imprimer NOTES ET COMMENTAIRES StĂ©phanie HENNETTE-VAUCHEZ, Les cellules souces ne sont pas des embryons, AJDA 2003, Conclusions de Alain GUEDJ, RFDA 2003, DANS LA MEME RUBRIQUE Conseil dâEtat, 29 juillet 2002, n° 242916, Conseil national de lâordre des mĂ©decins Conseil dâEtat, 15 fĂ©vrier 2002, n° 233779, SociĂ©tĂ© Etudes et RĂ©alisations Industrielles et Scientifiques Conseil dâEtat, 13 octobre 2003, n° 204782, Jacques N. Conseil dâEtat, 26 septembre 2008, n° 281693, Consorts F. Conseil dâEtat, 8 aoĂ»t 2008, n° 282986, Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand Conseil dâEtat, 20 fĂ©vrier 2008, n° 286505, MylĂšne le H. et Jean-Michel F. Conseil dâEtat, 27 fĂ©vrier 2002, n° 217187, M. M. Conseil dâEtat, 29 mai 2002, n° 230113, M. P. et M. L. Tribunal administratif de Lyon, rĂ©fĂ©rĂ©, 15 fĂ©vrier 2001, n° 9802895, M. Joumard Cour administrative dâappel de Paris, 2 juillet 2002, n° 98PA03431, Assistance publique - HĂŽpitaux de Paris c/ Consorts La G. Tribunal administratif de Paris, 21 janvier 2003, n° 0207626/6, Association Alliance pour les droits de la vieLes cellules souches dâorigine embryonnaire constituent des cellules issues du corps humain. Par suite, leur importation est soumise Ă autorisation prĂ©alable du ministre de la recherche en application des dispositions prĂ©citĂ©es de lâarticle du code de la santĂ© publique. En outre, les cellules souches ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es comme des embryons. TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS N° 0207626/6 Association Alliance pour les droits de la vie M. MESLAY Rapporteur M. GUEDJ Commissaire du Gouvernement Audience du 10 dĂ©cembre 2002 Lecture du 21 janvier 2003 REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Vu la requĂȘte, enregistrĂ©e le Ăą0 mai 2002, prĂ©sentĂ©e pour lâassociation Alliance pour les droits de la vie, dont le siĂšge est BP 11107 75326 Paris cedex 07, reprĂ©sentĂ©e par Me Beauquier, avocat Ă la Cour ; lâassociation Alliance pour les droits de la vie demande que le Tribunal annule la dĂ©cision en date du 30 avril 2002 par laquelle le ministre de la recherche a autorisĂ© le Centre national de la recherche scientifique Ă importer deux lignĂ©es de cellules souches pluripotentes humaines dâorigine embryonnaire, les lignĂ©es HES de caryotype XX et XY Ă des fins scientifiques, en vue de procĂ©der Ă des recherches sur ces cellules dâembryons ; Vu la dĂ©cision attaquĂ©e, Vu les autres piĂšces du dossier, Vu le code de la santĂ© publique ; Vu la loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 ; Vu le code de justice administrative ; Les parties ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement averties du jour de lâaudience ; AprĂšs avoir entendu au cours de lâaudience publique du 10 dĂ©cembre 2002 le rapport de M. MESLAY, conseiller ; les observations de Me pour lâassociation Alliance pour les droits de la vie et les observations de M. SUEUR pour le ministre de la jeunesse, de lâĂ©ducation nationale et de la recherche ; et les conclusions de M. GUEDJ, commissaire du gouvernement ; ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle du code de la santĂ© publique "A lâexception des produits de thĂ©rapie gĂ©nique et cellulaire dont le rĂ©gime est fixĂ© par lâarticle lâimportation dans le territoire douanier et lâexportation hors du territoire douanier des tissus et cellules issus du corps humain sont soumises Ă autorisation ... Seuls peuvent importer ou exporter des tissus et cellules Ă des fins scientifiques les organismes autorisĂ©s par le ministre chargĂ© de la recherche" ; que les cellules souches dâorigine embryonnaire constituent des cellules issues du corps humain ; que, par suite, leur importation est soumise Ă autorisation prĂ©alable du ministre de la recherche en application des dispositions prĂ©citĂ©es de lâarticle du code de la santĂ© publique ; ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle du code de la santĂ© publique "Un embryon humain ne peut ĂȘtre conçu ni utilisĂ© Ă des fins commerciales ou industrielles" ; que les cellules souches ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es comme des embryons ; que, par suite, la dĂ©cision contestĂ©e autorisant lâimportation de cellules souches dâorigine embryonnaire nâa pas pour objet de permettre la conception ou lâutilisation dâun embryon Ă des fins commerciales ou industrielles ; que, dĂšs lors, le moyen tirĂ© de la mĂ©connaissance de lâarticle du code de la santĂ© publique doit ĂȘtre Ă©cartĂ© ; ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle du code de la santĂ© publique "Toute expĂ©rimentation sur lâembryon est interdite" ; quâainsi quâil a Ă©tĂ© dit ci-dessus les cellules souches pluripotentes humaines dâorigine embryonnaire ne sont pas des embryons, que, par suite, la dĂ©cision attaquĂ©e qui a pour seul objet dâautoriser lâimportation de telles cellules souches nâa ni pour objet ni pour effet de permettre une expĂ©rimentation sur lâembryon ; que la circonstance que ces cellules aient Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es sur un embryon est sans incidence sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision attaquĂ©e dĂšs lors quâun tel prĂ©lĂšvement ne constitue pas une expĂ©rimentation ; quâau surplus, ce prĂ©lĂšvement a Ă©tĂ© effectuĂ© hors du territoire national ; que, dĂšs lors, le moyen tirĂ© de la mĂ©connaissance de lâarticle du code de la santĂ© ne saurait ĂȘtre accueilli ; ConsidĂ©rant, enfin, que le dĂ©tournement de pouvoir allĂ©guĂ© nâest pas Ă©tabli ; Sur les conclusions tendant Ă lâapplication de lâarticle L. 761-1 du code de justice administrative ConsidĂ©rant quâen vertu des dispositions de lâarticle L. 761-1 du code de justice administrative, le Tribunal ne peut pas faire bĂ©nĂ©ficier la partie tenue aux dĂ©pens ou la partie perdante du paiement par lâautre partie des frais quâelle a exposĂ©s Ă lâoccasion du litige soumis au juge ; que les conclusions prĂ©sentĂ©es Ă ce titre par lâAssociation Alliance pour les droits de la vie, qui a la qualitĂ© de partie perdante, doivent, dĂšs lors, ĂȘtre rejetĂ©es ; D E C I D E Article 1er La requĂȘte de lâassociation Alliance pour les droits de la vie est rejetĂ©e. Article 2 Le prĂ©sent jugement sera notifiĂ© Ă lâassociation Alliance pour les droits de la vie et au ministre de la jeunesse, de lâĂ©ducation nationale et de la recherche.
