminaire qui a pour objet de dĂ©finir ces trois notions âą le consommateur est dĂ©fini comme toute personne physique qui agit Ă des fins qui nâentrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole » ; âą le non-professionnel est dĂ©fini comme toute personne morale qui agit Ă des fins qui nâentrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole » ; âą le professionnel est dĂ©fini comme toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, qui agit Ă des fins entrant dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole, y compris lorsquâelle agit au nom ou pour le compte dâun autre professionnel ». Sâagissant de la notion de partenaire commercial, nous avons vu supra quâelle renvoyait Ă des rapports commerciaux continus ou Ă des rapports contractuels ponctuels dĂšs lors quâils sâinscrivent dans la durĂ©e. Aussi, au regard de lâinterprĂ©tation faite dans le Rapport au prĂ©sident de la RĂ©publique de la rĂšgle selon laquelle le spĂ©cial dĂ©roge au gĂ©nĂ©ral » et des dĂ©finitions rappelĂ©es ci-dessus, lâarticle 1171 ne serait pas susceptible de sâappliquer Ă des contrats dâadhĂ©sion tels que les contrats dâenseigne conclus entre des partenaires commerciaux. NĂ©anmoins, si lâon retient une autre interprĂ©tation du principe Ă©noncĂ© au troisiĂšme alinĂ©a de lâarticle 1105 du nouveau Code civil selon lequel les rĂšgles spĂ©ciales dĂ©rogent aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales, les contrats dâaffaires tels que les contrats dâenseigne pourraient ĂȘtre apprĂ©hendĂ©s au titre de lâarticle 1171 nouveau du Code civil. En vertu de cette autre interprĂ©tation, lâapplication de lâadage le spĂ©cial dĂ©roge au gĂ©nĂ©ral » supposerait des textes en conflit tendant aux mĂȘmes finalitĂ©s. Or, tel nâest pas le cas des articles L. 442-6, I, 2° du Code de commerce et de lâarticle 1171 nouveau du Code civil le premier vise la rĂ©paration dâun prĂ©judice par lâengagement de la responsabilitĂ© extracontractuelle tandis que le second sanctionne le dĂ©sĂ©quilibre significatif par le recours au rĂ©putĂ© non Ă©crit » de la clause litigieuse. Une option, voire mĂȘme une invocation cumulative pourrait dĂšs lors exister entre les deux fondements. Deux Ă©lĂ©ments pourraient inciter les opĂ©rateurs Ă©conomiques Ă une invocation optionnelle entre lâarticle 1171 et lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Dâune part, en se plaçant sous le rĂ©gime de lâarticle 1171 nouveau du Code civil, les entreprises pourraient ainsi Ă©viter dâavoir Ă se conformer Ă la compĂ©tence territoriale propre Ă lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Dâautre part, dans lâhypothĂšse oĂč lâaction sur le fondement de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce serait prescrite, lâune des solutions pour supprimer une clause entraĂźnant un dĂ©sĂ©quilibre significatif serait de se situer sur le terrain de lâarticle 1171 nouveau du Code civil. En effet, lâune des caractĂ©ristiques du rĂ©gime juridique de lâarticle 1171 nouveau du Code civil est quâil nâenferme lâaction dans aucun dĂ©lai de prescription. La clause rĂ©putĂ©e non Ă©crite est considĂ©rĂ©e comme nâayant pas dâexistence et, de ce fait, aucune prescription ne court. Une application cumulative pourrait mĂȘme ĂȘtre envisageable en prĂ©sence de partenaires commerciaux. Lâune des parties Ă un contrat dâadhĂ©sion pourrait ainsi solliciter du juge que la clause quâelle estime dĂ©sĂ©quilibrĂ©e soit rĂ©putĂ©e non Ă©crite sur le fondement de lâarticle 1171 du Code civil et demander lâindemnisation de son prĂ©judice au titre de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce. Notons toutefois que certaines juridictions ont autorisĂ© la victime du dĂ©sĂ©quilibre significatif Ă obtenir que la clause soit rĂ©putĂ©e non Ă©crite sur le fondement de lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce45 ou que le contrat ou la clause soit jugĂ©e nulle en son intĂ©gralitĂ© par lâutilisation de la notion de cause illicite, anciennement prĂ©vue par lâarticle 1131 ancien du Code civil46. Les articles 1168 et 1169 nouveaux du Code civil portant sur le contenu du contrat applicables depuis le 1er octobre 2016 pourront, Ă notre sens, constituer des fondements de substitution Ă lâancien article 1131 du Code civil, permettant ainsi Ă la victime du dĂ©sĂ©quilibre significatif de solliciter la nullitĂ©. Sans doute, faut-il voir dans ces deux textes la mise en perspective dâune seule notion, soumise Ă deux rĂ©gimes distincts, lesquels rĂ©pondent Ă des finalitĂ©s propres. Lâarticle L. 442-6, I, 2° du Code de commerce devrait rester cantonnĂ© aux relations de distribution et lâarticle 1171 du Code civil aux relations commerciales ou dâaffaires mettant en lien des professionnels. * * * Huit ans aprĂšs son introduction en droit français des pratiques restrictives de concurrence, le dĂ©sĂ©quilibre significatif du Code de commerce a manifestement bien rĂ©pondu aux intentions du lĂ©gislateur en ce quâil a permis de sanctionner les abus notables de la grande distribution Castorama, Galec, Darty, Eurauchan, etc. [voire mĂȘme aujourdâhui au-delĂ comme en atteste la condamnation dâExpedia]. Les pouvoirs Ă©tendus accordĂ©s au Ministre de lâĂconomie ont grandement contribuĂ© Ă la rĂ©pression de ces comportements [Voir le CommuniquĂ© de presse du 9 novembre 2016 du Ministre de lâEconomie annonçant lâassignation de Carrefour devant le tribunal de commerce de Paris pour des pratiques commerciales abusives, lâenseigne ayant, notamment, exigĂ© de ses fournisseurs, sans aucune contrepartie, une remise complĂ©mentaire de distribution » dâun montant significatif, le versement de cette remise Ă©tant Ă©rigĂ© en prĂ©alable Ă lâouverture des nĂ©gociations commerciales annuelles]. Lâun des enjeux majeurs concernera, Ă lâavenir, la perfectibilitĂ© du contentieux hors ministre » afin que les dĂ©cisions rendues soient plus motivĂ©es. En toute hypothĂšse, le dĂ©sĂ©quilibre significatif du Code de commerce ne devrait pas subir, selon nous, une concurrence de lâarticle 1171 nouveau du Code civil. Sur le fond, les deux dispositions se rejoignent et leur application respective donnera lieu Ă une complĂ©mentaritĂ©, ce qui permettra, on peut le souhaiter, une uniformisation de la notion de dĂ©sĂ©quilibre significatif » et ce, quâil soit sanctionnĂ© sur la base du Code de commerce ou du Code civil. Notes de bas de page 1. Une version plus complĂšte de cet article est Ă paraĂźtre dans la Revue Lamy Droit de la concurrence du mois de dĂ©cembre 2016. 2. Notons que cette amende peut ĂȘtre portĂ©e au triple du montant des sommes indĂ»ment versĂ©es ou, de maniĂšre proportionnĂ©e aux avantages tirĂ©s du manquement, Ă 5 % du chiffre dâaffaires hors taxes rĂ©alisĂ© en France par lâauteur des pratiques lors du dernier exercice clos depuis lâexercice prĂ©cĂ©dant celui au cours duquel les pratiques ont Ă©tĂ© mises en Ćuvre. 3. CA Paris, 23 mai 2013, n° 12/01166. 4. CA Paris, 1er oct. 2014, n° 13/16336. 5. Cass. com., 27 mai 2015, n° Bull. civ. IV, n° 87. 6. Cass. com., 4 oct. 2016, n° 7. CEPC, 1er janv. 2009, avis n° 09-05, question n° 09020501. 8. Cass. com., 3 mars 2015, n° 9. Cass. com., 3 mars 2015, n° 10. T. com. Paris, 3 nov. 2015, n°2013030835, SOFOC c/ Bricorama. 11. CA Paris, 25 nov. 2015, n° 12/14513. 12. Cass. com., 27 mai 2015, n° 13. Cass. com., 27 mai 2015, n° 14. Cass. com., 27 mai 2015, n° 15. Cass. com., 27 mai 2015, n° 16. Cass. com., 3 mars 2015, n° 17. Cass. com., 3 mars 2015, n° 18. CA Paris, 1er juill. 2015, n° 13/19251. 19. CA Paris, 1er juill. 2015, n° 13/19251. 20. Cass. com., 3 mars 2015, n° 21. Cass. com., 3 mars 2015, n° 22. Cass. com., 4 octobre 2016, n° 23. Cass. com., 4 oct. 2016, n° 24. Cass. com., 4 oct. 2016, n° 25. T. com., 7 mai 2015, ministre c/ Expedia, n° 2015000040, Grall et G. Mallen, DĂ©sĂ©quilibre significatif et clause de paritĂ© tarifaire condamnation dâExpedia !, RLC 2015/44, n° 2814. 26. T. com., 24 mars 2015, Booking, n°2014027403. 27. CA Paris, 15 sept. 2015, n° 15/07435. 28. TC Paris, 29 nov. 2016, n°RG 2014027403 29. CA Paris, 19 mai 2015, n° 15/04775. 30. ConfirmĂ© par Cass. 1re civ., 6 juill. 2016, n° 31. FacultĂ© de Droit de Montpellier 32. CA Paris, 18 mars 2015, n° 12/21497. 33. CA Versailles, 27 oct. 2011, n° 10/06093. V. aussi Cass. com., 12 avr. 2016, n° 34. CA OrlĂ©ans, 25 fĂ©vr. 2016, n° 15/01666 ; CA Versailles, 23 juin 2016, n° 14/06181. 35. CA Dijon, 9 juin 2016, n° 14/00467 ; CA Paris, 29 janv. 2016, n° 15/20358. 36. CA Rouen, 29 oct. 2015, n° 14/03420 ; CA Paris, 18 mars 2016, n° 13/16867. 37. CA Paris, 2 avr. 2015, n° 13/17628. V. aussi CA Paris, 7 nov. 2016, n°15/10249. 38. Cass .com., 12 avr. 2016, n° 39. CA Pau, 13 juin 2016, n° 14/03617, n° 16/2448 ; CA Paris, 7 juin 2016, n° 15/21233 ; T. com. Paris, 7 juin 2016, n° 2013044769 ; CA Paris, 6 mai 2016, n° 14/04905 ; CA Paris, 15 avr. 2016, n° 13/19134 ; CA Paris, 13 janv. 2016, n° 13/11338 ; CA Paris, 3 juin 2016, n° 13/20153 ; CA Paris, 28 oct. 2016, n° 14/17987 40. CA Paris, 20 nov. 2015, n° 13/10448. 41. CEPC, avis n° 12-07 ; CA Aix-en-Provence, 13 fĂ©vr. 2014, n° 12/21625. 42. CEPC, avis n° 15-1 et CEPC, avis n° 15-03. 43. V. notre article sur le site de notre cabinet Grall et T. BussonniĂšre, LâintĂ©gration du dĂ©sĂ©quilibre significatif en droit commun, mai 2016. 44. CA Paris, 23 mai 2013, n° 12/01166. 45. CA Paris, 7 juin 2013, n° 11/08674. 46. CA NĂźmes, 23 fĂ©vr. 2010, n° 07/00606 ; CA Amiens, 1er dĂ©c. 2015, n° 14/02794.