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ArticleL2141-1 du Code de la santé publique - L'assistance médicale à la procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamÚtes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d'embryons et l'insémination artificielle. La liste des procédés biologiques
I. Ă modifiĂ© les dispositions suivantes - Code de la santĂ© publique Art. L1244-6, Art. L1273-3- Code pĂ©nal Art. 511-10A créé les dispositions suivantes - Code de la santĂ© publique Sct. Chapitre III AccĂšs aux donnĂ©es non identifiantes et Ă l'identitĂ© du tiers donneur , Art. L2143-1, Art. L2143-2, Art. L2143-3, Art. L2143-4, Art. L2143-5, Art. L2143-6, Art. L2143-7, Art. L2143-8, Art. L2143-9A modifiĂ© les dispositions suivantes - Code de l'action sociale et des familles Art. L147-2A créé les dispositions suivantes - Code civil Art. articles L. 1244-2, L. 2141-5, L. 2143-3, L. 2143-5, L. 2143-6 et L. 2143-8 du code de la santĂ© publique, dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la prĂ©sente loi, entrent en vigueur le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. articles L. 2143-4 et L. 2143-7 du code de la santĂ© publique, dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la prĂ©sente loi, entrent en vigueur Ă une date fixĂ©e par dĂ©cret, et au plus tard le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. compter d'une date fixĂ©e par dĂ©cret, ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour une tentative d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation que les gamĂštes et les embryons proposĂ©s Ă l'accueil pour lesquels les donneurs ont consenti Ă la transmission de leurs donnĂ©es non identifiantes et Ă la communication de leur identitĂ© en cas de demande des personnes nĂ©es de leur don. la veille de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du prĂ©sent VII, il est mis fin Ă la conservation des embryons proposĂ©s Ă l'accueil et des gamĂštes issus de dons rĂ©alisĂ©s avant le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. L. 2143-2 du code de la santĂ© publique s'applique aux personnes conçues par assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation avec tiers donneur Ă compter de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article. tiers donneurs dont les embryons ou les gamĂštes sont utilisĂ©s jusqu'Ă la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article peuvent manifester auprĂšs de la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du code de la santĂ© publique leur accord Ă la transmission aux personnes majeures nĂ©es de leur don de leurs donnĂ©es non identifiantes d'ores et dĂ©jĂ dĂ©tenues par les organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du mĂȘme code ainsi que leur accord Ă la communication de leur identitĂ© en cas de demande par ces mĂȘmes personnes. compter du premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi, et au plus tard l'avant-veille de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article, les tiers donneurs qui ont effectuĂ© un don avant l'entrĂ©e en vigueur de l'article L. 2143-2 du code de la santĂ© publique peuvent Ă©galement se manifester auprĂšs des organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du mĂȘme code pour donner leur accord Ă l'utilisation, Ă compter de la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article, de leurs gamĂštes ou embryons qui sont en cours de conservation. Ils consentent alors expressĂ©ment, dans les conditions fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat, Ă la communication de leurs donnĂ©es non identifiantes et de leur identitĂ© aux personnes majeures conçues, Ă partir de cette date, par assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation Ă partir de leurs gamĂštes ou de leurs embryons qui en feraient la demande. personnes majeures conçues par assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation avec tiers donneur Ă partir des embryons ou des gamĂštes utilisĂ©s jusqu'Ă la date fixĂ©e par le dĂ©cret prĂ©vu au C du VII du prĂ©sent article peuvent se manifester, si elles le souhaitent, auprĂšs de la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du code de la santĂ© publique pour demander l'accĂšs aux donnĂ©es non identifiantes du tiers donneur dĂ©tenues par les organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du mĂȘme code et, le cas Ă©chĂ©ant, Ă l'identitĂ© de ce tiers donneur. commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du code de la santĂ© publique fait droit aux demandes d'accĂšs aux donnĂ©es non identifiantes et Ă l'identitĂ© du tiers donneur qui lui parviennent en application du D du prĂ©sent VIII si le tiers donneur s'est manifestĂ© conformĂ©ment au B. organismes et Ă©tablissements mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 2142-1 du code de la santĂ© publique sont tenus de communiquer Ă la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 2143-6 du mĂȘme code, Ă sa demande, les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă l'exercice des missions de celle-ci qu'ils dĂ©tiennent. B et D du prĂ©sent VIII sont applicables le premier jour du treiziĂšme mois suivant la promulgation de la prĂ©sente loi. Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 dĂ©cembre 2025, un rapport d'Ă©valuation sur la mise en Ćuvre des dispositions du prĂ©sent article. Ce rapport porte notamment sur les consĂ©quences de la reconnaissance de nouveaux droits aux enfants nĂ©s d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation sur le nombre de dons de gamĂštes et d'embryons accueillis, sur l'Ă©volution des profils des donneurs ainsi que sur l'efficacitĂ© des modalitĂ©s d'accĂšs aux donnĂ©es non identifiantes et Ă l'identitĂ© des tiers donneurs.
UneQPC reproche au deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle L. 2141-2 du Code de la santĂ© publique, dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi du 2 aoĂ»t 2021, de priver de lâaccĂšs Ă lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation les hommes seuls ou en couple avec un homme, alors mĂȘme que ceux dâentre eux qui, nĂ©s femmes []
ï»żActions sur le document Article L2141-1 L'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamĂštes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d'embryons et l'insĂ©mination artificielle. La liste des procĂ©dĂ©s biologiques utilisĂ©s en assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ© aprĂšs avis de l'Agence de la biomĂ©decine. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat prĂ©cise les modalitĂ©s et les critĂšres d'inscription des procĂ©dĂ©s sur cette liste. Les critĂšres portent notamment sur le respect des principes fondamentaux de la bioĂ©thique prĂ©vus en particulier aux articles 16 Ă 16-8 du code civil, l'efficacitĂ©, la reproductibilitĂ© du procĂ©dĂ© ainsi que la sĂ©curitĂ© de son utilisation pour la femme et l'enfant Ă naĂźtre. L'Agence de la biomĂ©decine remet au ministre chargĂ© de la santĂ©, dans les trois mois aprĂšs la promulgation de la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative Ă la bioĂ©thique, un rapport prĂ©cisant la liste des procĂ©dĂ©s biologiques utilisĂ©s en assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation ainsi que les modalitĂ©s et les critĂšres d'inscription des procĂ©dĂ©s sur cette liste. Toute technique visant Ă amĂ©liorer l'efficacitĂ©, la reproductibilitĂ© et la sĂ©curitĂ© des procĂ©dĂ©s figurant sur la liste mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du prĂ©sent article fait l'objet, avant sa mise en Ćuvre, d'une autorisation dĂ©livrĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine aprĂšs avis motivĂ© de son conseil d'orientation. Lorsque le conseil d'orientation considĂšre que la modification proposĂ©e est susceptible de constituer un nouveau procĂ©dĂ©, sa mise en Ćuvre est subordonnĂ©e Ă son inscription sur la liste mentionnĂ©e au mĂȘme premier alinĂ©a. La technique de congĂ©lation ultra-rapide des ovocytes est autorisĂ©e. La mise en Ćuvre de l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation privilĂ©gie les pratiques et procĂ©dĂ©s qui permettent de limiter le nombre des embryons conservĂ©s. L'Agence de la biomĂ©decine rend compte, dans son rapport annuel, des mĂ©thodes utilisĂ©es et des rĂ©sultats obtenus. La stimulation ovarienne, y compris lorsqu'elle est mise en oeuvre indĂ©pendamment d'une technique d'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, est soumise Ă des rĂšgles de bonnes pratiques fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ©. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ©, pris sur proposition de l'Agence de la biomĂ©decine, dĂ©finit les rĂšgles de bonnes pratiques applicables Ă l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation avec tiers donneur. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012
Lastimulation ovarienne, y compris lorsquâelle est mise en oeuvre en dehors des techniques dâAMP, est soumise Ă des recommandations de bonnes pratiques ».(article L 2141-1 du Code
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AllĂ©geant ainsi la procĂ©dure, le DUME est Ă©galement un document structurĂ© au format XML, conçu sur la base dâun standard europĂ©en de candidature, qui est donc interopĂ©rable et peut ĂȘtre rĂ©utilisĂ©, au moins partiellement, pour dâautres procĂ©dures de passation de marchĂ©s publics. La plateforme e-Certis, Ă©galement dĂ©veloppĂ©e par la Commission europĂ©enne, a pour vocation dâĂȘtre interconnectĂ©e avec le DUME et prĂ©cise dâores et dĂ©jĂ lâensemble des documents qui peuvent ĂȘtre demandĂ©s lors de toute procĂ©dure de passation dâun marchĂ© public dans nâimporte quel Etat membre de lâUnion europĂ©enne. Important ConformĂ©ment Ă la directive 2014/24/UE du Parlement europĂ©en et du conseil du 26 fĂ©vrier 2014 sur la passation des marchĂ©s publics et la directive 2014/25/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 fĂ©vrier 2014 relative Ă la passation de marchĂ©s par des entitĂ©s opĂ©rant dans les secteurs de lâeau, de lâĂ©nergie, des transports et des services postaux ainsi que l'article R. 2143-4 du code de la commande publique, les acheteurs ont lâobligation de recevoir un DUME transmis par voie Ă©lectronique eDUME indĂ©pendamment du montant du marchĂ© concernĂ©, les autres modes de candidature demeurant malgrĂ© tout utilisables. ModalitĂ©s pratiques Obligation pour lâacheteur de recevoir un DUME au format .xml Recommandation pour les acheteurs de mettre Ă disposition un DUME complĂ©tĂ© des conditions de participation au marchĂ© FacultĂ© laissĂ© Ă lâacheteur dâutiliser un DUME dans une procĂ©dure de passation dâun marchĂ© de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© Recommandation pour les opĂ©rateurs Ă©conomiques de candidater avec un DUME Utilisable, indĂ©pendamment de seuil, dans toute procĂ©dure de passation dâun marchĂ© public Seul le DUME au format .xml a valeur probante Les objectifs portĂ©s par le DUME La Direction des affaires juridiques des ministĂšres Ă©conomiques et financiers a confiĂ© Ă lâAgence pour lâInformatique financiĂšre de lâEtat AIFE la mise en Ćuvre dâun service permettant aux acheteurs et aux opĂ©rateurs Ă©conomiques de pouvoir concevoir et rĂ©utiliser un DUME. Outre la volontĂ© de rĂ©pondre aux obligations auxquelles seront tenus les pouvoirs adjudicateurs et les entitĂ©s adjudicatrices, le service DUME a pour essence de simplifier les procĂ©dures et rĂ©duire les charges administratives en facilitant la crĂ©ation et la complĂ©tion