Dossierlu 1 305 621 fois. A-A; A+; P; R; La liste des dispenses d'Ă©preuves au DSCG (diplĂŽme supĂ©rieur de comptabilitĂ© et de gestion) pour la session 2022 est modifiĂ©e par un arrĂȘtĂ© du 25 octobre 2021 puis un second arrĂȘtĂ© du 23 juin 2022. Comme en DCG, les Ă©coles de commerce, les universitĂ©s et toutes les Ă©coles qui le souhaitent peuvent proposer leurs
Quelques points de la dĂ©finition PrĂ©sentation Les actes nuls de plein droit Les actes dont la nullitĂ© est Ă l'apprĂ©ciation du tribunal Les exceptions expresses Ă la nullitĂ© PrĂ©cisions sur les modes de paiement considĂ©rĂ©s comme communĂ©ment admis au regard du secteur d'activitĂ© et de la pratique et tentative d'Ă©numĂ©ration L'affacturage La cession de crĂ©ance et le nantissement de crĂ©ance La dĂ©lĂ©gation de crĂ©ance L'acquiescement Ă une saisie La novation la dation en paiement La compensation Les paiements effectuĂ©s mĂȘme par un mode de paiement communĂ©ment admis sont nuls s'ils s'agit de payer une dette non Ă©chue Le cas particulier du contrat de travail La procĂ©dure de nullitĂ© Le sort des crĂ©ances rĂ©sultant de la nullitĂ© La prescription de l'action L'alternative de l'action paulienne PrĂ©sentation La loi considĂšre que les actes accomplis par le dĂ©biteur postĂ©rieurement Ă la date de cessation des paiements sont suspects », et en permet donc lâannulation. voir le mot "pĂ©riode suspecte" Les textes Ă©numĂšrent deux catĂ©gories d'actes Les actes nuls de plein droit La nullitĂ© doit ĂȘtre prononcĂ©e, c'est Ă dire que s'il est constatĂ© qu'ils ont Ă©tĂ© accomplie depuis la date de cessation des paiements, ils seront automatiquement annulĂ©s article L632-1 du code de commerce Pour les procĂ©dures ouvertes avant le 1er octobre 2021 L'article L632-1 du code de commerce dispose I. â Sont nuls, lorsqu'ils sont intervenus depuis la date de cessation des paiements, les actes suivants 1° Tous les actes Ă titre gratuit translatifs de propriĂ©tĂ© mobiliĂšre ou immobiliĂšre ;un paiement n'est pas un titre gratuit translatif Cass com 19 septembre 2018 n°17-16055 2° Tout contrat commutatif dans lequel les obligations du dĂ©biteur excĂšdent notablement celles de l'autre partie Cass com 20 mars 2019 n°18-12582 pour un contrat de travail et Cass com 12 juin 2019 n°18-10788 pour un contrat d'apprentissage, dont curieusement la nullitĂ© n'a pas Ă©tĂ© recherchĂ©e, mais dont la juridiction sociale tire les mĂȘmes consĂ©quences que la nullitĂ©. On peut Ă©videmment penser sous cette rubrique Ă la rĂ©siliation amiable d'un bail consentie sans que le bailleur consente Ă des efforts Ă la mesure de l'abandon de la propriĂ©tĂ© commerciale abandon de loyer, ... ou alors mĂȘme que le dĂ©biteur pourrait cĂ©der son fonds de commerce dans des conditions plus favorables. 3° Tout paiement, quel qu'en ait Ă©tĂ© le mode, pour dettes non Ă©chues au jour du paiement Pour un exemple d'associĂ©s qui versent au compte de la sociĂ©tĂ© par la suite en procĂ©dure collective l'exacte somme nĂ©cessaire au paiement d'un prĂȘt non Ă©chu ce paiement est considĂ©rĂ© comme un paiement qui n'encourt pas la nullitĂ© de la pĂ©riode suspecte car bien que transitant par le compte de la sociĂ©tĂ©, il est incontestablement le paiement par un tiers Cass com 2 mars 2022 n°20-22143. Par contre le paiement par transaction, d'une dette non pas due par le dĂ©biteur par la suite en procĂ©dure collective, mais au contraire due par son contractant, ne tombe pas sous le coup du texte Cass com 13 avril 2022 n°20-23328 4° Tout paiement pour dettes Ă©chues, fait autrement qu'en espĂšces, effets de commerce, virements, bordereaux de cession visĂ©s par la loi n° 81-1 du 2 janvier 1981 facilitant le crĂ©dit aux entreprises ou tout autre mode de paiement communĂ©ment admis dans les relations d'affaires la compensation n'est pas un mode de paiement admis Cass com 20 janvier 2021 n°19-15108 5° Tout dĂ©pĂŽt et toute consignation de sommes effectuĂ©s en application de l'article 2075-1 du code civil 1, Ă dĂ©faut d'une dĂ©cision de justice ayant acquis force de chose jugĂ©e 6° Toute hypothĂšque conventionnelle, toute hypothĂšque judiciaire ainsi que l'hypothĂšque lĂ©gale des Ă©poux et tout droit de nantissement ou de gage constituĂ©s sur les biens du dĂ©biteur pour dettes antĂ©rieurement contractĂ©es voir Ă ce sujet Cass com 21 janvier 2003 n°99-15667 Cass com 14 mars 2000 n°97-18328 Cass com 4 janvier 2000 n°97-15712, Cass com 20 janvier 1998 n°95-16402, Cass com 12 novembre 1997 n°95-14900, Cass com 1 juillet 1997 n°95-11375 Cass com 28 mai 1996 n°94-10361 Cass com 2 avril 1996 n°93-20562 Cass com 17 novembre 1992 n°90-22058 Cass com 29 novembe 1988 n°86-15821 Cass com 11 fĂ©vrier 1970 n°67-13398, Cass com 10 janvier 1983 n°81-15389 mais l'admission au passif Ă titre hypothĂ©caire est irrĂ©vocable et interdit d'actionner ensuite en nullitĂ© de l'inscription Cass com 19 dĂ©cembre 2018 n°17-27947 Cass com 19 dĂ©cembre 2018 n°17-19309 . La nullitĂ© de l'hypothĂšque entraĂźne nullitĂ© du paiement effectuĂ© sur son fondement pour une hypothĂšque prise par un avocat sur l'immeuble de son client, en garanti de ses honoraires, et annulĂ©e pour avoir Ă©tĂ© prise en pĂ©riode suspecte Cass com 10 juillet 2019 n°18-17820. Voir Ă©galement dans le mĂȘme sens Cass com 13 avril 2022 n°20-23254 7° Toute mesure conservatoire, Ă moins que l'inscription ou l'acte de saisie ne soit antĂ©rieur Ă la date de cessation de paiement 8° Toute autorisation et levĂ©e d'options dĂ©finies aux articles L. 225-177 et suivants du prĂ©sent code ; 9° Tout transfert de biens ou de droits dans un patrimoine fiduciaire, Ă moins que ce transfert ne soit intervenu Ă titre de garantie d'une dette concomitamment contractĂ©e ; 10° Tout avenant Ă un contrat de fiducie affectant des droits ou biens dĂ©jĂ transfĂ©rĂ©s dans un patrimoine fiduciaire Ă la garantie de dettes contractĂ©es antĂ©rieurement Ă cet avenant ; 11° Lorsque le dĂ©biteur est un entrepreneur individuel Ă responsabilitĂ© limitĂ©e, toute affectation ou modification dans l'affectation d'un bien, sous rĂ©serve du versement des revenus mentionnĂ©s Ă l'article L. 526-18, dont il est rĂ©sultĂ© un appauvrissement du patrimoine visĂ© par la procĂ©dure au bĂ©nĂ©fice d'un autre patrimoine de cet entrepreneur ; 12° La dĂ©claration d'insaisissabilitĂ© faite par le dĂ©biteur en application de l'article L. 526-1. ajout du texte de 2014 Pour les procĂ©dures ouvertes Ă compter du 1er octobre 2021, l'article L632-1 du code de commerce est modifiĂ© et dispose dĂ©sormais I. â Sont nuls, lorsqu'ils sont intervenus depuis la date de cessation des paiements, les actes suivants 1° Tous les actes Ă titre gratuit translatifs de propriĂ©tĂ© mobiliĂšre ou immobiliĂšre ; 2° Tout contrat commutatif dans lequel les obligations du dĂ©biteur excĂšdent notablement celles de l'autre partie ; 3° Tout paiement, quel qu'en ait Ă©tĂ© le mode, pour dettes non Ă©chues au jour du paiement ; 4° Tout paiement pour dettes Ă©chues, fait autrement qu'en espĂšces, effets de commerce, virements, bordereaux de cession visĂ©s par l'article L. 313-23 du code monĂ©taire et financier mention qui remplace l'ancienne terminologie de la cession dite DAILLY ou tout autre mode de paiement communĂ©ment admis dans les relations d'affaires ; 5° Tout dĂ©pĂŽt et toute consignation de sommes effectuĂ©s en application de l'article 2350 du code civil 1 nouvelle numĂ©rotation, Ă dĂ©faut d'une dĂ©cision de justice ayant acquis force de chose jugĂ©e ; 6° Toute sĂ»retĂ© rĂ©elle conventionnelle ou droit de rĂ©tention conventionnel constituĂ©s sur les biens ou droits du dĂ©biteur nouvelle terminologie pour dettes antĂ©rieurement contractĂ©es, Ă moins qu'ils ne remplacent une sĂ»retĂ© antĂ©rieure d'une nature et d'une assiette au moins Ă©quivalente et Ă l'exception de la cession de crĂ©ance prĂ©vue Ă l'article L. 313-23 du code monĂ©taire et financier, intervenue en exĂ©cution d'un contrat-cadre conclu antĂ©rieurement Ă la date de cessation des paiements ; 7° Toute hypothĂšque lĂ©gale attachĂ©e aux jugements de condamnation constituĂ©e sur les biens du dĂ©biteur pour dettes antĂ©rieurement contractĂ©es ; 8° Toute mesure conservatoire, Ă moins que l'inscription ou l'acte de saisie ne soit antĂ©rieur Ă la date de cessation de paiement ; 9° Toute autorisation et levĂ©e d'options dĂ©finies aux articles L. 225-177 et suivants et L. 22-10-56 et suivants du prĂ©sent code ; 10° Tout transfert de biens ou de droits dans un patrimoine fiduciaire, Ă moins que ce transfert ne soit intervenu Ă titre de garantie d'une dette concomitamment contractĂ©e ; 11° Tout avenant Ă un contrat de fiducie affectant des droits ou biens dĂ©jĂ transfĂ©rĂ©s dans un patrimoine fiduciaire Ă la garantie de dettes contractĂ©es antĂ©rieurement Ă cet avenant ; 12° Lorsque le dĂ©biteur est un entrepreneur individuel Ă responsabilitĂ© limitĂ©e, toute affectation ou modification dans l'affectation d'un bien, sous rĂ©serve du versement des revenus mentionnĂ©s Ă l'article L. 526-18, dont il est rĂ©sultĂ© un appauvrissement du patrimoine visĂ© par la procĂ©dure au bĂ©nĂ©fice d'un autre patrimoine de cet entrepreneur ; 13° La dĂ©claration d'insaisissabilitĂ© faite par le dĂ©biteur en application de l'article L. 526-1. II. â Le tribunal peut, en outre, annuler les actes Ă titre gratuit visĂ©s au 1° du I et la dĂ©claration visĂ©e au 13° faits dans les six mois prĂ©cĂ©dant la date de cessation des paiements. C'est donc essentiellement le 6° qui est modifiĂ©, pour faire Ă©chapper Ă la nullitĂ© la substitution de garanties dĂšs lors qu'elles sont Ă©quivalentes, ce qui est conforme Ă la jurisprudence antĂ©rieure Cass com 20 janvier 1998 n°95-16402 En tout Ă©tat Evidemment la nullitĂ© est prononcĂ©e pour autant qu'elle soit expressĂ©ment demandĂ©e, et si l'auteur de la demande sollicite par erreur l'inopposabilitĂ© de l'acte critiquĂ©, le juge n'est pas tenu d'en prononcer la nullitĂ© en rectifiant d'office la demande Cass com 17 avril 2019 n°18-12558 Les actes dont la nullitĂ© est Ă l'apprĂ©ciation de la juridiction et ceux qui peuvent ĂȘtre annulĂ©s, c'est Ă dire ceux pour lesquels existe une apprĂ©ciation de la juridiction saisie article L632-2. Il existe deux textes - Le II de l'article L632-1 du code de commerce, qui renvoie Ă certains points du I nullitĂ©s obligatoires, voir ci dessus."Le tribunal peut, en outre, annuler les actes Ă titre gratuit visĂ©s au 1° du I et la dĂ©claration visĂ©e au 12° faits dans les six mois prĂ©cĂ©dant la date de cessation des paiements." ConcrĂštement les actes annulables sont les suivants - 1° du I 1° Tous les actes Ă titre gratuit translatifs de propriĂ©tĂ© mobiliĂšre ou immobiliĂšre - 12° La dĂ©claration d'insaisissabilitĂ© faite par le dĂ©biteur en application de l'article L. 526-1. En outre l'article L632-2 du code de commerce dispose Les paiements pour