des formulaires ; offrir Ă tous les acheteurs une solution mutualisĂ©e et nĂ©anmoins modulable Ă travers lâimplĂ©mentation de services exposĂ©s API ; proposer un service accessible mĂȘme aux entitĂ©s ne disposant pas dâun systĂšme dâinformation dĂ©diĂ©, Ă travers la mise Ă disposition dâun utilitaire en ligne ; permettre et accĂ©lĂ©rer la transformation numĂ©rique de la commande publique en facilitant la dĂ©matĂ©rialisation de la procĂ©dure de passation des marchĂ©s publics. Le Service DUME » peut ĂȘtre utilisĂ© par deux modes de fonctionnement distinct dĂšs lors que lâacheteur ou lâopĂ©rateur Ă©conomique utilise le Service DUME » sur un profil dâacheteur, il bĂ©nĂ©ficie de lâensemble des avantages proposĂ©s par le service exposĂ© DUME ; lorsque quâun acheteur ou un opĂ©rateur Ă©conomique veut concevoir, visionner ou tĂ©lĂ©charger un DUME, il peut se rendre sur lâutilitaire disponible Ă lâadresse URL suivante . Ci-dessous, une illustration de ces deux fonctionnalitĂ©s mise en place par lâAIFE A noter Une documentation complĂšte pour lâutilisation ou lâimplĂ©mentation du Service DUME » sur un profil dâacheteur est mis Ă disposition sur le site chorus-pro. Un Document simple d'utilisation, pour l'acheteur et l'opĂ©rateur Ă©conomique Le Document unique de marchĂ© europĂ©en est utilisĂ© lors de la crĂ©ation du dossier de consultation on parle alors du DUME Acheteur, lors de la rĂ©ponse dâun candidat Ă un marchĂ© public DUME OpĂ©rateur Ă©conomique, Il facilite lâanalyse des candidatures. De plus, dans le cas de lâutilisation du Service DUME sur le profil dâacheteur, lâopĂ©rateur Ă©conomique pourra rĂ©cupĂ©rer les documents et attestations, sur le principe du DĂźtes le nous une fois ». Illustration des diffĂ©rentes terminologies employĂ©es Les avantages du Service DUME pour l'Acheteur Simplifier Solution modulable qui permet de produire des DUME Ă la carte Solution offrant la possibilitĂ© de remployer des modĂšles de DUME existants Solution permettant de visualiser les retours des opĂ©rateurs directement dans sa place de marchĂ© RĂ©duction des coĂ»ts Solution mutualisĂ©e et plurielle grĂące aux API Une solution fiable et conforme Transition numĂ©rique dans la notion dâĂtat plateforme AccessibilitĂ© et facilitĂ© de lecture Les avantages du Service DUME pour l'OpĂ©rateur Ă©conomique Simplifier Limitation des ressaisies grĂące au rĂ©emploi de DUME existants PossibilitĂ© de complĂ©ter ou rafraĂźchir les donnĂ©es via lâAPI entreprise Solution unique dans un marchĂ© europĂ©en RĂ©duction des coĂ»ts Solution mutualisĂ©e et plurielle grĂące aux API Une solution fiable et conforme DĂ©matĂ©rialisation des procĂ©dures et gain de temps AccessibilitĂ© et rĂ©utilisation des prĂ©cĂ©dentes rĂ©ponses Afin de valider le fonctionnement du Service DUME dans sa dimension technique et organisationnelle, un panel reprĂ©sentatif dâentitĂ©s pilotes ont Ă©tĂ© mobilisĂ© pour expĂ©rimenter la solution en collaboration avec les Ă©quipes de lâAIFE et de la DAJ. Au-delĂ de ces pilotes, tous les Ă©diteurs ont accĂšs Ă la documentation dâimplĂ©mentation des services exposĂ©s DUME, ainsi quâĂ la plateforme de qualification. En savoir plus sur la phase pilote et lâimplĂ©mentation du DUME dans lâĂ©cosystĂšme français Liens utiles relatifs au Document unique de marchĂ© europĂ©en AccĂ©der au Service DUME » AccĂ©der Ă la documentation dâutilisation Chorus-Pro Fiche techniques sur la prĂ©sentation des candidatures DAJ AccĂ©der au service europĂ©en en ligne ESPD AccĂ©der Ă la plateforme e-Certis En savoir plus sur le DUME / ESPD sur le site de la Commission europĂ©enne
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How to legislate the opening of medical assistance to procreation to any woman in France? Projections on the article L2141-2 of the public health Code Doi V. Avisse Espace de rĂ©flexion Ă©thique rĂ©gional des Hauts-de-France, site dâappui centre hospitalier universitaire, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex 1, France Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. pages 8 Iconographies 0 VidĂ©os 0 Autres 0 RĂ©sumĂ©TrĂšs prochainement, lâouverture de lâassistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation Ă toute femme indĂ©pendamment de sa situation maritale ou affective va animer les dĂ©bats lors de la rĂ©vision de la loi relative Ă la bioĂ©thique en France. En reprenant tour Ă tour chacune des modalitĂ©s dâaccĂšs actuelles, il est proposĂ© une projection dans les diffĂ©rentes possibilitĂ©s de modification de lâarticle L 2141-2 du Code de la santĂ© publique CSP.Le texte complet de cet article est disponible en the near future, the opening of the medical assistance to procreation to any woman, irrespective of her marital or affective situation, will lead to debates during the revision of the law on Bioethics in France. By retaking each of the current access modalities, a projection is proposed in the different possibilities for amendments to the article L2141-2 of the public Health texte complet de cet article est disponible en clĂ©s RĂ©vision de la loi relative Ă la bioĂ©thique, Article L2141-2 du Code de la santĂ© publique, Assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, ModificationsKeywords Revision of the law on Bioethics, Article L2141-2 of the public Health Code, Medical support for procreation, ModificationsPlan© 2019 Elsevier Masson SAS. Tous droits rĂ©servĂ©s. Article prĂ©cĂ©dent The cases of Alfie Evans and Charlie Gard. Who should decide when to end a therapy?M. ?aszewska-Hellriegel Article suivant Migrants et autochtones, rencontres sur les chemins de lâaltĂ©ritĂ©B. Fromage Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de dâarticle Ă lâunitĂ© est indisponible Ă lâheure actuelle. DĂ©jĂ abonnĂ© Ă cette revue ?