dettes Ă©chues effectuĂ©s Ă compter de la date de cessation des paiements et les actes Ă titre onĂ©reux accomplis Ă compter de cette mĂȘme date peuvent ĂȘtre annulĂ©s si ceux qui ont traitĂ© avec le dĂ©biteur ont eu connaissance de la cessation des paiements. Tout avis Ă tiers dĂ©tenteur, toute saisie attribution ou toute opposition peut Ă©galement ĂȘtre annulĂ© lorsqu'il a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© ou pratiquĂ© par un crĂ©ancier Ă compter de la date de cessation des paiements et en connaissance de celle-ci. La connaissance de l'Ă©tat de cessation des paiements ne se prĂ©sume pas, et doit ĂȘtre cassĂ©e la dĂ©cision qui relĂšve Ă propos du dirigeant bĂ©nĂ©ficiaire de virements "son Ă©vidente apprĂ©ciation personnelle de la situation et donc sa connaissance de l'Ă©tat de cessation des paiements" Cass com 6 mars 2019 n°17-17686 Les exceptions L'article L632-3 du code de commerce dispose Les dispositions des articles L. 632-1 et L. 632-2 ne portent pas atteinte Ă la validitĂ© du paiement d'une lettre de change, d'un billet Ă ordre ou d'un chĂšque. Toutefois, l'administrateur ou le mandataire judiciaire peut exercer une action en rapport contre le tireur de la lettre de change ou, dans le cas de tirage pour compte, contre le donneur d'ordre, ainsi que contre le bĂ©nĂ©ficiaire d'un chĂšque et le premier endosseur d'un billet Ă ordre, s'il est Ă©tabli qu'ils avaient connaissance de la cessation des paiements. Les modes de paiement utilisĂ©s en pĂ©riode suspecte qui sont nuls, comme ne constituant pas des modes de paiement communĂ©ment admis, visĂ©s au 4° de l'article L632-1 du code de commerce et ceux qui sont admis apprĂ©ciation au regard du secteur d'activitĂ© et de la pratique et tentative d'Ă©numĂ©ration Lâarticle L632-1 du code de commerce dispose que son nul, lorsquâils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s en pĂ©riode suspecte 4° Tout paiement pour dettes Ă©chues, fait autrement qu'en espĂšces, effets de commerce, virements, bordereaux de cession visĂ©s par la loi n° 81-1 du 2 janvier 1981 facilitant le crĂ©dit aux entreprises ou tout autre mode de paiement communĂ©ment admis dans les relations d'affaires » La dĂ©finition des modes de paiements communĂ©ment admis dans les relations dâaffaire » est difficile Ă cerner mais concerne les chĂšques, lettres de change, billets Ă ordre et doit s'apprĂ©cier dans le secteur d'activitĂ© concernĂ© Cass com 23 janvier 2001 n°98-10975 qui admet la dĂ©lĂ©gation de crĂ©ance, Cass com 30 mars 1993 n°91-15931 pour une cession de crĂ©ance, Cass com 8 fĂ©vrier 1994 n°91-18258 et mĂȘme au regard du secteur d'activitĂ© dans la zone gĂ©ographique concernĂ©e Cass com 24 septembre 2003 n°00-21993 pour la cession de crĂ©ance dans le secteur du bĂątiment en Martinique. Un organisme professionnel peut attester du caractĂšre communĂ©ment admis d'un mode de paiement Cass com 13 novembre 2002 n°99-21893 Cass com 3 avril 2001 n°98-15150 pour la cession de crĂ©ance Cependant la jurisprudence sâest prononcĂ©e sur certains modes de paiement Les paiements par affacturage, carte de crĂ©dit, prĂ©lĂšvement bancaire, virement, TIP, remise en compte courant bancaire sont admis Les cessions de crĂ©ance de droit commun, donc autres que les cessions Dailly expressĂ©ment visĂ©es au texte au titre de mode de paiement communĂ©ment admis, et le nantissement de crĂ©ance de droit commun donc autres que les cessions Ă titre de garantie dĂ©nommĂ©es nantissement de crĂ©ance dans le cadre de bordereau Dailly ne sont pas de modes de paiement communĂ©ment admis ou des garanties admissibles pour garantir des dettes antĂ©rieures Il convient de distinguer les cessions de crĂ©ance dans le cadre de cession Dailly sont expressĂ©ment visĂ©s par les textes comme mode de paiement communĂ©ment admis, et la Cour de cassation juge que les cessions de crĂ©ance Ă titre de garantie qui en rĂ©alitĂ© sont dĂ©nommĂ©s Ă©galement nantissements de crĂ©ance dans ce mĂȘme cadre Dailly Ă©chappent Ă l'interdiction de consentir des sĂ»retĂ©s en garantie de dette antĂ©rieure visĂ©e Ă l'article L632-1 I 6° Cass com 28 mai 1996 n°94-10361 au motif que mĂȘme si elle est consentie Ă titre de garantie l'opĂ©ration emporte transfert de la crĂ©ance. Les autres cessions de crĂ©ance sont nulles comme ne constituant pas un mode de paiement communĂ©ment admis, sauf dans certains secteurs d'activitĂ© Cass com 22 mars 2017 n°15-15361 Cass com 14 dĂ©cembre 1993 n°92-10858 les cessions de crĂ©ances consenties par la sociĂ©tĂ©, depuis la date de cessation des paiements, dont il n'Ă©tait pas allĂ©guĂ© qu'elles constituaient un mode de paiement communĂ©ment admis dans les relations d'affaires, Ă©taient des paiements pour dettes Ă©chues faits par un moyen Ă©tranger aux prĂ©visions de l'article susvisĂ© » texte applicable Ă la cause Cass com 4 janvier 2000 n°96-18235 voir Ă©galement Cass com 16 mars 2010 n°09-11430 et Cass com 20 janvier 1998 n°95-16718 Ce n'est que si la cession de crĂ©ance est effectuĂ©e antĂ©rieurement Ă la cessation des paiements, qu'elle restera protĂ©gĂ©e de l'action en nullitĂ©. De mĂȘme les nantissements de crĂ©ance de droit commun, c'est Ă dire autrement effectuĂ©s que dans le cadre de la cession Ă titre de garantie des cessions Dailly encourent la nullitĂ© au titre des sĂ»retĂ©s pour dette antĂ©rieure, consentie en pĂ©riode suspecte visĂ©e Ă l'article L632-1 I 6° Cependant comme indiquĂ© ci dessus la notion de mode de paiement communĂ©ment admis s'apprĂ©cie au regard des parties, et notamment du secteur d'activitĂ© dans la zone gĂ©ographique concernĂ©e, ce qui dans certains cas amĂšne Ă admettre la cession de crĂ©ance Cass com 24 septembre 2003 n°00-21993 pour la cession de crĂ©ance dans le secteur du bĂątiment en Martinique, voir Ă©galement Cass com 30 mars 1993 n°91-15931 et Cass com 8 fĂ©vrier 1994 n°91-18258 et encore Cass com 3 avril 2001 n°98-15150 La dĂ©lĂ©gation de crĂ©ance nâest pas un mode de paiement communĂ©ment admis, et sera annulĂ© si lâacceptation par le dĂ©lĂ©guĂ© intervient en pĂ©riode suspecte la sociĂ©tĂ© ⊠ne peut sĂ©rieusement soutenir qu'un tel mode de paiement ponctuel, issu d'un Ă©vĂ©nement inhabituel, est normal compte-tenu des usages de la profession, faisant ainsi ressortir que la dĂ©lĂ©gation de crĂ©ance n'est pas communĂ©ment admise dans les relations d'affaires considĂ©rĂ©es, relatives au commerce » Cass com 30 novembre 1993 n°91-13881 Voir Ă©galement Cass com 2 novembre 2005 n°04-18574 pour une opĂ©ration proche de la dĂ©lĂ©gation par laquelle le dĂ©biteur demande Ă son notaire dâaffecter une partie du prix de vente dâun bien Ă son crĂ©ancier, sans quâil transite par ses propres comptes Cependant la jurisprudence admet que le mode de paiement soit pratiquĂ© dans le secteur d'activitĂ© concernĂ© Cass com 23 janvier 2001 n°98-10975 qui admet la dĂ©lĂ©gation de crĂ©ance, et par exemple la dĂ©lĂ©gation de loyer est pratiquĂ©e dans le cadre du financement d'un immeuble par un Ă©tablissement com 4 octobre 2005 n°04-14722 Lâacquiescement par le dĂ©biteur, Ă une saisie de pure circonstance pour que les fonds Ă©chappent Ă sa trĂ©sorerie, est nul car câest une cession de crĂ©ance dĂ©guisĂ©e l'acquiescement du dĂ©biteur Ă la saisie conservatoire est sans valeur, la notion d'acquiescement Ă©tant sans application Ă la saisie conservatoire, la cour d'appel a exactement retenu que l'accord donnĂ© par le dĂ©biteur ⊠pour que le tiers saisi paie le crĂ©ancier saisissant s'analysait en une cession de crĂ©ance consentie en pĂ©riode suspecte "Attendu, d'autre part, que la cour d'appel, qui n'a pas statuĂ© par un motif d'ordre gĂ©nĂ©ral et a procĂ©dĂ© Ă la recherche prĂ©tendument omise, a retenu que la cession de crĂ©ance ne constituait pas dans les relations entre la SCI et la sociĂ©tĂ© ⊠un mode de paiement communĂ©ment admis » Cass com 3 novembre 2009 n°08-20418 La novation par changement de cause de lâobligation semble Ă©chapper Ă la nullitĂ© par exemple le fait pour un banquier dâaccorder un prĂȘt pour refinancer » le dĂ©couvert en compte puisque ce nâest pas littĂ©ralement un paiement ⊠mais encore que le montant du prĂȘt serve bien Ă combler le dĂ©couvert et il existe des dĂ©cisions critiques La dation en paiement nâest Ă©videmment pas un mode de paiement communĂ©ment admis Cass com 2 fĂ©vrier 1999 n°96-14467 et seront annulĂ©s les paiements effectuĂ©s au moyen de la remise dâun bien en application dâune convention en pĂ©riode de cessation des paiements ainsi si la convention est antĂ©rieure mais seule son exĂ©cution est en pĂ©riode de cessation des paiements, elle sera valablement exĂ©cutĂ©e. Ainsi sont annulĂ©e les dations portant sur - un immeuble la sociĂ©tĂ© avait, durant la pĂ©riode suspecte, payĂ© une partie de sa dette, au moyen de la vente de deux emplacements de stationnement lui appartenant, modalitĂ© de paiement dont il n'Ă©tait pas soutenu qu'elle constituait un mode de paiement communĂ©ment admis dans les relations d'affaires » Cass com 13 mars 2007 n°06-15619 - le stock et le matĂ©riel Cass com 16 mars 2010 n°09-11430. Cass com 24 octobre 1995 n°94-10560, Cass com 1er FĂ©vrier 2000 n°96-15408 livraison de matĂ©riel diffĂ©rent de celui commandĂ© pour opĂ©rer une dation, Cass com 14 novembre 1989 n°87-19928 dation de matĂ©riel en paiement du loyer, Cass com 12 juillet 1994 n°92-10761 pour la restitution amiable de matĂ©riel et la rĂ©siliation amiable de la vente, La reprise par le vendeur des biens quâil avait vendus et non encore payĂ©s sauf le cas de clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ© valable dĂšs lors que les ventes avaient Ă©tĂ© faites purement et simplement, sans la condition suspensive du paiement du prix, la cour d'appel, qui n'a pas constatĂ© que l'opĂ©ration constituait, telle quelle, un mode de paiement communĂ©ment admis dans les relations d'affaires considĂ©rĂ©es ⊠» Cass com 12 juillet 1994 n°92-10761 La remise de vĂ©hicules mĂȘme dans le cas oĂč le crĂ©ancier retient les cartes grises, le droit de rĂ©tention ne portant alors pas stricto sensu sur les vĂ©hicules Cass com 11 juillet 2000 n°97-12374 La compensation sera diffĂ©remment admise suivant sa cause Ainsi, il convient de distinguer les circonstances La compensation lĂ©gale ou judiciaire qui ont jouĂ© avant le jugement dâouverture sont Ă©videmment acquises. La compensation lĂ©gale nâest pas susceptible dâĂȘtre annulĂ©e sauf peut-ĂȘtre des montages pour quâelle vienne jouer par exemple une cession de matĂ©riel qui est en rĂ©alitĂ© une dation en paiement la sociĂ©tĂ© ⊠a vendu Ă la sociĂ©tĂ© ⊠huit vĂ©hicules industriels ⊠cette vente soudaine de tous les vĂ©hicules industriels de la sociĂ©tĂ© dĂ©bitrice n'entrait pas dans l'objet social de cette derniĂšre et constituait une dation en paiement dĂ©guisĂ©e destinĂ©e Ă provoquer une compensation entre les crĂ©ances