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article l 2141 1 du code de la santé publique
MarchĂ©public ou privĂ© : ProcĂ©dure adaptĂ©e gt; Ă 90000 ⏠HT Paris Ile-de-France Paris Accord-cadre Ă bons de commande de travaux de serrurerie rĂ©alisĂ©s dans le cadre d exĂ©cution d office sous arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux, dans le cadre des articles L.1311
Loi nÂș 2004-800 du 6 aoĂ»t 2004 art. 24 I Journal Officiel du 7 aoĂ»t 2004 Un embryon ne peut ĂȘtre conçu in vitro que dans le cadre et selon les objectifs dâune assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation telle que dĂ©finie Ă lâarticle L. 2141-2. Il ne peut ĂȘtre conçu avec des gamĂštes ne provenant pas dâun au moins des membres du couple. Compte tenu de lâĂ©tat des techniques mĂ©dicales, les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă ce que soit tentĂ©e la fĂ©condation dâun nombre dâovocytes pouvant rendre nĂ©cessaire la conservation dâembryons, dans lâintention de rĂ©aliser ultĂ©rieurement leur projet parental. Une information dĂ©taillĂ©e est remise aux membres du couple sur les possibilitĂ©s de devenir de leurs embryons conservĂ©s qui ne feraient plus lâobjet dâun projet parental. Les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă ce que les embryons, non susceptibles dâĂȘtre transfĂ©rĂ©s ou conservĂ©s, fassent lâobjet dâune recherche dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle L. 2151-5. Un couple dont des embryons ont Ă©tĂ© conservĂ©s ne peut bĂ©nĂ©ficier dâune nouvelle tentative de fĂ©condation in vitro avant le transfert de ceux-ci sauf si un problĂšme de qualitĂ© affecte ces embryons.
Lastimulation ovarienne, y compris lorsquâelle est mise en oeuvre en dehors des techniques dâAMP, est soumise Ă des recommandations de bonnes pratiques ».(article L 2141-1 du Code de la SantĂ© publique) Les critĂšres lĂ©gaux de rĂ©alisation. Les rĂšgles communes Ă toutes les techniques dâAMP . Objet de lâAMP :
Titre II - RĂšgles applicables aux marchĂ©s publics / Chapitre III - DĂ©roulement de la procĂ©dure / Section 3 - Choix des participants et attribution des marchĂ©s - Sous-section 1 - CritĂšres de sĂ©lection qualitative 1. Les pouvoirs adjudicateurs excluent un opĂ©rateur Ă©conomique de la participation Ă une procĂ©dure de passation de marchĂ© lorsquâils ont Ă©tabli, en procĂ©dant Ă des vĂ©rifications conformĂ©ment aux articles 59, 60 et 61, ou quâils sont informĂ©s de quelque autre maniĂšre que cet opĂ©rateur Ă©conomique a fait lâobjet dâune condamnation, prononcĂ©e par un jugement dĂ©finitif, pour lâune des raisons suivantes a participation Ă une organisation criminelle telle quâelle est dĂ©finie Ă lâarticle 2 de la dĂ©cision-cadre 2008/841/JAI du Conseil 32; b corruption, telle quâelle est dĂ©finie Ă lâarticle 3 de la convention relative Ă la lutte contre la corruption impliquant des fonctionnaires des CommunautĂ©s europĂ©ennes ou des fonctionnaires des Ătats membres de lâUnion europĂ©enne 33 et Ă lâarticle 2, paragraphe 1, de la dĂ©cision-cadre 2003/568/JAI du Conseil 34, ou telle quâelle est dĂ©finie dans le droit national du pouvoir adjudicateur ou de lâopĂ©rateur Ă©conomique; c fraude au sens de lâarticle 1er de la convention relative Ă la protection des intĂ©rĂȘts financiers des CommunautĂ©s europĂ©ennes 35; d infraction terroriste ou infraction liĂ©e aux activitĂ©s terroristes, telles quâelles sont dĂ©finies respectivement Ă lâarticle 1er et Ă lâarticle 3 de la dĂ©cision-cadre 2002/475/JAI du Conseil 36, ou incitation Ă commettre une infraction, complicitĂ© ou tentative dâinfraction telles quâelles sont visĂ©es Ă lâarticle 4 de ladite dĂ©cision-cadre; e blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme tels quâils sont dĂ©finis Ă lâarticle 1er de la directive 2005/60/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil 37; f travail des enfants et autres formes de traite des ĂȘtres humains dĂ©finis Ă lâarticle 2 de la directive 2011/36/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil 38. Lâobligation dâexclure un opĂ©rateur Ă©conomique sâapplique aussi lorsque la personne condamnĂ©e par jugement dĂ©finitif est un membre de lâorgane administratif, de gestion ou de surveillance dudit opĂ©rateur Ă©conomique ou dĂ©tient un pouvoir de reprĂ©sentation, de dĂ©cision ou de contrĂŽle en son sein. 2. Un opĂ©rateur Ă©conomique est exclu de la participation Ă une procĂ©dure de passation de marchĂ© si le pouvoir adjudicateur a connaissance dâun manquement par lâopĂ©rateur Ă©conomique Ă ses obligations relatives au paiement dâimpĂŽts et taxes ou de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale lorsque celui-ci a Ă©tĂ© Ă©tabli par une dĂ©cision judiciaire ayant force de chose jugĂ©e ou une dĂ©cision administrative ayant un effet contraignant, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales du pays dans lequel il est Ă©tabli ou Ă celles de lâĂtat membre du pouvoir adjudicateur. En outre, les pouvoirs adjudicateurs peuvent exclure ou ĂȘtre obligĂ©s par les Ătats membres Ă exclure un opĂ©rateur Ă©conomique de la participation Ă une procĂ©dure de passation de marchĂ© si le pouvoir adjudicateur peut dĂ©montrer par tout moyen appropriĂ© que lâopĂ©rateur Ă©conomique a manquĂ© Ă ses obligations relatives au paiement dâimpĂŽts et taxes ou de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. Le prĂ©sent paragraphe ne sâapplique plus lorsque lâopĂ©rateur Ă©conomique a rempli ses obligations en payant ou en concluant un accord contraignant en vue de payer les impĂŽts et taxes ou cotisations de sĂ©curitĂ© sociale dues, y compris, le cas Ă©chĂ©ant, tout intĂ©rĂȘt Ă©chu ou les Ă©ventuelles amendes. 3. Les Ătats membres peuvent prĂ©voir une dĂ©rogation Ă lâexclusion obligatoire visĂ©e aux paragraphes 1 et 2, Ă titre exceptionnel, pour des raisons impĂ©ratives relevant de lâintĂ©rĂȘt public telles que des raisons liĂ©es Ă la santĂ© publique ou Ă la protection de lâenvironnement. Les Ătats membres peuvent aussi prĂ©voir une dĂ©rogation Ă lâexclusion obligatoire visĂ©e au paragraphe 2, lorsquâune exclusion serait manifestement disproportionnĂ©e, en particulier lorsque seuls des montants minimes dâimpĂŽts, de taxes ou de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale sont impayĂ©s ou lorsque lâopĂ©rateur Ă©conomique a Ă©tĂ© informĂ© du montant exact dĂ» Ă la suite du manquement Ă ses obligations relatives au paiement dâimpĂŽts et taxes ou de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale Ă un moment oĂč il nâavait pas la possibilitĂ© de prendre les mesures prĂ©vues au paragraphe 2, troisiĂšme alinĂ©a, avant lâexpiration du dĂ©lai de prĂ©sentation de la demande de participation ou, dans le cadre de procĂ©dures ouvertes, du dĂ©lai de prĂ©sentation de lâoffre. 4. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent exclure ou ĂȘtre obligĂ©s par les Ătats membres Ă exclure tout opĂ©rateur Ă©conomique de la participation Ă une procĂ©dure de passation de marchĂ© dans lâun des cas suivants a lorsque le pouvoir adjudicateur peut dĂ©montrer, par tout moyen appropriĂ©, un manquement aux obligations applicables visĂ©es Ă lâarticle 18, paragraphe 2; b lâopĂ©rateur Ă©conomique est en Ă©tat de faillite ou fait lâobjet dâune procĂ©dure dâinsolvabilitĂ© ou de liquidation, ses biens sont administrĂ©s par un liquidateur ou sont placĂ©s sous administration judiciaire, il a conclu un concordat prĂ©ventif, il se trouve en Ă©tat de cessation dâactivitĂ©s, ou dans toute situation analogue rĂ©sultant dâune procĂ©dure de mĂȘme nature existant dans les lĂ©gislations et rĂ©glementations nationales; c le pouvoir adjudicateur peut dĂ©montrer par tout moyen appropriĂ© que lâopĂ©rateur Ă©conomique a commis une faute professionnelle grave qui remet en cause son intĂ©gritĂ©; d le pouvoir adjudicateur dispose dâĂ©lĂ©ments suffisamment plausibles pour conclure que lâopĂ©rateur Ă©conomique a conclu des accords avec dâautres opĂ©rateurs Ă©conomiques en vue de fausser la concurrence; e il ne peut ĂȘtre remĂ©diĂ© Ă un conflit dâintĂ©rĂȘts au sens de lâarticle 24 par dâautres mesures moins intrusives; f il ne peut ĂȘtre remĂ©diĂ© Ă une distorsion de la concurrence rĂ©sultant de la participation prĂ©alable des opĂ©rateurs Ă©conomiques Ă la prĂ©paration de la procĂ©dure de passation de marchĂ©, visĂ©e Ă lâarticle 41, par dâautres mesures moins intrusives; g des dĂ©faillances importantes ou persistantes de lâopĂ©rateur Ă©conomique ont Ă©tĂ© constatĂ©es lors de lâexĂ©cution dâune obligation essentielle qui lui incombait dans le cadre dâun marchĂ© public antĂ©rieur, dâun marchĂ© antĂ©rieur passĂ© avec une entitĂ© adjudicatrice ou dâune concession antĂ©rieure, lorsque ces dĂ©faillances ont donnĂ© lieu Ă la rĂ©siliation dudit marchĂ© ou de la concession, Ă des dommages et intĂ©rĂȘts ou Ă une autre sanction comparable; h lâopĂ©rateur Ă©conomique sâest rendu coupable de fausse dĂ©claration en fournissant les renseignements exigĂ©s pour la vĂ©rification de lâabsence de motifs dâexclusion ou la satisfaction des critĂšres de sĂ©lection, a cachĂ© ces informations ou nâest pas en mesure de prĂ©senter les documents justificatifs requis en vertu de lâarticle 59; ou i lâopĂ©rateur Ă©conomique a entrepris dâinfluer indĂ»ment sur le processus dĂ©cisionnel du pouvoir adjudicateur ou dâobtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un avantage indu lors de la procĂ©dure de passation de marchĂ©, ou a fourni par nĂ©gligence des informations trompeuses susceptibles dâavoir une influence dĂ©terminante sur les dĂ©cisions dâexclusion, de sĂ©lection ou dâattribution. Nonobstant le premier alinĂ©a, point b, les Ătats membres peuvent exiger ou prĂ©voir la possibilitĂ© que le pouvoir adjudicateur nâexclue pas