de la sociĂ©tĂ© ⊠sur la sociĂ©tĂ© dĂ©bitrice et la crĂ©ance de cette derniĂšre issue de la vente des vĂ©hicules, la sociĂ©tĂ© ⊠diminuant de façon importante son actif pour payer un seul de ses crĂ©anciers pour la totalitĂ© de sa crĂ©ance avant l'ouverture de la procĂ©dure collective ; que la cour d'appel en dĂ©duit exactement que cet acte constitue un paiement anormal prohibĂ© en pĂ©riode suspecte" Cass com 13 fĂ©vrier 2007 n°05-13526 Cass com 12 octobre 1992 n°81-12514 La compensation judiciaire Ă©chappe par principe Ă la nullitĂ© sauf peut-ĂȘtre lĂ encore des montages par lesquels le dĂ©biteur se laisse condamner. La compensation conventionnelle est plus problĂ©matique et est susceptible dâĂȘtre remise en cause par le jeu des nullitĂ©s de la pĂ©riode suspecte voir ces mots. Le paiement par compensation nâest en effet pas un mode habituel de paiement, sauf en cas de connexitĂ© », comme par exemple câest le cas si les crĂ©ances croisĂ©es dĂ©coulent dâun mĂȘme contrat. Cass com 18 fĂ©vrier 1986 n°84-17061 Cass com 6 juin 1989 n°88-13501 A fortiori la compensation conventionnelle, c'est Ă dire dĂ©coulant d'une clause contractuelle, est Ă proscrire postĂ©rieurement au jugement d'ouverture Cass com 9 dĂ©cembre 1997 n°95-14504 pour la tentative de compensation par une banque entre les sommes figurant sur un compte de dĂ©pĂŽt et les Ă©chĂ©ances d'un prĂȘt Cependant dans ce cas, la connexitĂ© des crĂ©ances peut protĂ©ger la validitĂ© du paiement par compensation dâune action en nullitĂ©. La compensation conventionnelle nâest pas un mode de paiement communĂ©ment admis et il conviendra de rechercher la date de la convention par rapport Ă la pĂ©riode suspecte, surtout si la crĂ©ance compensĂ©e dĂ©coule dâune dation en paiement par exemple lâavoir qui dĂ©coule de la reprise dâun matĂ©riel prĂ©cĂ©demment vendu ou dâune cession de crĂ©ance. Cass com 21 mai 1979 n°77-15921 , Cass com 31 mars 1992 n°90-15975 pour le paiement du prix de vente d'un immeuble , Cass com 19 dĂ©cembre 2000 n°98-11093 pour la compensation entre un prix de vente et une crĂ©ance antĂ©rieure et sans lien, Cass com 13 fĂ©vrier 2007 n°05-13526 pour une compensation rĂ©alisĂ©e avec une vente convenue pour la circonstance Mais mĂȘme les paiements effectuĂ©s par des modes communĂ©ment admis sont nuls s'il s'agit de payer une dette non Ă©chue Le fait que le paiement soit effectuĂ© par un mode de paiement communĂ©ment admis ne suffit pas encore faut-il que la dette soit Ă©chue. L'article L632-1 du code de commerce sanctionne en effet 3° Tout paiement, quel qu'en ait Ă©tĂ© le mode, pour dettes non Ă©chues au jour du paiement Ainsi pour un virement bancaire, une cession de crĂ©ance rĂ©gie par le code civil Cass com 22 janvier 2002 n°99-10895, Cass com 2 novembre 2005 n°04-13718 pour une cession de crĂ©ance Ă titre de garantie ou cession Dailly Cass com 12 juillet 2004 n 02-18926, Cass com 2 novembre 2005 n°04-13718 Le cas particulier du contrat de travail Voir contrat de travail GĂ©nĂ©ralitĂ©s et procĂ©dure Ces actes sont tous Ă©numĂ©rĂ©s avec l'idĂ©e que le dĂ©biteur ne doit pas avoir favorisĂ© un partenaire au dĂ©triment de ses crĂ©anciers notamment le fait dâavoir favorisĂ© un crĂ©ancier, vendu des actifs Ă un prix anormalement bas, donnĂ© des actifs, payĂ© selon un mode anormal par exemple avec du matĂ©riel, donnĂ© des garanties pour une dette antĂ©rieure, consenti un contrat de travail avec des conditions particuliĂšrement anormales Revue des ProcĂ©dures collectives n°6 2010 comm 228 sont des actes qui peuvent ĂȘtre annulĂ©s. Câest le Tribunal de la procĂ©dure collective qui le cas Ă©chĂ©ant prononcera la nullitĂ© C'est Ă©galement le cas d'une action en nullitĂ© de la pĂ©riode suspecte portant sur une vente d'immeuble, qui relĂšverait en droit commun du Tribunal judiciaire ex TGI Cass com 18 mai 2017 n°15-23973 ou d'une transaction avec un salariĂ© qui relĂšverait du conseil des Prud'hommes Cass soc 12 juin 2019 n°17-26197, saisi dans les formes de l'article L632-4 "L'action en nullitĂ© est exercĂ©e par l'administrateur, le mandataire judiciaire, le commissaire Ă l'exĂ©cution du plan ou le ministĂšre public. Elle a pour effet de reconstituer l'actif du dĂ©biteur.", mais il faut ajouter que l'article L641-4 prĂ©voit que le liquidateur a qualitĂ© pour introduire ou poursuivre les actions qui relĂšvent de la compĂ©tence du mandataire judiciaire mais les textes ne sont pas applicables Ă la procĂ©dure de sauvegarde pour laquelle par hypothĂšse il n'y a pas de pĂ©riode suspecte puisqu'il n'y a pas Ă©tat de cessation des paiements. La loi n'enferme pas l'action dans un dĂ©lai. Le dĂ©biteur n'a pas qualitĂ© pour saisir le Tribunal, et par voie de consĂ©quence la Cour de Cassation considĂšre qu'il n'a pas qualitĂ© pour relever appel de la dĂ©cision ayant statuĂ© sur la demande d'annulation Cass com 8 mars 2017 n°15-18495. Le liquidateur ne mĂšne d'ailleurs pas l'action en raison du dessaisissement mais au nom et dans l'intĂ©rĂȘt collectif des crĂ©anciers Cass soc 12 juin 2019 n°18-10278 De mĂȘme un contractant du dĂ©biteur n'a pas qualitĂ© pour agir, et il s'agit d'une fin de non recevoir tirĂ©e du dĂ©faut de qualitĂ© Cass Com 17 octobre 2018 n°17-16528 Outre le fait qu'en matiĂšre de cession, la Cour de cassation adopte des positions exactement inverses et admet - Ă notre avis par erreur - que le cessionnaire qui n'est pas partie peut pour autant relever appel Cass com 18 mai 2016 n°14-19622, mais il est vrai qu'il s'agit lĂ plutĂŽt d'une "tierce opposition" exercĂ©e au travers d'un appel, cette dĂ©cision du 8 mars 2017 peut paraĂźtre singuliĂšre par sa motivation, mais pas dans sa solution. La question est en effet plutĂŽt de savoir si le dĂ©biteur est ou pas partie Ă la dĂ©cision ayant statuĂ© sur la demande de nullitĂ© sur cette question la Cour de Cassation a dĂ©jĂ jugĂ© que le dĂ©biteur n'avait pas Ă ĂȘtre attrait Ă l'action en nullitĂ© Cass com 3 juin 1997 n°96-13098 et cela nous semble ĂȘtre une bien meilleure raison pour ne pas lui ouvrir de voie de recours et elle avait Ă©galement jugĂ© que le dĂ©biteur ne pouvait former un pourvoi, mĂȘme s'il Ă©tait redevenu in bonis par l'adoption d'un plan Cass com 2 dĂ©cembre 2014 n°13-24308 La question de savoir si le contrĂŽleur peut mener l'action, en cas de carence du titulaire de l'action, est controversĂ©e, mais les auteurs sont plutĂŽt favorables tenant le fait que l'action est menĂ©e pour reconstituer l'actif et est donc favorable aux crĂ©anciers au sens de l'article L622-20 du code de commerce la Cour de Cassation avait rendu un avis Ă propos de l'action en extension dans le mĂȘme esprit Cass avis du 3 juin 2013 n°13-70003 L'assignation qui tend Ă la nullitĂ© d'un acte publiĂ© auprĂšs des services de la publicitĂ© fonciĂšre doit ĂȘtre publiĂ©e, Ă peine d'irrecevabilitĂ©, auprĂšs de ce service, comme toute action qui remet en cause des droits immobiliers Le sort des crĂ©ances rĂ©sultant de la nullitĂ© La nullitĂ© replace les parties dans la situation antĂ©rieure Cass com 9 juillet 2019 n°18-13820 La nullitĂ© obtenue, il se peut que le contractant du dĂ©biteur se retrouve crĂ©ancier ou ait Ă faire valoir une crĂ©ance plus importante que celle qu'il a dĂ©jĂ fait valoir. Le salariĂ© dont le contrat est annulĂ© peut nĂ©anmoins solliciter indemnisation Ă hauteur des prestations qu'il a effectuĂ©es, mais qui ne seront pas qualifiĂ©es de salaires Cass Soc 21 novembre 2018 n°17-26810 et seront donc matĂ©rialisĂ©es par une crĂ©ance antĂ©rieure chirographaire. Par exemple un fournisseur dĂ©clare crĂ©ance pour une somme X, puis par la suite est contraint de restituer un acompte qu'il avait reçu dans des conditions qui conduisent Ă son annulation a postĂ©riori sa crĂ©ance est plus importante que celle qu'il avait dĂ©clarĂ©e dans les dĂ©lais. La Cour de Cassation considĂšre que cette crĂ©ance a un statut de crĂ©ance antĂ©rieure, puisque son fait gĂ©nĂ©rateur est antĂ©rieur, et doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©e au passif suivant les rĂšgles de droit commun Cass com 20 janvier 2009 n°08-11098. Cependant il nous semble concevable que le crĂ©ancier, s'il est entretemps hors dĂ©lai pour dĂ©clarer crĂ©ance, bĂ©nĂ©ficie du dĂ©lai de 6 mois instaurĂ© par l'article L622-26 du code de commerce 6 mois Ă compter de la date Ă laquelle il a connu l'existence de sa crĂ©ance pour solliciter un relevĂ© de forclusion. A priori la jurisprudence est hostile Ă ce que l'action en nullitĂ© donne lieu Ă compensation entre par exemple la dette de restitution et la crĂ©ance dĂ©clarĂ©e au passif Cass com 31 mars 1998 n°96-12252 mais il est par contre lĂ©gitime par exemple pour le vendeur dont le contrat est annulĂ© de ne restituer le prix du dĂ©biteur qui est depuis en procĂ©dure collective que contre restitution de la chose. La prescription de l'action Sous le rĂ©gime des anciens textes, il Ă©tait jugĂ© que le dĂ©lai de prescription Ă©tait celui du droit commun, c'est Ă dire rĂ©gi par le code civil Avis Cass com du 4 octobre 2016 n°14-29272 relatif Ă une action menĂ©e dans les anciens textes rĂ©gissant les procĂ©dures collectives Ce n'est plus la position de la Cour de Cassation qui considĂšre que les actions en nullitĂ© peuvent ĂȘtre menĂ©es tant que les mandataires de justice sont en fonction sans que la prescription leur soit opposĂ©e Cass com 21 septembre 2010 n°08-21030 L'alternative de l'action paulienne Sur certains points l'action en nullitĂ© s'apparente Ă l'action paulienne. Pour le cumul ou l'alternative des actions voir l'action paulienne
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Le délai d'appel des parties est de dix jours à compter de la notification qui leur est faite des décisions. Toutefois, le délai d'appel du cessionnaire pour les jugements mentionnés à l'article L. 623-6 du code de commerce est de dix jours à compter du prononcé du jugement. Le greffier informe par lettre simple, au plus tard dans les quarante-huit heures du prononcé du jugement, le cocontractant dans le cas prévu à l'article L. 621-88 du code de commerce et le bailleur dans le cas prévu au troisiÚme alinéa de l'article L. 621-84 de ce code. Le délai d'appel du cocontractant et du bailleur est de dix jours à compter du prononcé du jugement. Le délai d'appel du procureur de la République est de dix jours. Le délai d'appel du procureur général est de quinze jours. Ces délais sont comptés à partir de la réception par le procureur de la République de l'avis qui lui est donné de la décision selon les formes prévues à l'article 19.
LescontrĂŽleurs du changement dâusage sont des agents assermentĂ©s auprĂšs du TGI de Paris sur le fondement de lâarticle L.412-18 du Code des communes et au titre des articles L.621-1 et suivants, L.631-7 et suivants et L.651-1 et suivants du code de la construction et de lâhabitation.