un opĂ©rateur Ă©conomique qui se trouve dans lâun des cas visĂ©s audit point lorsque le pouvoir adjudicateur a Ă©tabli que lâopĂ©rateur Ă©conomique en question sera en mesure dâexĂ©cuter le marchĂ©, compte tenu des rĂšgles et des mesures nationales applicables en matiĂšre de continuation des activitĂ©s dans le cadre des situations visĂ©es au point b. 5. Ă tout moment de la procĂ©dure, les pouvoirs adjudicateurs excluent un opĂ©rateur Ă©conomique lorsquâil apparaĂźt que celui-ci se trouve, compte tenu des actes quâil a commis ou omis dâaccomplir soit avant, soit durant la procĂ©dure, dans un des cas visĂ©s aux paragraphes 1 et 2. Ă tout moment de la procĂ©dure, les pouvoirs adjudicateurs peuvent exclure ou peuvent ĂȘtre obligĂ©s par les Ătats membres Ă exclure un opĂ©rateur Ă©conomique lorsquâil apparaĂźt que celui-ci se trouve, compte tenu des actes quâil a commis ou omis dâaccomplir soit avant, soit durant la procĂ©dure, dans un des cas visĂ©s au paragraphe 4. 6. Tout opĂ©rateur Ă©conomique qui se trouve dans lâune des situations visĂ©es aux paragraphes 1 et 4 peut fournir des preuves afin dâattester que les mesures quâil a prises suffisent Ă dĂ©montrer sa fiabilitĂ© malgrĂ© lâexistence dâun motif dâexclusion pertinent. Si ces preuves sont jugĂ©es suffisantes, lâopĂ©rateur Ă©conomique concernĂ© nâest pas exclu de la procĂ©dure de passation de marchĂ©. Ă cette fin, lâopĂ©rateur Ă©conomique prouve quâil a versĂ© ou entrepris de verser une indemnitĂ© en rĂ©paration de tout prĂ©judice causĂ© par lâinfraction pĂ©nale ou la faute, clarifiĂ© totalement les faits et circonstances en collaborant activement avec les autoritĂ©s chargĂ©es de lâenquĂȘte et pris des mesures concrĂštes de nature technique et organisationnelle et en matiĂšre de personnel propres Ă prĂ©venir une nouvelle infraction pĂ©nale ou une nouvelle faute. Les mesures prises par les opĂ©rateurs Ă©conomiques sont Ă©valuĂ©es en tenant compte de la gravitĂ© de lâinfraction pĂ©nale ou de la faute ainsi que de ses circonstances particuliĂšres. Lorsque les mesures sont jugĂ©es insuffisantes, la motivation de la dĂ©cision concernĂ©e est transmise Ă lâopĂ©rateur Ă©conomique. Un opĂ©rateur Ă©conomique qui a Ă©tĂ© exclu par un jugement dĂ©finitif de la participation Ă des procĂ©dures de passation de marchĂ© ou dâattribution de concession nâest pas autorisĂ© Ă faire usage de la possibilitĂ© prĂ©vue au prĂ©sent paragraphe pendant la pĂ©riode dâexclusion fixĂ©e par ledit jugement dans les Ătats membres oĂč le jugement produit ses effets. 7. Par disposition lĂ©gislative, rĂ©glementaire ou administrative et dans le respect du droit de lâUnion, les Ătats membres arrĂȘtent les conditions dâapplication du prĂ©sent article. Ils dĂ©terminent notamment la durĂ©e maximale de la pĂ©riode dâexclusion si aucune des mesures visĂ©es au paragraphe 6 nâa Ă©tĂ© prise par lâopĂ©rateur Ă©conomique pour dĂ©montrer sa fiabilitĂ©. Lorsque la durĂ©e de la pĂ©riode dâexclusion nâa pas Ă©tĂ© fixĂ©e par jugement dĂ©finitif, elle ne peut dĂ©passer cinq ans Ă compter de la date de la condamnation par jugement dĂ©finitif dans les cas visĂ©s au paragraphe 1 et trois ans Ă compter de la date de lâĂ©vĂ©nement concernĂ© dans les cas visĂ©s au paragraphe 4. 32 DĂ©cision-cadre 2008/841/JAI du Conseil du 24 octobre 2008 relative Ă la lutte contre la criminalitĂ© organisĂ©e JO L 300 du p. 42. 33 JO C 195 du p. 1. 34 DĂ©cision-cadre 2003/568/JAI du Conseil du 22 juillet 2003 relative Ă la lutte contre la corruption dans le secteur privĂ© JO L 192 du p. 54. 35 JO C 316 du p. 48. 36 DĂ©cision-cadre 2002/475/JAI du Conseil du 13 juin 2002 relative Ă la lutte contre le terrorisme JO L 164 du p. 3. 37 Directive 2005/60/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 octobre 2005 relative Ă la prĂ©vention de lâutilisation du systĂšme financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme JO L 309 du p. 15. 38 Directive 2011/36/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 5 avril 2011 concernant la prĂ©vention de la traite des ĂȘtres humains et la lutte contre ce phĂ©nomĂšne ainsi que la protection des victimes et remplaçant la dĂ©cision-cadre 2002/629/JAI du Conseil JO L 101 du p. 1. Voir Ă©galement articles du CCP Code de la commande publique > DeuxiĂšme partie MarchĂ©s publics > Livre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales > Titre IV Phase de candidature > Chapitre Ier Motifs dâexclusions de la procĂ©dure de passation Chapitre Ier Motifs dâexclusions de la procĂ©dure de passation Article L. 2141-1 Ă L. 2141-14 Section 1 Exclusions de plein droit Section 2 Exclusions Ă lâapprĂ©ciation de lâacheteur Section 3 Changement de situation des opĂ©rateurs Ă©conomiques au regard des motifs dâexclusion Section 4 Groupements dâopĂ©rateurs Ă©conomiques et sous-traitants Textes Article R. 2143-4 du Code de la commande publique.