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ArticleL. 621-9 du code de commerce . Le 2 Ăšme alinĂ©a de lâarticle L. 621-9 du code de commerce qui, selon sa portĂ©e effective telle quâelle rĂ©sulte dâune interprĂ©tation jurisprudentielle constante de la Cour de cassation, autorise le technicien dĂ©signĂ© par le juge-commissaire Ă Ă©tablir et remettre son rapport sans avoir Ă respecter le principe du
Actions sur le document Article R621-2 Avant qu'il ne soit statuĂ© sur l'ouverture de la procĂ©dure, le greffier, Ă la demande du prĂ©sident du tribunal, avise le reprĂ©sentant lĂ©gal de la personne morale dĂ©bitrice ou le dĂ©biteur personne physique qu'il doit rĂ©unir le comitĂ© d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, pour que soient dĂ©signĂ©es les personnes habilitĂ©es Ă ĂȘtre entendues par le tribunal et Ă exercer les voies de recours conformĂ©ment Ă l'article L. 661-10. Une copie de cet avis est adressĂ©e par le greffier au secrĂ©taire du comitĂ© d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, aux dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel. Le procĂšs-verbal de dĂ©signation est dĂ©posĂ© au greffe. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012
mentionnĂ©esĂ lâarticle L.621-18-2 du Code monĂ©taire et financier sur les titres de la sociĂ©tĂ© LA PRESENTE NOTIFICATION NâA PAS FAIT LâOBJET DâUN CONTROLE DE LâAMF ET EST ETABLIE SOUS LA RESPONSABILITE EXCLUSIVE DU DECLARANT. NOM /FONCTION DE LA PERSONNE EXERCANT DES RESPONSABILITES DIRIGEANTES OU DE LA PERSONNE
Le fonds de commerce et le fonds commercial sont deux notions qu'il ne faut pas confondre. Le fonds commercial est un Ă©lĂ©ment rĂ©siduel du fonds de commerce et comprend, en comptabilitĂ©, les Ă©lĂ©ments qui n'ont pas pu ĂȘtre comptabilisĂ©s dans d'autres postes de l' fonds commercial est comptabilisĂ© en compte 207 Fonds commercial » avant de faire l'objet soit d'un amortissement soit de tests de dĂ©prĂ©ciations fonds de commerce, ou plutĂŽt le fonds commercial, Ă©lĂ©ment incorporel du fonds n'existe dans les comptes d'une entreprise, qu'Ă la suite d'une raison de cette absence dans les entreprises nouvelles s'explique par le fait qu'il est trĂšs difficile de distinguer la crĂ©ation d'un fonds de commerce du dĂ©veloppement d'une activitĂ© dans son une acquisition ou vente du fonds de commerce selon les dispositions prĂ©vues par les articles L141-1 et suivants du code de commerce aura des rĂ©percussions en comptabilitĂ©. Il faut un acte de cession avec un certain nombre de mentions obligatoires, Ă©ventuellement prĂ©cĂ©dĂ© d'une promesse de rĂšgles relatives Ă l'amortissement du fonds commercial en comptabilitĂ© sont abordĂ©es dans l'article Amortissement et fonds de commerce l'essentiel ».Pour rappel, fiscalement, sauf cas trĂšs particulier, les Ă©lĂ©ments incorporels du fonds de commerce peuvent seulement ĂȘtre dĂ©prĂ©ciĂ©s, ils ne sont pas amortissables. L'amortissement comptabilisĂ© fera l'objet d'une est la diffĂ©rence entre le fonds de commerce et le fonds commercial ?La notion de fonds de commerce est plus large que celle de fonds commercial. Le premier est une universalitĂ© qui comprend le droit au bail, la clientĂšle, le matĂ©riel, le mobilier et plus gĂ©nĂ©ralement, tous les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă l'activitĂ©. Le second est obtenu par diffĂ©rence, aprĂšs avoir inscrit Ă l'actif du bilan, tous les Ă©lĂ©ments qui peuvent ĂȘtre Ă©valuĂ©s et comptabilisĂ©s critĂšres de comptabilisation d'un fonds de commerce et d'un fonds commercialSi le compte 207 fonds commercial » est utilisĂ©, c'est parce qu'il a Ă©tĂ© acquis auprĂšs d'un tiers et parce que le prix de vente qui figure dans l'acte de vente n'a pas pu ĂȘtre entiĂšrement affectĂ© Ă d'autres postes de l'actif stock, actif immobilisĂ©....Dans le cas contraire, mĂȘme s'il existe un fonds de commerce, sa valeur n'apparaĂźtra pas. C'est ce que rappelle l'article 212-3 du PCG, lorsqu'il prĂ©cise que la crĂ©ation d'un fonds commercial est indissociable du coĂ»t du dĂ©veloppement de l'activitĂ© dans son ensemble 2. Sont comptabilisĂ©s dans le poste fonds commercial les Ă©lĂ©ments incorporels du fonds decommerce acquis qui ne font pas l'objet d'une Ă©valuation et d'une comptabilisation sĂ©parĂ©esau bilan et qui concourent au maintien et au dĂ©veloppement du potentiel d'activitĂ© del' Les dĂ©penses engagĂ©es pour crĂ©er en interne des fonds commerciaux, des marques, des titres de journaux et de magazines, des listes de clients et autres Ă©lĂ©ments similaires en substance, ne peuvent pas ĂȘtre distinguĂ©es du coĂ»t de dĂ©veloppement de l'activitĂ© dans son ensemble. Par consĂ©quent, ces Ă©lĂ©ments ne sont pas comptabilisĂ©s en tant qu'immobilisations en est de mĂȘme pour les coĂ»ts engagĂ©s ultĂ©rieurement relatifs Ă ces dĂ©penses fonds de commerce est composĂ© d'un certain nombre d'Ă©lĂ©ments corporels et incorporels qui apparaissent dans des comptes distincts. Ainsi, le compte 207 fonds commercial » est alimentĂ© par l'acquisition d'un fonds de commerceLorsqu'une entreprise acquiert un fonds de commerce, les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments qui le composent sont affectĂ©s aux postes de l'actif le contrat de vente qui donne la liste de ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments. Il en donne aussi une Ă©valuation lorsque c'est la cession est faite pour un prix global, le coĂ»t d'entrĂ©e de chacun des biens qui composent cette universalitĂ© sur le plan juridique est fonction de la valeur attribuable Ă chacun des l'absence d'Ă©valuation fiable de chacun des biens, l'entreprise utilise la valeur de aussi le cas lorsqu'en pratique dans les petites entreprises, le contrat de cession fait Ă©tat d'un prix global pour les Ă©lĂ©ments incorporels et d'un autre prix global pour les Ă©lĂ©ments corporels matĂ©riel, mobilier....Exemple de comptabilisation d'un fonds de commerce acquisUne entreprise acquiert un fonds de commerce pour un total de 100 000€. La valeur de revente, nette des coĂ»ts de distribution des stocks, est Ă©valuĂ©e Ă 10 000€.La valeur de revente globale du matĂ©riel d'occasion est fixĂ©e Ă 15 000€. Aucun autre Ă©lĂ©ment n'est Ă©valuable de maniĂšre sĂ©parĂ©e. Le droit au bail est Ă©valuĂ© Ă 10 000€.Le solde s'Ă©lĂšve Ă 65 000€.NumĂ©ro de compteComptabilisation de l'acte de cessionMontantDĂ©bitCrĂ©ditDĂ©bitCrĂ©dit371000Stocks10000€215400MatĂ©riel d'occasion actif immobilisĂ©15000€208000Droit au bail10000€207000Fonds commercial apportĂ© par l'associĂ© X65000€467000Compte CARPA ou compte sĂ©questre100000€Comptabiliser la cession du fonds de commerceLe prix de vente est toujours comptabilisĂ© dans un compte 775 prix de cession d'Ă©lĂ©ments d'actifs » subdivisĂ© pour les immobilisations corporelles et incorporelles. Pour faire apparaĂźtre la plus-value, il faut ensuite sortir du bilan, tous les Ă©lĂ©ments repris par l'acquĂ©reur. La valeur nette comptable apparaĂźt dans les comptes potentiellement le cas du droit au bail, des brevets, des stocks, du matĂ©riel et plus gĂ©nĂ©ralement, de tout ce qui est nĂ©cessaire Ă l'exploitation et n'a pas Ă©tĂ© incorporĂ© dans les chez l'acquĂ©reur, les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments identifiables et sĂ©parables sont Ă©valuĂ©s pour permettre la sortie des immobilisations, l'affectation du prix de vente global et calculer la plus-value imposable ou non selon le cas.Comment comptabiliser la vente d'un fonds de commerce ?Cette comptabilisation se fait en plusieurs Ă©tapes. Il y a d'abord le prix de cession qui doit apparaĂźtre dans les comptes 7751 et 7752 prix de cession des immobilisations corporelles et incorporelles. Il y a ensuite la sortie de l'actif de tous les Ă©lĂ©ments cĂ©dĂ©s mobilier, droit au bail, matĂ©riel, stock etc..Au sommaire du dossierIntroduction du dossier les diffĂ©rents types de fondsLa clientĂšle, Ă©lĂ©ment principal du fonds de commerceLes autres Ă©lĂ©ments incorporels du fonds de commerceLes Ă©lĂ©ments corporels et les Ă©lĂ©ments exclus du fonds de commerceComptabiliser le fonds de commerceL'amortissement ou la dĂ©prĂ©ciation du fonds de commerce
· Aboriginal dwellings in Hermannsburg, Northern Territory, 1923.Image: Herbert Basedow Aboriginal Australians are the various Indigenous peoples of the Australian mainland and many of its islands, such as Tasmania, Fraser Island, Hinchinbrook Island, the Tiwi Islands, and Groote Eylandt, but excluding the Torres Strait Islands.The term Indigenous Australians.
Vous possĂ©dez un meublĂ© de tourisme Ă Paris ? Vous souhaitez transformer votre logement en meublĂ© de tourisme ou vous souhaitez louer occasionnellement votre logement pour une courte durĂ©e ? Retrouvez toutes les infos. ActualitĂ© Le Bureau de la Protection des Locaux dâHabitation BPLH ne reçoit plus sur pouvez poser toutes vos questions relatives aux meublĂ©s de tourisme sur . Une rĂ©ponse Ă©crite adaptĂ©e vous sera adressĂ©e dans un dĂ©lai maximum de 15 jours. Vous avez la possibilitĂ© d'effectuer toutes vos dĂ©clarations directement depuis le tĂ©lĂ©service ou d'adresser votre dossier complet par voie postale Ă la Ville de Paris Ville de Paris / Direction du Logement et de lâHabitat / Bureau de la Protection des Locaux dâHabitation BPLH â 103, Avenue de France â 75013 PARIS Consultez toute l'actualitĂ© "Coronavirus et logement les informations utiles" Un meublĂ© de tourisme est une formule de location de courtes durĂ©es en faveur d'une clientĂšle de passage qui n'y Ă©lit pas domicile. Les locations meublĂ©es effectuĂ©es conformĂ©ment Ă la loi du 6 juillet 1989 bail dâun an ou de 9 mois pour les Ă©tudiants ne sont pas soumises Ă la rĂ©glementation sur les meublĂ©s de tourisme. Elles ne nĂ©cessitent donc aucune dĂ©marche administrative prĂ©alable auprĂšs de la Ville de Paris. La location meublĂ©e touristique, Ă la nuit ou Ă la semaine essentiellement, sâest particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©e Ă Paris, notamment du fait de lâaugmentation des offres via internet, au dĂ©triment du parc de rĂ©sidences principales. Dans certains arrondissements parisiens notamment dans le centre et lâouest, les locations meublĂ©es touristiques peuvent reprĂ©senter jusquâĂ 20% de lâoffre locative globale. De plus, les prix constatĂ©s sont proches de ceux du secteur hĂŽtelier, soit un niveau compris entre le double et le triple du prix des locations traditionnelles. De fait, ce phĂ©nomĂšne provoque Ă la fois une diminution de lâoffre locative privĂ©e traditionnelle et une hausse du coĂ»t des logements, tant Ă la location quâĂ lâachat. Face Ă lâampleur de cette situation, la Ville de Paris a dĂ©cidĂ© de se mobiliser pour prĂ©server les habitations destinĂ©es aux Parisiens en rappelant les rĂšgles d'usage. Vous souhaitez louer votre rĂ©sidence principale dans sa totalitĂ©, dans la limite de 120 jours par an Si votre logement constitue votre rĂ©sidence principale, vous pouvez le louer en meublĂ© de courte durĂ©e dans la limite de 120 jours par an, aprĂšs avoir dĂ©posĂ© une dĂ©claration de meublĂ© de tourisme en ligne. Ă savoir Les locataires doivent avoir obtenu l'accord Ă©crit de leur propriĂ©taire. S'il sâagit dâun logement social, la location meublĂ©e touristique, strictement interdite, expose le locataire Ă la rĂ©siliation du bail, en complĂ©ment des sanctions pĂ©cuniaires. La rĂ©sidence principale est le logement occupĂ© au moins huit mois par an au sens du Code de la construction et de l'habitation et sâentend, dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, comme le logement oĂč lâon rĂ©side habituellement et effectivement avec sa famille et oĂč se situe le centre de ses intĂ©rĂȘts personnels, professionnels et matĂ©riels. La domiciliation fiscale nâest donc pas le seul critĂšre objectif en raison de lâobligation de rĂ©sider effectivement au moins 8 mois sur place et dâen apporter les preuves matĂ©rielles. FormalitĂ©s Ă remplir Pour pouvoir louer votre rĂ©sidence principale en meublĂ© de courte durĂ©e, dans la limite de 120 jours sur les 12 derniers mois, il convient de 1. Sâenregistrer en ligne Cette dĂ©claration permet dâobtenir immĂ©diatement un numĂ©ro d'enregistrement. Ce numĂ©ro devra ĂȘtre publiĂ© sur vos annonces de location Ă partir du 1er dĂ©cembre 2017. Vous souhaitez louer en meublĂ© de courte durĂ©e un logement qui ne constitue pas votre rĂ©sidence principale Plusieurs dĂ©marches sont nĂ©cessaires avant de louer un logement ne constituant pas votre rĂ©sidence principale en meublĂ© de courte durĂ©e, dĂšs le premier jour de location et quelle que soit la surface du local. FormalitĂ©s Ă remplir 1. Obtenir une autorisation de changement dâusage avec compensation, en application des articles et suivants du Code de la construction et de lâhabitation et de lâarticle 3 du rĂšglement municipal relatif au changement dâusage. La compensation consiste Ă transformer des surfaces commerciales en logements, pour compenser la perte de surfaces dâhabitation du local transformĂ©. Le demandeur la propose sur son propre patrimoine ou sur le patrimoine dâun tiers qui lui cĂšde cette possibilitĂ© Ă titre onĂ©reux ou gratuit. Cette compensation a pour but la prĂ©servation de lâĂ©quilibre entre lâhabitat et les activitĂ©s Ă©conomiques. Vous trouverez tout renseignement utile sur le changement dâusage des locaux dâhabitation sur 2. ProcĂ©der au changement de destination du local en hĂ©bergement hĂŽtelier Vous trouverez tout renseignement utile sur le changement de destination sur ou en vous adressant au BASU Bureau Accueil et Service Ă Usager de la direction de l'urbanisme de la Ville de Paris. 3. Sâenregistrer en ligne Cette dĂ©claration permet dâobtenir immĂ©diatement un numĂ©ro dâenregistrement qui devra figurer sur vos annonces de location Ă partir du 1er dĂ©cembre 2017. Vous souhaitez louer en meublĂ© de courte durĂ©e un local qui nâest pas Ă usage dâhabitation Pour savoir quel est lâusage de votre local habitation ou autre usage, bureau, commerceâŠ, vous pouvez consulter la question dĂ©diĂ©e sur cette FAQ. Si vous avez la certitude quâil sâagit bien dâun local Ă autre usage que lâhabitation commercial, il vous revient dâeffectuer les dĂ©marches suivantes auprĂšs de la Ville de Paris FormalitĂ©s Ă remplir concernant les locaux commerciaux au sens du PLU 1. Demander lâautorisation prĂ©alable dĂ©livrĂ©e par la Maire de Paris en application du rĂšglement municipal approuvĂ© par le Conseil de Paris dans sa sĂ©ance des 15 au 17 dĂ©cembre 2021 a A Paris, la location d'un local Ă usage commercial en tant que meublĂ© de tourisme est soumise Ă autorisation prĂ©alable dĂ©livrĂ©e par la Maire de Paris depuis le 18 janvier 2022 en application de lâarticle L. 324-1-1 du code du tourisme. b Lorsque la location en tant que meublĂ©s de tourisme comporte un changement de destination, lâautorisation est demandĂ©e, instruite, dĂ©livrĂ©e et exĂ©cutĂ©e dans les conditions prĂ©vues par le code de l'urbanisme pour l'autorisation dont elle tient lieu, sous rĂ©serve que la demande soit cumulativement dĂ©posĂ©e en application de l'article R. 423-1 du code de l'urbanisme et comporte une mention indiquant qu'elle est Ă©galement dĂ©posĂ©e au titre du troisiĂšme alinĂ©a du IV bis de l'article L. 324-1-1 du code du tourisme ; et complĂ©tĂ©e des Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s Ă l'article R. 324-1-6 du code du tourisme, relatifs Ă lâidentitĂ© du demandeur, Ă lâadresse du local, Ă la surface du local et Ă lâĂ©noncĂ© des modifications envisagĂ©es. 2. Sâenregistrer en ligne dans tous les cas Cette dĂ©claration permet dâobtenir immĂ©diatement un numĂ©ro dâenregistrement qui doit figurer sur vos annonces de location depuis le 1er dĂ©cembre 2017. Attention, vous devez attendre lâacceptation de la demande de changement de destination avant de dĂ©clarer en ligne le meublĂ©. FormalitĂ©s Ă remplir concernant les locaux autres que commerciaux au sens du PLU 1. ProcĂ©der au changement de destination du local en hĂ©bergement hĂŽtelier Vous trouverez tout renseignement utile sur le changement de destination sur ou en vous adressant au BASU Bureau Accueil et Service Ă Usager de la direction de l'urbanisme de la Ville de Paris. 2. Sâenregistrer en ligne Cette dĂ©claration permet dâobtenir immĂ©diatement un numĂ©ro dâenregistrement qui doit figurer sur vos annonces de location depuis le 1er dĂ©cembre 2017. Attention, vous devez attendre lâacceptation de la demande de changement de destination avant de dĂ©clarer en ligne le meublĂ©. Pour quâune enquĂȘte puisse ĂȘtre effectuĂ©e dans lâimmeuble concernĂ© avec suffisamment dâĂ©lĂ©ments de preuve, il est nĂ©cessaire que vous nous signaliez sur les Ă©lĂ©ments suivants situation des locaux concernĂ©s adresse, bĂątiment, Ă©tage, porte, numĂ©ro de lot, code de lâimmeuble impĂ©rativement le ou les sites internet utilisĂ©s et son ses liens html URL, seuls susceptibles de prouver une activitĂ© commerciale rĂ©currente A noterLe Bureau de la Protection des Locaux dâHabitation ne peut agir que dans le cadre de lâapplication des dispositions des articles L631-7 et suivants du code de la construction et de lâhabitation, et de la rĂ©glementation municipale sur le changement dâusage des locaux dâhabitation. Ainsi, toute autre difficultĂ© nuisances sonores, dĂ©gradations, rapport locatif⊠relĂšve du droit des tiers et ne peut ĂȘtre prise en compte dans le cadre de cette rĂ©glementation. Foire aux questions Vous ne trouvez pas de rĂ©ponse Ă votre question relative aux meublĂ©s touristiques? Vous pouvez consulter la FAQ ci-dessous Il nâexiste que deux usages de locaux dans cette rĂ©glementation Ă usage dâhabitation et Ă un autre usage que lâhabitation. Un local est rĂ©putĂ© avoir lâusage auquel il est affectĂ© au 1er Janvier exceptions1 les locaux construits ou ayant fait lâobjet dâune dĂ©cision de changement de destination postĂ©rieurement au 1er janvier 1970 et jusquâen 2005 sont rĂ©putĂ©s avoir lâusage pour lequel les travaux ont Ă©tĂ© savoir si le bien a fait lâobjet dâune autorisation d'urbanisme qui aurait changĂ© la destination de ces biens depuis 1970 consulter la Direction de lâUrbanisme de la Ville de Paris, Service du Permis de Construire et du Paysage de la Rue, 6 promenade Claude LĂ©vi-Strauss, CS 51388, 75639 Paris Cedex 13. Renseignements Lâusage dâun bien a Ă©galement pu ĂȘtre modifiĂ© si une dĂ©cision de changement dâusage subordonnĂ©e Ă compensation a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e ou si ces locaux ont Ă©tĂ© proposĂ©s en compensation depuis savoir si un local a pu faire l'objet d'une autorisation avec compensation ou sâil a Ă©tĂ© offert en compensation consulter la carte des dĂ©cisions de changement dâ autres cas de changement dâusage » de fait ne peuvent ĂȘtre retenus bail commercial, assujettissement Ă la CFEâŠ, puisquâils se sont produits en violation de cette rĂ©glementation. La loi ne prĂ©voit aucune prescription pour les utilisations frauduleuses dâun local, mĂȘme sur une longue Ville de Paris ne dispose pas dâarchives sur lâusage des locaux au 1er janvier 1970. Il revient au propriĂ©taire et son notaire d'apporter la preuve par tout moyen baux, actes de ventes, permis de construire, dĂ©claration Ă©tablie lors de la rĂ©vision de 1970⊠de l'usage des locaux Ă cette nâest plus dĂ©livrĂ© par lâadministration de certificat administratif se prononçant sur la qualification juridique des locaux concernĂ©s, au sens de lâancien article du code de la construction et de lâhabitation supprimĂ© par lâordonnance n°2005-655 du 8 juin 2005. LâĂ©tablissement du caractĂšre juridique dâun local doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© par un professionnel, le plus souvent un appartient donc au propriĂ©taire et Ă son notaire d'apporter la preuve par tout moyen baux, actes de ventes, permis de construire, tĂ©moignages, bottins et annuaires divers, documents fiscaux, dĂ©claration Ă©tablie lors de la rĂ©vision de 1970⊠de l'usage des locaux au 1er janvier 1970. Il est possible dâobtenir les fiches de rĂ©visions fonciĂšres de 1970 auprĂšs de la Chambre des Notaires de Paris, qui dispose dâun accĂšs direct Ă ces documents. Et câest le rĂŽle des notaires de qualifier lâusage des locaux. Le meublĂ© de tourisme est un logement louĂ© entier Ă lâusage exclusif du locataire » ou la location dâune simple chambre chez lâhabitant, si celle-ci ne rĂ©pond pas Ă la dĂ©finition des chambres dâ chambres d'hĂŽtes sont des chambres meublĂ©es situĂ©es chez l'habitant en vue d'accueillir des touristes pour une ou plusieurs nuitĂ©es, assorties de prestations incluses dans le tarif, comme le petit-dĂ©jeuner et la fourniture du linge de maison. Un certain nombre de dispositions lĂ©gislatives et rĂšglementaires dĂ©finissent ce mode dâ en savoir plus sur les chambres dâhĂŽtes, vous pouvez consulter le site de la Ville de Paris ou le site du service public. Si les locaux annexes sont distincts de votre rĂ©sidence principale comme pourrait lâĂȘtre une chambre de service ou un local contigu mais indĂ©pendant, ils ne sont pas considĂ©rĂ©s comme faisant partie de la mĂȘme unitĂ© de logement que votre rĂ©sidence les louer en meublĂ© de tourisme, il convient donc dâentreprendre les dĂ©marches suivantes. Toutes les surfaces Ă usage dâhabitation sont prises en compte dans cette rĂ©glementation, indĂ©pendamment des rĂšgles concernant le respect des normes dâhabitabilitĂ©. Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter au paragraphe suivant ou au rĂšglement sanitaire. Sans autorisation prĂ©alable de changement dâusage, le propriĂ©taire sâexpose Ă une amende de 50 000 ⏠par logement et une astreinte dâun montant maximal de 1 000 ⏠par jour et par mÂČ jusquâĂ rĂ©gularisation. Les poursuites sont engagĂ©es par la Ville de Paris auprĂšs du Tribunal de Grande Instance de Paris - section mĂȘme, des sanctions pĂ©nales sont possibles en cas de fausse dĂ©claration, dissimulation ou tentative de dissimulation des locaux soumis Ă dĂ©claration article du Code de la construction et de lâhabitation emprisonnement dâun an et amende de 80 000 ⏠avec intervention de la Brigade de rĂ©pression de la dĂ©linquance astucieuse de la PrĂ©fecture de Police.De plus, tous les baux sont rĂ©putĂ©s nuls de plein droit », comme tous accords ou conventions conclus en violation du prĂ©sent article».Enfin, en application de lâarticle du Code de la construction et de lâhabitation, il est rappelĂ© que lâusage des locaux nâest en aucun cas affectĂ© par la prescription trentenaire prĂ©vue par lâarticle 2227 du Code civil ».Pour en savoir plus, reportez-vous au Code de la construction et de lâhabitation articles L631-7 Ă L631-10 Autorisation de changement d'usage d'un bien immobilier. Les dĂ©cisions dâautorisation de changement dâusage sont dĂ©livrĂ©es sous rĂ©serve du droit des tiers. Les locations ne peuvent ĂȘtre faites quâavec lâaccord du propriĂ©taire et doivent se conformer par ailleurs aux rĂšgles de la dâenvisager de louer son logement en meublĂ© de tourisme, il est donc indispensable de vĂ©rifier si cette activitĂ© est autorisĂ©e au sein de la copropriĂ©tĂ© en vĂ©rifiant ce point dans le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© qui peut interdire la pratique expresse des locations de courte durĂ©e ou interdire la pratique de toute activitĂ© professionnelle. Cette restriction est gĂ©nĂ©ralement imposĂ©e dans les immeubles Ă usage dâhabitation exclusivement bourgeoise », oĂč toute activitĂ© mĂȘme libĂ©rale est convient Ă©galement de noter qu'en cas d'atteinte Ă la destination de l'immeuble ou aux droits des autres copropriĂ©taires, le syndicat des copropriĂ©taires a qualitĂ© pour agir en justice contre le bailleur 10 juill. 