Elleest pratiquĂ©e dans de nombreux hĂŽpitaux. Par exemple, un gĂšne empĂȘche le fonctionnement d'un organe biologique. On va donc prĂ©lever sur cette personne les cellules de l'organe auxquelles on va rajouter le gĂšne qui manque, prĂ©levĂ© sur des cellules saines, que l'on va rĂ©injecter dans l'organe. Les cellules saines vont remplacer les
Actions sur le document Article L2141-3 Un embryon ne peut ĂȘtre conçu in vitro que dans le cadre et selon les objectifs d'une assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation telle que dĂ©finie Ă l'article L. 2141-1. Il ne peut ĂȘtre conçu avec des gamĂštes ne provenant pas d'un au moins des membres du couple. Compte tenu de l'Ă©tat des techniques mĂ©dicales, les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă ce que soit tentĂ©e la fĂ©condation d'un nombre d'ovocytes pouvant rendre nĂ©cessaire la conservation d'embryons, dans l'intention de rĂ©aliser ultĂ©rieurement leur projet parental. Dans ce cas, ce nombre est limitĂ© Ă ce qui est strictement nĂ©cessaire Ă la rĂ©ussite de l'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation, compte tenu du procĂ©dĂ© mis en Ćuvre. Une information dĂ©taillĂ©e est remise aux membres du couple sur les possibilitĂ©s de devenir de leurs embryons conservĂ©s qui ne feraient plus l'objet d'un projet parental. Les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă ce que les embryons, non susceptibles d'ĂȘtre transfĂ©rĂ©s ou conservĂ©s, fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 2151-5. Un couple dont des embryons ont Ă©tĂ© conservĂ©s ne peut bĂ©nĂ©ficier d'une nouvelle tentative de fĂ©condation in vitro avant le transfert de ceux-ci sauf si un problĂšme de qualitĂ© affecte ces embryons. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012
Article L2141-1 du Code de la santĂ© publique [38] « L'assistance mĂ©dicale Ă la procrĂ©ation a pour objet de remĂ©dier Ă l'infertilitĂ© d'un couple ou d'Ă©viter la transmission Ă l'enfant ou Ă un membre du couple d'une maladie d'une particuliĂšre gravitĂ©. Le caractĂšre pathologique de l'infertilitĂ© doit ĂȘtre mĂ©dicalement diagnostiquĂ©. L'homme et la femme formant le couple
Version initiale La directrice gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine, Vu le code de la santĂ© publique, et notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 Ă R. 2141-23, et R. 2151-1, R. 2151-2 Ă 12 ; Vu la dĂ©cision du 10 fĂ©vrier 2006 fixant le modĂšle de dossier de demande des autorisations mentionnĂ©es Ă l'article R. 2151-6 du code de la santĂ© publique ; Vu la dĂ©cision en date du 11 juillet 2007 portant autorisation d'un protocole de recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires ; Vu la demande prĂ©sentĂ©e le 30 avril 2010 par le groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul laboratoire d'histologie embryologie, biologie de la reproduction, Paris, Catherine PATRAT aux fins d'obtenir l'autorisation de poursuivre son protocole de recherches sur l'embryon et les cellules embryonnaires ; Vu l'avis Ă©mis par le conseil d'orientation le 28 mai 2010, DĂ©cide Le groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul laboratoire d'histologie embryologie, biologie de la reproduction, Paris est autorisĂ© Ă proroger, dans les conditions dĂ©crites dans le dossier de demande d'autorisation, le protocole de recherche sur l'embryon et les cellules embryonnaires ayant pour finalitĂ© l'Ă©tude de la dynamique des changements Ă©pigĂ©nĂ©tiques au cours du dĂ©veloppement prĂ©implantatoire de l'embryon humain en utilisant l'inactivation du chromosome X comme processus modĂšle pour une durĂ©e de dix-huit mois. Ces recherches sont placĂ©es sous la responsabilitĂ© de Mme Catherine dĂ©cision peut ĂȘtre suspendue Ă tout moment, pour une durĂ©e maximale de trois mois, en cas de violation des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine. L'autorisation peut Ă©galement ĂȘtre retirĂ©e, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par les dispositions des articles du code de la santĂ© publique modification des Ă©lĂ©ments figurant dans le dossier de demande d'autorisation doit ĂȘtre portĂ©e Ă la connaissance du directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine est chargĂ©e de l'exĂ©cution de la prĂ©sente dĂ©cision, qui sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique française. Fait Ă Paris, le 28 mai Prada-Bordenave Extrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 146,5 KoRetourner en haut de la page
1 a) Ce principe implique lâabsence de situation de conflit dâintĂ©rĂȘts au cours de la procĂ©dure de sĂ©lection du titulaire du contrat. b) Lâexistence dâune situation de conflit dâintĂ©rĂȘts au cours de la procĂ©dure dâattribution du marchĂ©, telle que dĂ©finie Ă lâarticle L. 2141-10 du code de la commande publique (CCP), est
prĂ©vuspar les dispositions du code de la commande publique Les candidats Ă un marchĂ© public doivent, au moment du dĂ©pĂŽt de leur candidature, dĂ©clarer sur lâhonneur quâils nâentrent pas dans un des motifs dâexclusion de la procĂ©dure de passation du marchĂ© mentionnĂ©s aux articles . L. 2141-1 Ă L. 2141-5 et L. 2141-7 Ă L. 2141-11 du code 2. Les attestations et certificats
Appeld'offre n°3/boamp/2282083 : La consultation donnera lieu à un accord-cadre mono-attributaire à bons de commande, en application de l'article L 2125-1 1° du Code de la Commande Publique (CCP).Les prestations de travaux de peinture de bùtiments, objet de l'accord-cadre, sont décomposées en trois lots géographiques, définis comme
Celaest prévu par les articles L. 2141-1 à L. 2141-14 du CCP dans le cadre du contrÎle des motifs d'exclusions et par l'article L. 2142-1 concernant les conditions de participation à la
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