1965, art. 15 qui s'expose, en outre, aux poursuites individuelles des copropriĂ©taires pour trouble de jouissance ou trouble anormal de voisinage voir arrĂȘt de la Cour dâappel de Paris n° 15/18917 du 15 juin 2016.Pour en savoir plusLes meublĂ©s touristiques dans les immeubles en copropriĂ©tĂ©, Ătude par Hugues PĂ©rinet-Marquet, La Semaine Juridique - Notariale et ImmobiliĂšre - N° 26, 30 juin pouvez Ă©galement joindre un conseiller juriste de l'Agence dĂ©partementale d'information sur le logement ADIL 75 - 46 bis, boulevard Edgar Quinet 75014 Paris au du lundi de 13h45 Ă 18h et du mardi au vendredi de 9h Ă 12h45 et de 14h Ă 18h, qui pourra vous apporter toute information et conseils utiles sur les rĂšgles de copropriĂ©tĂ© les questions de nuisances qui ne relĂšvent pas de la rĂ©glementation sur les changements dâusage, vous pouvez utilement appeler le 3975 ou vous rendre sur le site de la Ville de Paris, susceptibles de vous orienter sur ces questions, ou prendre contact avec la PrĂ©fecture de Police sur les questions de sĂ©curitĂ© et dâ Avant de louer votre rĂ©sidence principale en tant que meublĂ© de tourisme, assurez-vous- Que le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© le permet- Que votre bail vous permet de sous-louer - Que votre bailleur a donnĂ© son accord Ma plateforme de location saisonniĂšre mâindique que la limite de durĂ©e annuelle maximale de location de 120 nuits par an ne concerne que les logements entiers situĂ©s dans les arrondissements centraux de Paris 75001, 75002, 75003 et 75004 Est-ce bien le cas ?Non - la limite de 120 jours concerne tout Paris, pas seulement les arrondissements centraux,- cette limite ne concerne que les locaux Ă usage dâhabitation occupĂ©s Ă titre de rĂ©sidences principales par le loueur, sous rĂ©serve dâavoir dĂ©posĂ© une dĂ©claration de meublĂ© de tourisme en ligne, conformĂ©ment Ă lâarticle du code du tourisme,- Enfin, si le logement ne concerne pas votre rĂ©sidence principale, plusieurs dĂ©marches sont nĂ©cessaires pour que cela soit autorisĂ© voir rubrique plus haut. Lâarticle 145 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique loi ELAN prĂ©voit un certain nombre de sanctions pour les loueurs en meublĂ© qui contreviennent aux dispositions de lâarticle du code du tourisme- Non respect par le loueur de son obligation dâenregistrement amende civile maximum de ⏠auprĂšs du TGI - Non respect par le propriĂ©taire de la transmission Ă la ville du dĂ©compte des nuitĂ©es louĂ©es en meublĂ© de tourisme amende civile maximum de ⏠auprĂšs du TGI Dâautres sanctions sont prĂ©vus pour les plates-formes de rĂ©servation internet qui contreviennent aux dispositions de lâarticle III du code du tourisme article 145 de la loi ELAN- Non respect par la plateforme de location touristique de la publication du numĂ©ro dâune annonce de location de courte durĂ©e amende civile maximum de par local publiĂ© sans numĂ©ro- Non respect par la plateforme de la transmission du dĂ©compte des nuitĂ©es et/ou dĂ©passement des 120 jours pour les annonces publiĂ©es amende civile maximum de par annonce aprĂšs dĂ©cret en Conseil dâĂtat. Vous souhaitez avoir plus de renseignements sur la dĂ©claration de meublĂ© de tourisme et le numĂ©ro dâenregistrement? Vous pouvez consulter la FAQ ci-dessous La dĂ©claration peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e par toute personne souhaitant louer un meublĂ© de tourisme ou par son mandataire ex. agence immobiliĂšre, sociĂ©tĂ©,âŠ.Rappel Les locataires doivent avoir au prĂ©alable obtenu lâaccord Ă©crit de leur propriĂ©taire. Pour en savoir plus sur la sous-location, consulter le site du service public. La possibilitĂ© de louer dans la limite de 120 jours par an de date Ă date ne concerne que les logements occupĂ©s en rĂ©sidence autres logements ne peuvent pas bĂ©nĂ©ficier de cette tolĂ©rance ils doivent en effet faire lâobjet dâune autorisation prĂ©alable de changement dâusage avec compensation. Lorsque cette autorisation est obtenue, ces locaux deviennent alors des locaux commerciaux dans lesquels la location peut sâexercer sans limite de durĂ©e. Pour obtenir un numĂ©ro dâenregistrement, dĂ©posez votre dĂ©claration de meublĂ© de tourisme en ligne sur le tĂ©lĂ©service numĂ©ro dâenregistrement sera affichĂ© Ă lâĂ©cran dĂšs que vous aurez validĂ© votre dĂ©claration. Il vous sera Ă©galement adressĂ© par courriel et vous aurez la possibilitĂ© de tĂ©lĂ©charger un rĂ©capitulatif Ă tout de commencer, munissez-vous de votre dernier avis de taxe dâhabitation pour ce local, afin de pouvoir indiquer dans votre dĂ©claration lâidentifiant du local. Cet identifiant figure au bas de la page vous ne disposez pas dâavis de taxe dâhabitation dĂ©mĂ©nagement rĂ©cent, exemption de la taxe dâhabitationâŠ, vous pouvez nĂ©anmoins obtenir sans dĂ©lai le numĂ©ro dâenregistrement. Il vous suffira de cocher la case Jâidentifie mon local autrement » Ă©tape 3. Vous pourrez alors poursuivre votre dĂ©claration. Il nây a aucun document Ă fournir Ă lâappui de votre dĂ©claration ; le dĂ©clarant attestant sur lâhonneur de lâexactitude des informations enregistrĂ©es. Toutefois, des justificatifs prouvant lâoccupation du logement en rĂ©sidence principale par le loueur ou, le cas Ă©chĂ©ant, que le local dĂ©clarĂ© nâest pas Ă usage dâhabitation, pourront vous ĂȘtre demandĂ©s en cas de contrĂŽle par lâadministration parisienne. Lâidentifiant de votre local figure au bas de la page 4 de votre avis de taxe dâhabitation. Il est composĂ© de 10 chiffres et dâune lâĂ©tape 3, saisissez les 10 chiffres sans la lettre de lâidentifiant, puis cliquez sur le bouton VĂ©rifier lâadresse» qui vous permettra de vĂ©rifier si lâadresse correspondant Ă lâidentifiant que vous avez saisi est correcte. Si ce nâest pas le cas, cliquez sur RĂ©initialiser» pour corriger lâidentifiant, ou sur Jâidentifie mon local autrement» pour continuer la saisie sans vous ne pourrez pas valider la dĂ©claration si vous nâavez pas cliquĂ© sur VĂ©rifier lâadresse» aprĂšs avoir saisi votre identifiant. Tous les champs du formulaire en ligne sont obligatoires, sauf mention contraire. Quelques pistes si vous rencontrez des difficultĂ©s pour les remplir- Identifiant voir question prĂ©cĂ©dente- Ătage si votre bien est un duplex situĂ© au 1er et 2e Ă©tage par exemple, indiquez 1 et 2», ou maison» pour une maisonâŠ- NumĂ©ro dâappartement/porte Ă dĂ©faut du numĂ©ro dâappartement ou de lot de copropriĂ©tĂ©, prĂ©cisez oĂč se situe la porte par rapport Ă lâescalier ex. gauche, face⊠Non selon votre situation, dâautres dĂ©marches prĂ©alables peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires voir ci-dessus. Il vous suffit de vous connecter au tĂ©lĂ©service et de retirer votre dĂ©claration. Le numĂ©ro dâenregistrement ne pourra alors plus ĂȘtre utilisĂ©. Si vous souhaitez reprendre la location, il vous reviendra de dĂ©poser une nouvelle dĂ©claration. Un nouveau numĂ©ro vous sera alors dĂ©livrĂ©. Lâabsence de dĂ©claration de la location en meublĂ© de tourisme expose le loueur en meublĂ© de tourisme Ă une amende civile dâun montant maximum de 5000 âŹ, conformĂ©ment Ă lâarticle du code du tourisme. Pour toute question relative Ă la dĂ©claration ou Ă lâautorisation de changement dâusage Ă Paris, vous pouvez Ă©crire Ă la Ville de Paris - Bureau de la protection des locaux d'habitation - 103 avenue de France 75013 PARIS ou sur Pour toute question relative au changement de destination Ă Paris, vous pouvez vous adresser au BASU Bureau Accueil et Service Ă Usager de la direction de l'urbanisme de la Ville de Paris. Liste des meublĂ©s touristiques dĂ©clarĂ©s sur le territoire parisien en open data site officiel de lâadministration française - MeublĂ© touristique ou meublĂ© d'habitation Direction gĂ©nĂ©rale des entreprises â MeublĂ© de tourisme Article 51 de la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une RĂ©publique numĂ©rique Code du tourisme L324 1 Ă L324 2 1 Code du tourisme D324 1 Ă R324 3 Code du tourisme 2 Ă 6 1 Code du tourisme 7 Ă 8 ArrĂȘtĂ© du 2 aoĂ»t 2010 fixant les normes et la procĂ©dure de classement des meublĂ©s de tourisme ArrĂȘtĂ© du 6 dĂ©cembre 2010 relatif aux organismes de contrĂŽle des meublĂ©s de tourisme Code de la construction et de l'habitation 7 Ă 09 DĂ©cret n° 2017-678 du 28 avril 2017 relatif Ă la dĂ©claration prĂ©vue au II de l'article L. 324-1-1 du Code du tourisme et modifiant les articles D. 324-1 et D. 324-1-1 du mĂȘme code
dobservation : DurĂ©e 4 mois maximum renouvelable une fois (4mois). Durant cette pĂ©riode : - Elaboration du bilan Ă©conomique et social non obligatoire selon les textes mais usuel lorsquâun administrateur judiciaire a Ă©tĂ© nommĂ© (exemple : Tribunal de Commerce de Paris) - Elaboration du projet de plan de redressement PĂ©riode dâobservation : DurĂ©e de 6 mois renouvelable une
INFO 20 MINUTES » Le bilan des soldes Ă Paris est moins catastrophique que prĂ©vu Il y a un regain dâoptimisme quand les touristes reviennent » juge Dominique Restino, prĂ©sident de la Chambre de commerce et dâindustrie de Paris EAU âCes commerces remplissent vos gourdes avec le sourire Ă Paris En septembre 2021, Eau de Paris a lancĂ© lâinitiative Ici, je choisis lâeau de Paris ». OĂč en est lâinitiative alors que lâĂ©tĂ© et les fortes chaleurs arrivent ? SOLIDARITE Ă Perpignan, un nouveau dispositif renforce la sĂ©curitĂ© des commerçants Pour lâheure, le dispositif est destinĂ© uniquement aux commerçants du centre-ville mais il pourrait ĂȘtre Ă©tendu en fonction de son succĂšs MONTPELLIER Finalement, la place de la ComĂ©die va conserver ses terrasses cet Ă©tĂ© Le dĂ©but des travaux de la place emblĂ©matique et de lâesplanade est reportĂ© au 1er septembre EVENEMENT Des mĂ©diateurs pour gĂ©rer les conflits Ă la Foire de Paris Depuis dix ans, des mĂ©diateurs professionnels tiennent un stand Ă la Foire de Paris et rĂ©solvent gratuitement les conflits entre clients et commerçants ALCOOL Les Ă©piciers de nuit vont fermer les week-ends des vacances Ă Montpellier Le reste de la semaine, ces commerçants n'auront pas le droit de vendre de l'alcool la nuit PETITION Les commerçants rennais s'accrochent au parking Vilaine Charles Compagnon, lâun des membres de lâopposition municipale, remettra une pĂ©tition dâopposition Ă la dĂ©molition du parking Ă la maire Nathalie AppĂ©rĂ© lundi lors du conseil municipal ENTREPRISE Les dĂ©putĂ©s votent pour protĂ©ger le patrimoine personnel des indĂ©pendants Lors de lâexamen du projet de loi en faveur de lâactivitĂ© professionnelle indĂ©pendante », lâAssemblĂ©e a votĂ© pour un statut unique pour les trois millions dâindĂ©pendants COMMERCES Pour les commerçants du centre de Marseille, l'esprit de NoĂ«l n'y est pas DĂ©jĂ Ă©chaudĂ©s par les manifestations Ă rĂ©pĂ©tition les samedis et le coronavirus, les commerçants marseillais font dĂ©sormais face Ă la grĂšve des Ă©boueurs en cette pĂ©riode cruciale pour eux
avantqu'il ne soit statuĂ© sur l'ouverture de la procĂ©dure, le greffier, Ă la demande du prĂ©sident du tribunal, avise le reprĂ©sentant lĂ©gal de la personne morale dĂ©bitrice ou le dĂ©biteur personne physique qu'il doit rĂ©unir le comitĂ© d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, pour que soient dĂ©signĂ©es les personnes habilitĂ©es Ă ĂȘtre
Une procĂ©dure dâenquĂȘte peut ĂȘtre ouverte devant le tribunal de commerce. Cela permet Ă ce dernier de statuer sur les Ă©ventuelles difficultĂ©s financiĂšres dâune sociĂ©tĂ©. Le tribunal peut se saisir dâoffice ou sur demande du ministĂšre public procureur. La loi permet cela avec lâarticle R631-4 du code de prĂ©sent article vous prĂ©sente cette mesure de prĂ©vention des entreprises en difficultĂ©. Il vous montrera comment rĂ©agir pour Ă©viter un dĂ©pĂŽt de rĂŽle de lâavocatLe rĂŽle de lâavocat dans les procĂ©dures collectives ne se limite pas Ă lâassistance du dirigeant. Il ne fait pas que lâassister dans le cadre du dĂ©pĂŽt de bilan de lâ contraire, lâavocat intervient dĂšs que la sociĂ©tĂ© rencontre des difficultĂ©s Ă©conomiques. Il intervient Ă©galement dĂšs quâil y a une saisine du tribunal de commerce en cas de difficultĂ©. Il en va ainsi de lâouverture dâune procĂ©dure dâenquĂȘte. Le dĂ©biteur doit donc immĂ©diatement consulter son avocat pour prĂ©venir justement toute ouverture de redressement judiciaire ou de liquidation lâadoption du dĂ©cret n° 2009-160 du 12 fĂ©vrier 2009, tout crĂ©ancier peut demander lâouverture dâune procĂ©dure de redressement judiciaire et Ă titre subsidiaire, dâune demande dâouverture de liquidation judiciaire, et type de dĂ©marche se veut tel un levier juridique opposĂ© Ă lâinertie du dĂ©biteur rĂ©calcitrant ne souhaitant pas rĂ©gler sa notion de cessation des paiementsLâenquĂȘte prĂ©liminaire du TribunalCependant, en cas de doute sur lâĂ©tat rĂ©el de cessation des paiements, le Tribunal peut diligenter des investigations. Ces investigations auront pour but de prĂ©ciser la situation du ce titre, lâenquĂȘte prĂ©liminaire se prĂ©sente comme un procĂ©dure permettant dâĂ©tablir avec exactitude la situation de lâentreprise. Cela vaut tant dans lâhypothĂšse de lâouverture dâune procĂ©dure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation tribunal de commerce peut commettre un juge afin de collecter toutes informations utiles. Ces informations sont relatives Ă la conjoncture Ă©conomique, financiĂšre et sociale de la sociĂ©tĂ©. Câest la combinaison des articles et du code de commerce qui donne au tribunal ce organes de lâenquĂȘteLes organes de la procĂ©dure dâenquĂȘte prĂ©alable sont donc le juge commis qui se distingue du juge commissaire etlâenquĂȘteur souvent un mandataire judiciaire qui devra Ă©tablir un rapport pour le juge profits et intĂ©rĂȘts dâune enquĂȘte prĂ©alable sont Ă©vidents. Ils permettent au tribunal de contrĂŽler la rĂ©alisation des conditions dâouverture dâune procĂ©dure dĂ©marche dâenquĂȘte prĂ©alable permet ainsi de percevoir la situation entiĂšre et avĂ©rĂ©e de lâentreprise en vue de la prise dâune dĂ©cision juge ainsi commis avec lâaide du mandataire Ă©tablira un rapport sur la situation financiĂšre du la base de ce rapport, remis sans dĂ©lai au greffe, le Tribunal sera amenĂ© Ă statuer et rendre son convient dâĂȘtre accompagnĂ© dâun avocat expĂ©rimentĂ© dans ce type de procĂ©dure pour Ă©viter un redressement judiciaire ou pire un liquidation judiciaire de lâentreprise qui peut ĂȘtre dramatique.
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Article 66 abrogĂ© Version en vigueur du 11 juin 2004 au 01 janvier 2006AbrogĂ© par DĂ©cret n°2005-1677 du 28 dĂ©cembre 2005 - art. 354 JORF 29 dĂ©cembre 2005 en vigueur le 1er janvier 2006ModifiĂ© par DĂ©cret n°2004-518 du 10 juin 2004 - art. 2 V JORF 11 juin 2004 Le reprĂ©sentant des crĂ©anciers, dans le dĂ©lai de quinze jours Ă compter du jugement d'ouverture, avertit les crĂ©anciers connus d'avoir Ă lui dĂ©clarer leurs crĂ©ances dans un dĂ©lai de deux mois Ă compter de la publication du jugement d'ouverture au Ce dernier dĂ©lai est augmentĂ© de deux mois pour les crĂ©anciers domiciliĂ©s hors de la France mĂ©tropolitaine. Les cocontractants mentionnĂ©s aux articles L. 621-28 et L. 621-29 du code de commerce bĂ©nĂ©ficient d'un dĂ©lai supplĂ©mentaire d'un mois Ă compter de la date de la rĂ©siliation de plein droit ou de la notification de la date de la dĂ©cision prononçant la rĂ©siliation pour dĂ©clarer au passif la crĂ©ance Ă©ventuelle rĂ©sultant de ladite rĂ©siliation. Il en est de mĂȘme des crĂ©anciers d'indemnitĂ©s et pĂ©nalitĂ©s mentionnĂ©es au 3° de l'article L. 621-32 du code de commerce en cas de rĂ©siliation d'un contrat rĂ©guliĂšrement poursuivi. L'avertissement du reprĂ©sentant des crĂ©anciers reproduit les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires relatives aux dĂ©lais et formalitĂ©s Ă observer pour la dĂ©claration des crĂ©ances, pour la demande en relevĂ© de forclusion et pour les actions en revendication et en restitution. Cet avertissement reproduit Ă©galement les dispositions des articles L. 621-13 du code de commerce et 31-1 du prĂ©sent dĂ©cret. Les crĂ©anciers titulaires d'une sĂ»retĂ© ayant fait l'objet d'une publication ou d'un contrat de bail publiĂ© sont avertis par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. Les institutions mentionnĂ©es Ă l'article L. 143-11-4 du code du travail dĂ©clarent les crĂ©ances figurant sur les relevĂ©s prĂ©vus Ă l'article L. 621-125 du code de commerce y compris celles qu'elles refusent de rĂ©gler pour quelque cause que ce soit. Le dĂ©lai de dĂ©claration prend fin quinze jours aprĂšs l'expiration des dĂ©lais de rĂšglement prĂ©vus au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 143-11-7 du code du travail.
Aujourdhui elle est portĂ©e Ă lâarticle L. 641-9 du Code de commerce (J. Vallansan, Le dessaisissement de la personne physique en liquidation judiciaire, MĂ©l. Tricot : Dalloz, Dalloz-LexisNexis 2011, p. 599 s.). 1) Son avenir ne semble pas compromis puisque la Cour de cassation refuse de transmettre une QPC fondĂ©e sur la mĂ©connaissance
Statutory Notes and Related Subsidiaries Effective Date; Rules and RegulationsSection 16, formerly § 15, of Pub. L. 90â202, renumbered by Pub. L. 93â259, § 28b1, Apr. 8, 1974, 88 Stat. 74, provided that âThis Act [enacting this chapter] shall become effective one hundred and eighty days after enactment [Dec. 15, 1967], except a that the Secretary of Labor may extend the delay in effective date of any provision of this Act up to and additional ninety days thereafter if he finds that such time is necessary in permitting adjustments to the provisions hereof, and b that on or after the date of enactment [Dec. 15, 1967] the Secretary of Labor is authorized to issue such rules and regulations as may be necessary to carry out its provisions.â Short Title of 1996 AmendmentPub. L. 104â208, div. A, title I, § 101a [title I, § 119], Sept. 30, 1996, 110 Stat. 3009, 3009â23, provided in part that âThis section [amending section 623 of this title, enacting provisions set out as notes under section 623 of this title, and repealing provisions set out as a note under section 623 of this title] may be cited as the Age Discrimination in Employment Amendments of 1996â.â Short Title of 1978 AmendmentPub. L. 95â256, § 1, Apr. 6, 1978, 92 Stat. 189, provided that âThis Act [amending sections 623, 624, 626, 631, 633a, and 634 of this title and sections 8335 and 8339 of Title 5, Government Organization and Employees, repealing section 3322 of Title 5, and enacting provisions set out as notes under sections 623, 626, 631, and 633a of this title] may be cited as the Age Discrimination in Employment Act Amendments of 1978â.â SeverabilityPub. L. 101â433, title III, § 301, Oct. 16, 1990, 104 Stat. 984, provided that âIf any provision of this Act [see Short Title of 1990 Amendment note above], or an amendment made by this Act, or the application of such provision to any person or circumstances is held to be invalid, the remainder of this Act and the amendments made by this Act, and the application of such provision to other persons and circumstances, shall not be affected thereby.â Congressional FindingPub. L. 101â433, title I, § 101, Oct. 16, 1990, 104 Stat. 978, provided that âThe Congress finds that, as a result of the decision of the Supreme Court in Public Employees Retirement System of Ohio v. Betts, 109 256 1989, legislative action is necessary to restore the original congressional intent in passing and amending the Age Discrimination in Employment Act of 1967 29 621 et seq., which was to prohibit discrimination against older workers in all employee benefits except when age-based reductions in employee benefit plans are justified by significant cost considerations.â Executive Documents Transfer of FunctionsFunctions vested by this section in Secretary of Labor or Civil Service Commission transferred to Equal Employment Opportunity Commission by Reorg. Plan No. 1 of 1978, § 2, 43 19807, 92 Stat. 3781, set out in the Appendix to Title 5, Government Organization and Employees, effective Jan. 1, 1979, as provided by section 1â101 of Ex. Ord. No. 12106, Dec. 28, 1978, 44 1053. The following state regulations pages link to this page.
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inscriteau registre du commerce. Art. 650 1 LâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale dĂ©cide de lâaugmentation ordinaire du capital-actions. 2 La dĂ©cision de lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale doit ĂȘtre constatĂ©e par acte authentique et contenir les indications suivantes: 1. le montant nominal, ou le cas Ă©chĂ©ant le montant nominal
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Le 13eme chiffre n'est donc pas libre Pour caculer cette clĂ© de controle vous pouvez utiliser la fonction presente dans les logiciels EASYBARCODLABELPRO , BARCODLABGEN et EASYBARCODELABEL ou utiliser le logiciel gratuit CalclĂ©controle- DETAIL EAN13 D'apres l'encyclopedie WIKIPEDIA - EAN European Article Numbering est un systĂšme global destinĂ© Ă l'identification univoque d' numĂ©ro EAN identifie des articles ou des unitĂ©s logistiques de façon unique. Sous forme de codes Ă barres, le numĂ©ro peut ĂȘtre lu par un scanner optique. Le numĂ©ro EAN constitue la base de contrĂŽle du flux des marchandises, du fabricant Ă Taiwan jusquâau consommateur final Ă Paris. Ou l'inverse. Les codes EAN 13 European Article Numbering Ă 13 chiffres sont utilisĂ©s dans les codes-barres dâĂ©tiquetage des produits, et sont les plus couramment utilisĂ©s dans le monde pour les produits de grande consommation. Ils se composent de 13 chiffres dont la signification varie suivant le type du produit. * Les deux ou trois premiers correspondent au pays de provenance du produit, ou Ă une classe normalisĂ©e de produits, * les 4 ou 5 suivants sont le numĂ©ro de membre de lâentreprise participant au systĂšme EAN, * les 5 suivants sont le numĂ©ro dâarticle du produit ainsi marquĂ© et * le treiziĂšme est une clĂ© de contrĂŽle des douze structure exacte des barres d'un code-barres EAN 13 est dĂ©crite dans l'article sur les codes-barres EAN. Il existe des codes EAN composĂ©s de 8 chiffres nommĂ©s EAN 8. Pour les livres, le code-barres EAN 13 reprend la structure de lâISBN. Pour toutes les publications en 2006 ou antĂ©rieures, ils commencent par 978, suivi du code ISBN Ă 9 chiffres amputĂ© de sa clĂ© de contrĂŽle, et terminĂ© par la clĂ© de contrĂŽle EAN. il est aussi appelĂ© Bookland EAN Depuis janvier 2007, tous les codes ISBN des nouvelles publications sont conformes Ă la normes EAN 13. Les anciens codes sont convertis en utilisant le groupe prĂ©fixe 978 encore utilisĂ© pour la plupart des nouvelles publications, mais certains Ă©diteurs reçoivent des codes ISBN Ă 13 chiffres dans le groupe 979 ces codes nâont pas dâĂ©quivalent Ă 10 chiffres. Pour les publications en sĂ©rie pĂ©riodiques tels que journaux, magazines et bulletins, les Ă©diteurs intĂšgrent leur numĂ©ro ISSN normalisĂ© Ă 8 chiffres dans un code EAN Ă 13 chiffres, en prĂ©fixant le code ISSN Ă 7 chiffres donc tronquĂ© de sa clĂ© de contrĂŽle par un groupe de 3 chiffres 977, suivi de deux chiffres Ă disposition des Ă©diteurs et utilisĂ©s souvent comme code prix ou pour codifier les encarts et complĂ©ments attachĂ©s Ă la sĂ©rie, et terminĂ© du chiffre clĂ© de contrĂŽle EAN. Contrairement aux codes ISBN Ă 10 chiffres, il nâexiste pas Ă lâheure actuelle de norme permettant la conversion automatique des codes ISSN Ă 8 chiffres en codes EAN Ă 13 chiffres. Si une telle norme est adoptĂ©e, elle devra utiliser un groupe EAN diffĂ©rent de 977 pour Ă©viter les collisions avec les codes EAN-13 dĂ©jĂ utilisĂ©s, ou rĂ©guler lâutilisation des deux derniers chiffres prĂ©cĂ©dant le chiffre clĂ© de contrĂŽle EAN. PAYSLes 2 ou 3 premiers chiffres de l'EAN indiquent dans quel pays l'entreprise est membre du systĂšme EAN. La liste ci-dessous donne la correspondance entre les premiers chiffres et les pays ainsi que leur organisme de rĂ©gulation national. Attention, ils n'indiquent pas toujours le pays de production, il peut s'agir du pays oĂč est situĂ© le siĂšge social de l'entreprise ou l'un de ses siĂšges de rĂ©gulation national est chargĂ© de l'octroi des numĂ©ros de membres pour chacun des numĂ©ro de membre est le code Ă 4 ou 5 positions qui suit l'identifiant du pays. dĂ©but du codepaysURL de l'organisme de rĂ©gulation 000 a019 aussi 030 et 060Etats-Unis 020 a 029Codes internescodes Ă utilisation limitĂ©e definis par chaque GS1ainsi en France par exemple020 codification interne dans les magasins021 Ă 029 reservĂ©s Ă GS1 france pour lâattribution des codes Ă poids variables aux entreprises adhĂ©rentes Ă GS1 030 a 039 aussi 000 et 060Etats-Unis 040 Ă 049Codes internescodes pouvant etre utilisĂ©s librement au sein d'une entreprise ou association 050 Ă 059Coupons 060 Ă 139 aussi 000 et 030Etats-Unis 200 Ă 299Codes internes utilisation limitĂ©e dĂ©fini par chaque GS1 dans le pays en France 290 usage interne dans les magasins210 Ă 291 reservĂ© Ă gs1 france pour lâattribution des codes Ă poids variables aux entreprises adhĂ©rentes Ă GS1 300 Ă 379France 380Bulgarie 383Slovaquie 385Croatie 387Boznie-HerzĂ©govine 400 Ă 440Allemagne 450 Ă 459 aussi 490Japon 460 Ă 469Russie 470Kirgistan 471Taiwan 474Estonie 475Lettonie 476Azerbaijan 477Lituanie 478Ouzebekistan 479Sri Lanka 480Philippines 481BiĂ©lorussie 482Ukraine 484Moldavie 485ArmĂ©nie 486Georgie 487Kazakhstaninfo 489Hong Kong 490 Ă 499 aussi 450Japon 500 Ă 509Royaume-Uni 520GrĂšce 528Liban 529Chypre 530Albanie 531MacĂ©doine 535Malte 539Irlande 540 Ă 549Belgique & Luxembourg 560Portugal 569Islande 570 Ă 579Danemark 590Pologne 594Roumanie 599Hongrie 600 et 601Afrique du Sud 603Ghana 608Bahrein 609Ile Maurice 611Maroc 613AlgĂ©rie 616Kenya 618CĂÂŽte d'Ivoire 619Tunisie 621Syriemailtoean-syria 622Egypte 624Libye 625Jordanie 626Iran 627Koweitmailtoeankuwait 628Arabie Saoudite 629Emirats Arabes Unismailto 640 Ă 649Finlande 690 Ă 695Chine 700 Ă 709NorvĂšge 729IsraĂšl 730 Ă 739SuĂšde 740Guatemala 741Salvador 742Honduras 743 ?Nicaragua 744Costa Rica 745Panama 746RĂ©publique Dominicaine 750Mexique 754 Ă 755Canada 759Venezuela 760 Ă 769Suisse 770Colombie 773Uruguay 775PĂ©rou 777Bolivie 779Argentine 780Chili 784Paraguaymailtoinfo 786Eqquateur 789 et 790BrĂ©sil 800 Ă 839Italie 840 Ă 849Espagne 850Cuba 858Slovaquie 859RĂ©publique tchĂšque 860Serbie MontĂ©nĂ©gro 865Mogoliemailtogsp 867CorĂ©e du Nordmailtopsjdc 869Turquie 870 Ă 879Pays-Bas 880CorĂ©e du Sud 884Cambodgemailtoppcc 885Thailande 888Singapour 890Inde 893Vietnam 899IndonĂ©sie 900 Ă 919Autriche 930 Ă 939Australie 940 Ă 949Nouvelle-ZĂ©lande 950 955Malaisie 958Macaomailtoeanmacau 977ISSN pĂ©riodiques 978 et 979ISBN livres
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